La boîte à idées - Le blog de Jean Chambard

La boîte à idées - Le blog de Jean Chambard

A chaque moto son casque

 

 

Paris, le 4 octobre 2020

 

Je vous ai récemment présenté les différents types de motos. Mais vous ai-je dit qu'à chaque type de moto correspondait un type de casque ? Non? Et bien voilà un oubli de réparer.

 

Les différentes familles de casque

Pour rappel, voici les différents types de casque que l'on peut trouver sur le marché : casque intégral, modulable, aventure, transformable, jet, enduro et trial. Dans la catégorie du casque Jet, on trouvera des sous-catégories comme le demi-jet, le micro-jet et le casque bol.

 

 

Type de casque

Principales caractéristiques

Illustration
Casque intégral - Full face helmet Casque protégeant l'intégralité de la tête, crâne et maxillaire. C'est la meilleure protection possible pour la tête. En contrepartie, il peut procurer un sentiment d'enfermement. 
Casque modulable - Modular helmet or flip-up helmet Casque similaire à un intégral mais pouvant s'ouvrir sur le devant - le plus souvent à l'arrêt. L'intérêt est de pouvoir "respirer" un peu. Il est en contrepartie plus lourd qu'un intégral à cause de la mentonnière mobile.
Casque "Aventure" - Dual sport helmet Casque dérivé de l'intégral mais avec une visière, similaire à celui d'un casque enduro et d'une mentonnière plus proéminente.
Casque Jet - 3/4 Face Helmet ou Open Face helmet Casque ouvert et ne protégeant quasiment pas le visage mais offrant l'avantage d'être bien ventilé. Très prisé par les scootéristes.
Casque transformable - Crossover helmet Casque jet avec une mentonnière amovible et pouvant être homologué intégral. La mentonnière est ici complètement amovible (et il faut donc pouvoir la ranger quelque part). L'objectif est de pouvoir offrir plus de protection qu'un simple jet (mais moins qu'un intégral ou un modulable)
Casque demi-jet - semi-jet helmet ou Open Face helmet Casque légèrement plus petit et plus rond qu'un jet. Il couvre notamment moins les maxillaires que le jet. Avec son look vintage, il est très prisé des "bikers" et amateurs de customs.
Casque mini jet ou micro jet - minijet helmet Identique au demi-jet mais avec un écran de type casque d'aviateur.
Casque bol - Half helmet Casque qui ne protège quasiment pas. Ne vaut que pour le look. Ils ne sont plus homologués sur route et uniquement tolérés sur terrain privé ou lors des rassemblements de motos anciennes.
Casque de cross et casque d'enduro - Enduro and Cross Helmet

 

Casque dédié à la pratique de ces sports tout-terrain. Il se caractérise par une grande visière qui protège les yeux du soleil et permet, en penchant la tête en avant, de dévier les branches lors des randonnées en forêt, une large ouverture faciale, sans écran, qui permet de porter le masque de protection des yeux (le joint isole mieux de la poussière) et une mentonnière renforcée.

Casque de Trial Casque dédié à la pratique de ce sport du même nom. C'est une sorte de mélange entre un casque Jet (casque ouvert et rond) et un casque de Cross (avec sa visière).

 

 

A chaque moto son casque

Dans mon article sur les différents types de moto, j'aborde dans la première partie les grands standards du marché. Dont les sportives, roadsters, routières, sport-GT, Trails, Enduro et Custom. Je prends donc ici le même ordre de présentation pour associer casque et moto.


Le casque intégral sportif pour les sportives

 

Quand on a une sportive, on roule avec un casque intégral, sportif de préférence. On reconnait le casque sportif par son "spoiler" aérodynamique qui allonge le casque vers l'arrière. Un intégral sportif est fait pour une position de conduite penchée vers l’avant, comme on peut le voir sur la photo ci-dessous. L’écran ne se situe donc pas au même endroit sur la face avant du casque qu'un intégral routier et la base arrière est plus échancrée pour pouvoir "casser" la nuque.

 

 

 

Il a toutes les vertus d'un intégral routier mais il est plus bruyant et avec un look plus radical. Les marques les plus connues sont l'AGV Pista GP RR, l'ARAI RX-7V (avec son design si caractéristique tout arrondi), le Scorpion Exo 1400 Air et le Shoei X-Spirit III.

 

 

 

 

 


Le casque intégral routier pour les roadsters

 

Quand on roule avec un roadster, on privilégie naturellement le casque intégral routier. Il est plus confortable et moins bruyant que son équivalent sportif tout en étant tout aussi protecteur, mais aussi plus passe partout. On peut donc rouler avec sans avoir l'air d'un pistard. Un casque intégral routier est conçu pour une position de conduite droite, contrairement à l'intégrale sportif.

 

 

 

Les marques les plus connues sont le Arai QV Pro, reconnaissable à sa forme très arrondie, le Caberg Drift Evo, le HJC Rpha 70 carbon, le Schuberth R2, le Shark Spartan Carbon, les Shoei NXR et GT-AIR II. Ce dernier a la particularité de disposer d'un é

 

 

 


Le casque modulable pour les routières, sport-GT et gros Trails routiers

 

C'est une image d'Epinal. Quand on roule en routière, en sport-GT ou en gros Trail routier, spécialement en BMW R1250RT et en R1250GS, on roule avec un casque modulable. Et si possible avec un intercom moto. Ces 3 types de motos ont une chose en commun : elles sont faites pour tailler la route et voyager confortablement.

 

Le casque modulable, c'est un peu le chaînon manquant entre le casque intégral et le casque jet. Grâce à sa mentonnière qui se relève, voire qui se rabat complètement en arrière, le casque de type intégral se transforme en casque jet. D'ailleurs, certains ont la double homologation P/J, intégral et jet, ce qui vous permet de rouler comme bon vous semble.

 

 

 

La protection qu'offre les motos, routières ou trails, est si bonne qu'on peut rouler en ville voire sur autoroute casque ouvert. Même si cela n'est évidemment pas recommandable, surtout si son casque n'est pas homologué "Jet". Pour les trajets au long court, il vous permet surtout de pouvoir ouvrir votre casque sans l'enlever, à la pause ou lors du ravitaillement en essence.

 

Le diaporama ci-dessous vous montre les casques modulables en position fermée puis ouverte. On pourra citer les excellent Shuberth C4 pro et Shoei Neotech II, mais aussi l'AGV Sportmodular (qui allie sport et modularité), le Roof Boxer V8 (Intégral et Jet, avec un look plutôt rétro), le HJC i90, le Nolan N100-5 plus et le Shark Evo One 2.

 

 

 


Le casque aventure pour les Trails

 

Quand on roule en Trail, le vrai, pas le routier, on adopte alors le casque "Aventure". Ce sont pour la plupart des casques 3-en-1 : à la fois enduro, avec une visière et un écran amovible, tout-terrain et intégral routier, ils sont parfaits pour le touring aventure.

 

Ce sont néanmoins des casques qui pèsent leur poids, notamment dû à la "casquette". Casquette qui rend le casque assez bruyant également si vous ne pensez pas à la retirez.

 

 

 

On pourra citer les casques Adventure AGV AX9, Arai Tour X-4, les casques LS2 Explorer HPFC et Pioneer Evo (plus typé Enduro), le casque Schuberth E1, Scorpion ADX-1 et Shoei Hornet ADV.

 

 

 

 

 


Le casque Jet pour les gros scooters

 

Si vous êtes urbain et roulez en scooter ou maxi-scooter, alors le casque jet est fait pour vous. Le jet est bien plus léger que les autres types de casque, car il ne dispose pas de mentonnière. C'est pourquoi les anglais les appellent "Open Face". Et comme ils sont ouverts, on n'a pas l'impression d'étouffer quand on le porte. Contrairement aux casques intégraux qui donnent parfois une sensation d'oppression car complètement fermés. Le motard bénéficie en outre d'une meilleure aération et il peut parler plus librement avec son passager.

 

En parlant de communication, le casque Jet haut de gamme disposera probablement d'une pré-installation pour un système de communication Bluetooth, ce que ne permettra pas le demi-jet.

 

 

Le casque jet offre également un champ de vision plus large que les autres casques. Le scootériste pourra mieux anticiper les obstacles qui se situent sur les côtés. C'est bien pour cela qu'il est très apprécié par les motards qui se déplacent en ville régulièrement. Enfin, le casque jet dispose d'un design plus séduisant (c'est un avis tout personnel) que celui des autres casques.

 

En contrepartie de tous ces avantages, le casque jet n'apporte pas de protection, ni pour vos maxillaires ni pour votre visage de manière générale. En cas de vent et de pluie, il ne vous protègera guère non plus, surtout si vous roulez à une certaine vitesse. Le vent aura en effet tendance à s'engouffrer sous la visière. Quant aux moucherons et autres moustiques, ils seront heureux de vous offrir un nouveau sourire de motard.

 

Si vous roulez sur autoroute ou sur des nationales la plupart du temps, il est donc préférable d'opter pour un casque intégral pour plus de sécurité. Si vous faites des petites balades en ville ou si vous roulez doucement, le casque jet reste un compromis agrément/sécurité acceptable.

 

Parmi les standards du marché, notons les excellents Arai SZ-R et Shoei J Cruise. Mais aussi le Astone DJ10, le HJC FG-Jet et le Shark Citycruiser.

 

 

 

 

Pour ceux qui souhaitent pouvoir disposer des avantages du Jet pour l'été et de la protection d'un intégral pour l'hiver, il y a aussi...  l̶e̶ ̶m̶o̶d̶u̶l̶a̶b̶l̶e̶  le transformable. C'est un casque Jet auquel on a greffé une mentonnière démontable, ce qui permet de le transformer rapidement en simili intégral. Il sera quand même moins solide et donc moins protecteur que ce dernier.

 

Parmi les pionniers de ce nouveau genre de casque, on trouvera les classiques Airoh, Nolan, mais aussi des marques plus jeunes comme DMD, Scorpion ou X-Lite. Le diaporama ci-dessous vous montre les casques transformables en configuration Jet puis Intégral.

 

 

 

 


Le casque demi-jet pour les petits scooters

 

 

 

Le casque demi-jet, comme son nom l'indique, est un casque jet (il est donc souvent référencé comme tel par les fabricants), mais un peu plus petit et plus léger, et donc encore moins protecteur. Pour bien comprendre la différence entre casque "Jet" et "Demi-Jet", voici les 2 modèles d'un même fabricant, en l'occurrence Nolan. Il n'y a pas matière à jouer aux 7 différences mais regardez la forme de la calotte et surtout la protection au niveau des joues et du cou.

 

Casque Jet Nolan N40.5 GT Casque demi-jet Nolan N21

 

Le casque demi-jet est plus rond et moins couvrant que le jet, que ce soit sur les joues, sur le visage et le cou. On réservera donc le demi-jet aux scooters de petites cylindrées et aux usages urbains.

 

Dans la catégorie décidément riche des casques Jet, il existe aussi des casques appelés mini-jet ou micro-jet. Personnellement, je ne sais pas trop faire de différence entre un demi-jet et un micro-jet (ce sont des demi-jet tous les deux) mais parait-il que le micro-jet est équipé d’un écran de protection de type « casque d’aviateur » et que le design de sa calotte extérieure a été amélioré.

 

N'étant pas un grand spécialiste de ces casques, je vous orienterai vers les grandes marques et fabricants de ce type de casque, comme AGV, Airoh, Caberg, HJC, Lazer, Nolan, Roof et Shark.

 

 

 

 


Le casque demi-jet vintage pour les customs et néo-rétros
 
Le demi-jet est aussi le casque néo-rétro idéal et il est donc très prisé des motards roulant en customs et néo-rétro.

 

 

 

Je ne vous refais pas le topo. Ces casques sont semblables aux demi-jets que nous venons de voir. Ce qui les caractérisent surtout, c'est leur look "vintage", à savoir une forme ronde, une finition plus léchée avec du cuir notamment et des peintures typée café racers ou bikers.

 

La mode étant au hipster et à la barbe, vous pourrez vous fabriquer un style de rebelle sans cause très facilement avec un casque vintage et un beau foulard.

 

 

 

Avouez que c'est quand même sympa, même si cela ne protège pas beaucoup, il faut bien le reconnaitre.

 

 

 

Je vous laisse admirer les plus beaux casques que j'ai réunis dans le diaporama ci-dessous.

 

Notons quand même l'atypique fabricant chinois Alex Guang, qui fabrique de très très beaux casques à des prix tout aussi exorbitants - car ce n'est pas parce que c'est Made in China que ce n'est pas cher, ainsi que les très beaux Astone, DMD et LS2.

 

 

 

 


Le casque de trail vintage pour les scramblers

 

Vous roulez en scrambler et faites un peu de off-road ? Vous ne pouvez pas rouler en moto rétro et vous balader avec un vulgaire casque "aventure". Non amis motards. Il existe des casques aventure vintage comme il existe des casques demi-jet vintage.

 

 

 

Voici donc une petite sélection des meilleurs casques pour scramblers, desert sled et autres trackers. Je vous renvoie à mon article sur les types de moto pour de plus amples détails sur ces motos d'un autre genre.

 

Je vous recommande particulièrement les superbes Bell Moto 3, DMD Oro 75 et Premier Trophy MX pour les scramblers et le Fuel Veldt Desert Race pour les trackers. Pour les inconditionnels de Shoei, notez que le japonais a récemment commis le Ex Zero.

 

 

 

 


Les casques de cross et d'enduro pour...le cross et l'enduro, ou la supermoto

 

Le casque de cross est un casque à part. Son usage route n'est pas recommandé pour les raisons suivantes : il n'est pas homologué comme intégral et la résistance de sa mentonnière est moindre. La visière est un piège à vent qui "arrache" facilement la tête dès les moyennes vitesses. Très ouvert, le casque cross ne protège ni du froid, ni des intempéries. Le casque cross moderne doit être utilisé avec des lunettes spécifiques. Ces dernières ne sont pas aussi pratiques que des écrans de casque, notamment lorsqu'il s'agit de les nettoyer en roulant. Les lunettes se rayent plus facilement et sont sujettes à condensation et à buée en usage routier.

 

 

Le choix en matière de casques tout terrain est beaucoup plus limité que celle pour moto de route. Mais il s'agit de casques pour un loisir particulier et pour la compétition. Je vous laisse donc choisir par vous-même, vous serez sans doute plus calé que moi dans ces disciplines.

 

Vous aurez e choix entre les généralistes Airoh, Arai, Alpinestars ou Shoei et les spécialistes tels que FOV et Hebo.

 

 

 


Les casques de trial...pour le trial

 

Autant le motocross peut encore se pratiquer en mode loisir, autant le trial est une compétition, avec ses codes et ses équipements bien spécifiques.

 

 

 

On retrouvera néanmoins le même type d'acteurs, comme Airoh, Arai et Shoei ou Hebo. N'étant pas spécialiste de la chose, je me garderai néanmoins de porter un quelconque jugement sur ces casques.

 

 

 

 

 

Conclusion

Voilà qui conclut ce petit (mais pas si petit que çà) panorama des différents types de casques, et avec quel type de moto les porter. Si vous connaissez d'autres types de casque ou avez un fabricant à recommander, n'hésitez pas à me laisser vos remarques et commentaires.

 

Enfin, n'oubliez pas de porter votre casque en toute circonstance, on ne sait jamais ce qui peut vous tomber sur la tête.

 

 

 

 


22/11/2020
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Poitrine de porc au miel et citron

 

Paris, le 10 octobre 2020

 

Cet été, comme tous les étés, j'ai profité de mon jardin et du soleil. J'ai donc notamment cuisiné dehors, sur barbecue. J'ai ainsi essayé une nouvelle recette de poitrine de porc. C'est plutôt une recette d'été mais elle se pratique aussi en automne avec un four.

 

Ingrédients

Pour 5 personnes

  • 10 tranches de poitrine de porc
  • 1/2 citron pressé
  • 1 cuillérée à café de gingembre moulu
  • 2 cuillérées à café de miel (au thym de préférence)
  • 1 bouquet de thym citron ou thym à défaut
  • 1 cuillérée à soupe d'huile d'olive
  • 1 pincée de sel et poivre du moulin
  • 1 pincée de piment d'espelette (optionnel)

 

La préparation

 

Pressez le 1/2 citron.

 

Dans un plat pour la marinade, mélangez huile d'olive, sel, poivre et jus de citron. Ajoutez le thym, le gingembre moulu, et le miel.

 

Déposez les tranches de poitrines de porc dans le plat et mélangez de telle sorte à ce que les tranches soient toutes bien enrobées de la marinade.

 

Couvrez d'un film alimentaire et laissez mariner toute la nuit ou à défaut 2 heures au réfrigérateur.

 

La cuisson

Faites griller au barbecue (avec des saucisses et des merguez bien sûr). A défaut au four à 200 C 30 min. Retorunez à mi-cuisson pour que les poitrines soient dorées de manière uniforme.

 

Le service

Servez accompagné de riz ou de pommes de terre et une ratatouille

 

 

 

 


15/10/2020
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Salade de lentilles

 

Paris, le 11 octobre 2020

 

L'avocat est un fruit riche en acides gras et en vitamines qui se déguste d'octobre à avril. C'est donc un légume d'hiver. Les principaux producteurs sont l'Espagne, la Grève et la France grâce à la Corse (la plus faible production), la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane , la Réunion  et Mayotte (de loin le plus gros producteur avec 608 tonnes/an). Loin derrière les géants mondiaux que sont Le Mexique (premier producteur mondial d'avocats), la République Dominicaine et le Pérou...

 

Les lentilles sont quant à elles des légumineuses qui se consomment essentiellement de novembre à février, en plein hiver aussi, mais qui se conservent parfaitement bien et qu'on peut donc cuisinner toute l'année.

 

Voici donc une recette de salade hivernale qui pourra égayer vos longues soirées, lorsque la salade verte se fera rare et miséreuse.


Ingrédients

Pour 4 personnes

  • Lentilles vertes (compter 2 verres par personne)
  • 3 petites tomates ou des tomates cerises (300 à 400 gr).
  • 1 avocat
  • 1 oignon nouveau ou une échalotte selon vos goûts
  • Basilic ciselé
  • Sel et poivre du moulin
  • Huile d'Olive et Vinaigre balsamique

 

 

La préparation et cuisson

 

Rincez les lentilles à l'eau froide. Il est inutile de les faire tremper.


Comptez 2 verres de lentilles pour 4 personnes et ajoutez trois fois leur volume d'eau froide non salée, soit 6 verres d'eau. Le sel fait durcir la peau des lentilles, on salera donc les lentilles après-coup.

 

Faire cuire les lentilles verte pendant 25 minutes. Rincez ensuite à l'eau froide pour couper la cuisson, les égoutter et laissez refroidir.

 

Si vous choississez d'utiliser d'autres lentilles, utilisez le tableau des temps de cuisson ci-dessous :

 

Type de lentilles Description Temps de cuisson
Lentilles vertes

La lentille verte est sans conteste la plus connue en France. C'est une légumineuse très riche en minéraux et en antioxydants.

Niveau gustatif, la lentille verte a un léger goût de noisette très appréciable.

25 mn
Lentilles Corail

La lentille corail  est très digeste ; très riche en fibres, il suffit de la combiner à du riz pour en faire un plat végétarien complet.

Sa texture étant plus "molle", elle éclate à la cuisson et se déguste volontiers en purée ou en potage.

15 mn

Lentilles noires Beluga

 

Originaire du Canada, la lentille noire Beluga est très riche en protéines et en fibres. Son petit goût de noisette en fait une légumineuse très appréciée des fins gourmets. Côté cuisson, il est généralement recommandé de mettre les lentilles dans 4 fois leur volume d'eau froide (au lieu de 3 pour les lentilles vertes) 25 mn

Lentilles blondes

Les lentilles blondes, très semblables aux lentilles corail, sont plus moelleuses et plus sucrées que les lentilles vertes. 30 mn

 

 

Pendant ce temps, laver les tomates et coupez les en dés ainsi que l'avocat qu'il faudra arroser de jus de citron ou de vinaigre afin qu'il ne s'oxyde pas. Si vous avez opté pour des tomates cerises, coupez les en 2 tout simplement.

 

Hachez finement les feuilles de basilic. Vous pouvez aussi utiliser du basilic surgelé (surtout en l'automne et en hiver). Ciselez l'oignon nouveau ou l'échalotte.

 

Préparez une vinaigrette avec le sel, le poivre, l'huile d'olive et le vinaigre balsamique.

 

Le service

Dans un saladier, mélangez les lentilles et les dés de tomates. Rectifiez l'assaisonnement. N'oubliez pas que vous n'avez pas salé les lentilles à la cuisson.

 

Parsemez ensuite le tout avec les dés d'avocat, l'oignon nouveau et le basilic. Bon appétit...

 

 

 

 

 


11/10/2020
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Les différents types de motos - Partie II

Paris, le 7 septembre 2020

 

 

Dans la partie I, j'ai rebalayé tous les styles classiques et grand public de la moto. Du roadster à la Custom en passant par les Trails et autres Motocross. Dans cette partie II, j'aborde des styles plus personnalisés et sans doute plus confidentiels.

 

Partie II : les styles plus personnels

 

1 - Les néo-rétros

2 - Les Café Racers et Brat Style

3 - Les Scramblers et Trackers 

 

4 - Les Trikes, side-cars et autres 3-roues

5 - Les motos à 4 roues

 

 

Partie II : les styles plus personnels

Cette partie est essentiellement consacrée aux motos préparées. Je commence néanmoins par une catégorie appelée néo-rétro, qui mélange 3 éléments clés : le modernisme de l'électronique et de l'injection (d'où le côté néo), le look vintage des anciennes motos (d'où le côté rétro) et la personnalisation propres aux Customs.

 

1 - Les Néo-Rétros

Si vous vous en souvenez, j'avais déjà consacré un article complet aux néo-rétros. Il date un peu mais le marché n'a pas sensiblement évolué depuis. Les constructeurs baptisent cette gamme Héritage, Classic ou encore Vintage...

 

Cette mode du rétro surfe sur une certaine nostalgie. Forcément, c'était mieux avant ! Elle ne touche pas que les motos d'ailleurs, mais aussi les voituresd.  On a ainsi vu renaître la Fiat 500, la Mini Coopers ou encore la Volkswagen Coccinelle et la Renault Alpine A110.

 

Le néo-rétro (ou modern classic en anglais), donc, désigne une moto à la mécanique et aux technologies modernes (comprenez un moteur aux normes Euro et avec beaucoup d'électronique) associées à un design qui renvoie à une époque donnée, celle de l'âge d'or de la catégorie de la moto en question. La réinterprétation des productions est cependant très variable d'une marque à l'autre. On trouvera donc tous les styles et plus ou moins d'électronique dans la mécanique.

 

 

Les modèles les plus emblématiques de la moto rétro sont la Triumph Bonneville T120, la Kawasaki w800, la Norton Commando et la Royal Enfield Bullet 500. Mais on pourra aussi citer la BMW R Nine T, qui a relancé la mode à grande échelle, ou ceux qui ont suivi la mode comme Husqvarna avec leurs très réussies Vitpilen et Svartpilen, ou Yamaha avec leur SCR 950 ou les omniprésentes MT-07 et MT-09 mises à toutes les sauces avec les versions XSR 700 et 900 (On aura ainsi usé de la MT du roadster au GT-Sport en passant par le rétro).

 

 

 

 

 

 

Les néo-rétros répondent à de multiples besoins, et c'est peut-être là la raison de leur succès. Ce sont des motos "sages" qui privilégient lesthétique à la performance. Un peu comme les motos "Customs", mais en moins bling-bling, moins ostentatoire. Mais elles jouent aussi la carte "nostalgie" à fond. Leur allure est calquée sur d'anciens modèles à succès que beaucoup regrettent et rêvent de voir renaître.

 

Mais contrairement à une réelle rétro, qui vient avec son lot de pannes mécaniques et de manque de pièces détachées, la néo-rétro n'offre que du plaisir. Leur conception moderne leur permet de rouler vite et loin, comme le ferait un roadster, le tout avec un meilleur confort et une meilleure tenue de route qu'une moto classique.

 

Mais surtout, celui qui roule en néo-rétro a envie de rouler différemment des autres. Une différence qu’il peut cultiver par l’éclectisme et la multitude de l’offre, composée de plusieurs sous-catégories, comme les Café Racers, Bratstyles, Scramblers et autres Street-Trackers que je vous présente juste après.

 

 

2 - Les Café Racers et Bratstyles

Les Café Racers

 

Le café racer désigne généralement une moto monoplace au style rétro, possédant un guidon bas (deux guidons bracelets), et très peu voire aucun carénage ;

 

Le terme "Café Racer" est né en Angleterre dans les années 60. De jeunes motards "rebelles" (pléonasme diront certains) se lançaient un simple défi : Faire l'aller-retour entre 2 cafés, le tout avant que le juke-box ne finisse de jouer la chanson lancée à leur départ. Cette pratique est surnommée "record-race".

 

Pour aller le plus vite possible, ces jeunes anglais ont alors allégé (et donc personnalisé) leurs motos. Toutes les pièces inutiles de confort ont été enlevées (un peu comme les Bobbers dont je vous ai parlés dans la première partie, mais les Bobbers n'ont pas vocation à faire des courses) et les moteurs préparés de sorte à gagner en puissance.

 

Un Café Racer est donc une moto légère et épurée. Ses signes distinctifs sont : une selle coque monoplace, des guidons bracelets, des commandes reculées pour une position sportive, un phare rond avec ou sans tête de fourche rétro et peu de carénage.

 

Le café racer est avant tout une affaire de préparateurs spécialisés, mais il existe aujourd'hui une offre industrielle avec une certaine personnalisation. La plupart des constructeurs ont simplement adapté leurs néo-rétros en intégrant une tête de fourche façon rétro (voir celle de la R Nine T par exemple) et une selle coque, comme on peut le voir sur la Kawasaki Z900 RS version café racer. Les plus belles productions restent encore pour moi celles de Norton.

 

 

 

 

Aujourd’hui, la vitesse n’est plus véritablement recherchée comme à l'origine. Il s’agit surtout de personnaliser sa moto en y mettant sa patte. Posséder une moto unique, avec un look bien à soi et une âme vintage, voici ce qu’est l’esprit Café Racer. Même s'il est possible d'acheter un café racer chez un  constructeur, le mieux reste encore de passer par un préparateur spécialisé.

 

Pour préparer un café racer, il faut donc une base. A savoir une moto vintage que l'on va transformer. Les meilleures bases (qui sont souvent utilisées par les préparateurs) sont les Honda série CB (CB550, 650 et 750), la BMW série R (R80, 90, 100), la Yamaha série XS (XS650, 750 et 850) et Virago, la Kawasaki série Z (les anciennes 650 notamment), la Honda CX500 ou la Suzuki LS650 (Savage). Les transformations sont souvent spectaculaires et toujours uniques, comme on peut le voir ci-dessous.

 

 

Transformation Honda CB550 Transformation BMW R80

 

 

Les Brat Style

 

 

Le saviez-vous ? Le terme "Brat style" ou tout simplement "Brat" trouve ses origines dans un magasin de moto de Tokyo, au Japon, géré par Go Takamine et nommé "Brat Style". Takamine a développé, au travers de ses préparations, un design tout particulier, design qui a été ensuite repris et imité à travers le monde entier. Le nom propre de ce magasin, "Brat Style", est ainsi devenu un terme générique désignant une moto préparée selon ces codes, un peu comme les marques Frigidaire (pour réfrigérateur), Kleenex (pour mouchoir) ou Klaxon (pour avertisseur sonore).

 

Il n'existe pas de définition précise de ce design. Tout au plus peut-on dire que c'est une préparation très proche de celle du café racer, avec une selle plate et souvent raccourcie. La selle adopte la ligne d'un skateboard ou d'une banane. La moto est rabaissée et équipée de pneus surdimensionnés (façon Scrambler), d’une belle ligne d’échappement (mais ce n'est pas propre aux Brat) et d’un guidon rehaussé, clairement moins sportif mais tellement plus cool et confortable qu’un Café racer.

 

Le Brat Style se crée donc en mêlant beaucoup de café racer avec une pointe de Scrambler pour les pneus et une touche de Tracker, pour le guidon haut, deux styles dont je vous parle juste après. Pour bien comprendre la différence entre une moto Café Racer et une Brat Style, voici une Triumph Bonneville transformée en Café Racer et la même transformée en Brat Style.

 

 

Bonneville d'origine Bonneville Café Racer Bonneville Brat Style

 

 

On peut voir que le Café racer adopte la tête de fourche, un guidon bas et la selle coque, tandis que la Brat Style adopte un guidon plus haut et une selle plate. Le préparateur (Moto Tamarit) n'a pas changé les pneus et c'est sans doute ce qui manque pour un vrai Brat Style abouti mais le principal y est et l'idée ici est surtout de vous monter les différences entre Néo-rétro, Café Racer et Brat Style.

 

Voici maintenant quelques préparations typiques du Brat Style, avec selle plate façon skate board, guidon relevé, ligne d'échappement retravaillée et pneus larges façon Scrambler ou Tracker :

 

 

Evidemment, les mélanges étant permis, on trouvera des préparations adoptant la selle plate du Brat Style et le guidon plat du café racer. Comme cette Honda ci-dessous. La taille des pneus fait pencher la balance côté Brat Style mais le guidon reste celui d'un café racer.

 

 

 

 

Les Café Racers et Brat Style s'adressent aux puristes qui aiment les motos préparées, qui ne recherchent pas forcément le confort et la vitesse, mais la simplicité et le style d’une sportive vintage remise au goût du jour.

 

Il est bien sûr possible d'acquérir des motos typées Café Racers issues des chaînes de montage des principaux constructeurs mais la meilleure façon de procéder reste encore de passer par un préparateur spécialisé, tels que Blitz Motorcycles ou Le French Atelier. Mon propos n'est néanmoins pas de vous donner une liste des meilleurs préparateurs. Il vaut mieux faire une recherche selon la marque de la moto que vous voulez préparer et votre région de résidence.

 

 

3 - Les Scramblers et Trackers

 

Les Scramblers

 

Si les Café Racers sont nés dans l'Angleterre des années 60, les Scramblers sont quant à eux nés dans les années 20. L'Angleterre de l'époque est fan de courses motorisées. Elle organise alors de nombreux "trials". Ces courses n'ont rien à voir avec les compétitions modernes d'aujourd'hui telles que j'ai pu les décrire dans la partie I.

 

Il ne s'agit pas en effet de jouer à l'équilibriste dans une course d'obstacles mais d'aller d'un point A à un point B, le plus vite possible, en prenant des libertés avec l'itinéraire. Comprenez en sortant de la route. Il fallait donc des motos sachant aller aussi vite sur route que sur dans les chemins.

 

Un scrambler, c'est donc un échappement plus haut pour gagner en garde au sol et surtout ne pas le détruire bêtement sur le premier caillou venu, un moteur avec plus de couple que de puissance, une moto simple et légère parce qu'elle peut finir dans un fourré ou dans un fossé et qu'il va falloir la remonter voire la réparer rapidement, un petit réservoir parce que si la course est amusante, elle ne dure pas longtemps, une grille de protection pour le phare et des pneus tout-terrain (TT), pour passer dans la gadoue.

 

 

Il existe donc 2 manières de créer un scrambler : prendre une "routière rétro" et la transformer pour lui permettre de faire un peu de tout-terrain, ou à l'inverse prendre un Trail au look rétro et le transformer pour le rendre plus sportif. Car au final, les Scramblers sont aux Trails ce que la néo-rétro est au roadster.

 

Parmi les Scramblers du marché, on pourra citer la BMW R Nine T scrambler, les Ducati Scrambler 800 et 1100, la Mash 400 Scrambler, la Moto Guzzi Scrambler, les Norton Atlas Ranger et Nomad, la Triumph Scrambler 1200 et la Yamaha SCR950 Scrambler. Ces motos, en dehors de la Ducati 800, trahissent légèrement le style Scramblers par leur poids et leurs cylindrées, mais on leur pardonnera volontier...

 

 

 

Les Scramblers "Desert Sleds"

 

Il existe une variante à la catégorie Scrambler, la « desert sled », destinée à rouler dans les étendues désertiques du Nevada, de la péninsule de basse Californie mexicaine (Baja)  ou dans la Sierra Madre .

 

La Desert Sled est équipée d’un imposant pare-pierre protégeant le bas moteur. Car le Le terme « sled » viendrait de la contraction de « Skid Plate » soit sabot-moteur ou de la forme de ce dernier qui ressemble à une luge (« sled » en anglais).

 

 

Une Desert Sled, c'est donc une moto du type scrambler, d'une cylindrée généralement supérieure à 650 cm3 (de nos jours), équipée de pneus à crampons, d'un sabot moteur de protection, d'un guidon d'enduro, d'une tête de fourche constituée d'un plaque à numéro (comme les trackers ci-dessous) ou d'un phare grillagé, et d'un échappement haut comme le scrambler.

 

Elle a souvent un réservoir d'essence plus grand qu'un scrambler ou qu'un enduro comparable et n'a pas les carénages et le pare-brise d'un Trail.

 

Ci-dessous, vous pouvez comparer la Ducati Scrambler et sa version Desert Sled (sans sabot moteur, mon dieu quelle hérésie !) 

 

 

Autres exemples de péparation "Desert Sled", sur la base d'une Triumph Bonneville. Sur la première photo, on retrouve les pneux à crampon du scrambler, mais l'échappement n'est pas assez haut et il manque le sabot. Notez la tête de fourche avec la plaque à numéro que l'on retrouve également sur le côté, comme sur un tracker.

 

Sur la seconde photo, on retrouve les pneux à crampon du scrambler, ainsi que l'échappement haut et  le fameux sabot moteur en forme de luge. La fourche s'orne d'un phare grillagé pour protéger le phare.

 

 

 

 

Les Trackers

 

Les Trackers font référence aux courses américaines sur pistes en terre battue nommées Dirt Track des années 30. Les pilotes de Dirt Track, amoureux de leur moto, ont décidé de les transformer pour les conduire sur route dans la rue d’où le nom de Street-Tracker. Ils ont donc ajouté des phares, des rétroviseurs, un klaxon et un frein avant dont elles étaient totalement dépourvues.

 

Les Trackers se composent généralement d’un petit réservoir, d’un guidon large et courbé vers le pilote, de grandes jantes à rayons, d’une plaque à numéro en guise de tête de fourche et pour finir d’une selle coque monoplace très fine comme en témoigne la célèbre Harley-Davidson XR750 (cf. image ci-dessous).

 

 

 

Autre exemple typique de tracker : une préparation à base de Royal Enfield Interceptor 650. On remarquera la plaque à numéro en guise de tête de fourche, plaque que l'on retrouve également sur le coté, le guidon haut courbé vers le pilote et la selle coque très fine.

 

 

 

Le style Street-Tracker s’inspire donc de ces motos de course de l’époque. Voici une version Street-Tracker de la même Royal Enfield Interceptor 650. La selle adopte plutôt le style rétro que tracker (encore un mélange des genres), et un phare remplace la plaque à numéro, mais on reconnait toujours le fameux guidon recourbé et les roues à rayons.

 

 

Voici encore 2 beaux exemples de préparation dans le pur style Street-Tracker, à base de Honda cette fois-ci:

 

 

Notons enfin que Mash propose une Street-Tracker de série, la bien nommée "Dirt Track 650" :

 

 

 

 

 

Les Scramblers sont des motos rétros, conçues à l'origine pour la course et sachant faire un peu de off-road. Bien que les Scramblers ne soient plus forcément destinés aux chemins boueux, leur style rétro et agressif, ainsi que leurs pneus à crampons séduisent toujours énormément.

 

Les Street-Trackers seront plus adaptés aux amoureux des mono ou bicylindres avec du couple, à position droite, aux lignes très fines et épurées. La Street-Tracker est en effet plus légère qu'un Café Racer et moins puissante qu'un Scrambler. Sa simplicité et son petit côté moto de course de drift avec ses plaques à numéros plaira aux motards esthètes.

 

 

 

Partie II : les styles plus personnels

 

1 - Les néo-rétros

2 - Les Café Racers et Brat Style

3 - Les Scramblers et Trackers 

 

4 - Les Trikes, side-cars et autres 3-roues

5 - Les motos à 4 roues

 

 

4 - Les Trikes, side-cars et autres 3 roues

Les Trikes
 

Le terme original anglophone est une abréviation de tricycle et bike. Un Trike est donc un cycle motorisé à trois roues symétriques, une sorte d'engin hybride à trois roues, mi-motocyclette/mi-automobile. Ces engins sont soit conçus comme des originaux (Typiquement la Harley-Davidson Tri-Glide ou le Rewaco Grand Tourer et ses 2 places à l'arrière) ou dérivés d'une moto de série (moto-trikes).

 

Harley-Davidson CVO Tri Glide

 

Rewaco Grand Tourer

 

La Honda Goldwing GL 1800 est un exemple de moto-trike, c'est à dire un Trike dérivé d'une moto de série.

 

 

 

On trouvera aussi des Trikes originaux tels que les BRP Can-Am Spyder ou Ryker : les deux roues sont positionnées à l'avant, contrairement au Trike traditionnel. On conserve le plaisir de rouler à l'air libre, comme les autres motos, mais la sécurité est améliorée par l'ajout d'une roue avant.

 

 

 

 

Les side-cars

 

Un side-car est une motocyclette pourvue d'une troisième roue latérale (à droite ou à gauche), permettant d'ajouter un « panier », généralement destiné à héberger un ou plusieurs passagers.

 

Comme le Trike, le side-car réunit les avantages de la moto et de la voiture (sensation de liberté lié à la circulation à l'air libre, stabilité, etc.), mais également les inconvénients (circulation, stationnement, manque de protection contre les intempéries, capacité de bagages réduits, etc.).

 

On trouvera essentiellement des préparations ou occasions, comme ces belles personnalisations à base de BMW R Nine T. Ou encore cette IndianScout préparé par Riva, qui construit d'habitude des bateaux.

 

 

 

Mais chose assez rare, vous pouvez aussi acquérir des side-cars neufs de la marque Ural (prononcez Oural). Ils nous viennent droit de Sibérie. C'est un peu la Traban du side-car. La moto est neuve mais la technologie est antédiluvienne.

 

 

 

Les Scooters à 3 roues

 

Je les mentionne au passage mais cette partie II est dédiée aux motos aux styles plus confidentiels et plus personnalisés, pas aux productions de grande série. On trouvera aussi cette bizzarerie qu'est la moto à 3 roues de Yamaha, la Niken. Un truc qui pèse une tonne et donc sous-motorisé, car basé sur la MT-09 (encore elle) mais qui facilite grandement les prises d'angle et donne donc du plaisir en virage.

 

 

 

Les motos à trois roues sont faits - mais cet avis n'engage que moi - pour des gens qui ont envie de vivre les sensations de la moto, mais avec d'avantage de sécurité et de confort (sauf peut-être pour le side-car, vraiment compliqué à conduire).

 

5 - Les motos à 4 roues

Pour finir en beauté ce panorama,  soyons fous ! Rajoutons encore une roue à nos tricycles, ce qui nous donne des quadricycles.

 

Le quad, ou quadricycle, est un cycle à moteur non couvert, tout-terrain, monoplace ou biplace à quatre roues. En Amérique du Nord, on utilise le sigle ATV, abréviation de All-Terrain Vehicule pour désigner les quads. Il est aussi connu familièrement sous le nom de « quatre-roues ».

 

Initialement à vocation utilitaire, le quad est de plus en plus employé comme véhicule tout-terrain de loisir, car sa facilité de conduite en fait un véhicule accessible à tous pour la balade sur les chemins. Il y a aussi de grandes compétitions en quad dans plusieurs classes dont le supermotard, le cross et enduro.

 

 

Pas sûr qu'on soit encore sur une moto, mais bon... Il faut bien de tout pour faire un monde. Alors quoi que vous chevauchiez, je vous souhaite une bonne route.

 

Et n'oubliez pas : quelle que soit la modification que vous apporterez à votre moto, elle doit rester homologuée.

 

 

 

 

 

 


23/09/2020
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Les différents types de motos - Partie I

 

 

 

 

Paris, le 30 août 2020

 

J'ai passé mon permis moto il y a fort fort longtemps. L'épreuve théorique du permis moto contenait une interrogation orale portant sur le contenu de l'une des 20 fiches à connaître par coeur. Notez que depuis 2013, il n'y a plus que 12 fiches simplifiée à apprendre... Le niveau intellectuel baisse incontestablement (rassurez-vous, c'est de l'humour, car je trouve que cela va dans le bon sens pour une fois).

 

La fiche n° 5 traitait du choix de la moto. On y apprenait ainsi qu'il existait 6 types de motos. Je cite la fiche :

 

  1. Les utilitaires de petites et moyennes cylindrées. Economiques, robustes, le meilleur rapport qualité prix
  2. Les Tourismes de moyennes et grosses cylindrées. Conçues pour les longs trajets ; Confortables, bien équipées ; Pour la route et l'autoroute ; Prix élevé.
  3. Les trails de petites et moyennes cylindrées ; Passe-partout, maniables, légères, robustes. Confort inférieur aux Tourismes. Prix inférieurs aux Tourismes. Marché important
  4. Les Sportives. Très puissantes ; Utilisées sur circuit, équipement et commandes spéciales, difficiles à conduire en ville ; Peu adaptées au duo et au transport de bagages ; Chères à l’achat et à l’entretien.
  5. Les Customs utilitaire ou tourisme selon cylindrée ; Esthétique différente ; Look et confort prioritaires.
  6. Les Trial, Enduro, CrossLoisirs (Moto verte ou compétition)


Cette fiche était censée nous permettre de mieux choisir notre première moto, en fonction de nos préférences, morphologie et expérience, mais surtout de nos usages et de notre budget. Mais quand on regarde l'offre des constructeurs et le marché, on s'aperçoit finalement qu'il existe bien plus que ces fameux six types de motos et de motards. Et surtout que quasiment personne ne parle d'utilitaires... Quel vilain mot pour une moto.

 

Voici donc un petit récapitulatifs des différents types ou styles de motos. Du roadster le plus courant au Brat le plus rare. Histoire d'ouvrir les chakras et le champ des possibles. J'ai divisé l'article en 2 parties, la première traitant des standards (sportives, roadsters, routières, etc.), la seconde étant dédiées aux styles néo-rétros et autres raretés. Les connaisseurs pourront donc aller directement en partie 2 s'ils le souhaitent.

 

Partie I : les standards du marché

 

1 - Les sportives

2 - Les roadsters

3 - Les routières

4 - Les sport-GT

5 - Les trails

6 - Les enduros et motocross

7 - Les customs

 

Partie I : les standards du marché

1 - Les sportives, super-sportives et hyper-sportives

Une moto de sport, ce n'est pas une moto de route. C'est un engin développé pour aller le plus vite possible. Sur circuit évidemment. C'est une moto de course. La course ne se limite d'ailleurs pas à la catégorie reine, le Moto GP, mais aussi au moto 2, moto 3, Superbike... A partir de cette moto, les constructeurs vont dériver un engin qui pourra rouler sur route en étant homologué.

 

Une sportive, c'est donc un modèle dérivé des motos utilisées en compétition de vitesse. En fonction des performances de leurs machines, certains constructeurs parleront de supersportives (les 600 cm3 typiquement, voire d'hyper-sportives (les 1000 et plus cm3). Kawasaki classe donc sa H2R de 326 chevaux et 400 km/h de vitesse de pointe comme une hyper-sportive, bien loin de sa super-sportive la plus célèbre, la ZX-10R, ses 203 chevaux et ses 310 km/h.

 

Parmi donc les meilleures sportives, on pourra donc citer, sans être exhaustif, l'Aprilia RSV4 1100 Factory, la BMW S1000RR HP2, la Ducati Panigale V4, la Honda CBR1000 RR-R (une moto qui ne manque pas d'r, comme qui dirait), la Kawasaki ZX-10R, la suzuki GSXR 1000-R et la Yamaha R1M.

 

 

 

KTM ne dispose que de "petites" cylindrées dans cette catégorie, depuis le retrait de la RC8 (qui date de 2008 quand même) et Triumph Motorcycle a annoncé pour 2021 sa nouvelle Daytona 765, issue de la catégorie Moto2 que le constructeur britannique équipe cette année. C'est donc une catégorie vivante car c'est un peu la vitrine de chaque constructeur.

 

Les sportives, ce sont donc des motos taillées pour la performance, avec un usage exclusif sur route et sur circuit. Elles sont donc carénées pour un meilleur aérodynamisme, mais la performance se fait au détriment du confort, minimaliste. La selle est de bois et la position basculée vers l'avant fait travailler les poignets.

 

Elles sont destinées à des motards confirmés (surtout les grosses cylindrées) férus de vitesse et capables de "poser" le genou voire le coude. Car ce sont souvent des motos exigeantes, la maîtrise de la puissance restant le principal problème, malgré le renfort de l'électronique.

 

Sans compter sur le fait que vous avez une probabilité maximale de perdre vos points et votre permis rapidement.

 

 

2 - Les roadsters

On les appelle aussi "Naked" ou "Street Bike". C'est la catégorie reine de la moto en France. Comprendre, c'est le type de moto qui se vend le plus. C'est d'ailleurs sur ce type de moto que l'on fait ses premières armes en moto-école. Fut une époque, on ne trouvait que des Kawasaki ER-5N puis ER-6N. Avec un N pour Naked ou Nu, par opposition à Fairing (Carénage).

 

D'où vient ce terme de Naked ? L'histoire veut qu'un jour, des ingénieurs aient eu l'idée de dépouiller une sportive de son carénage, afin de réduire la moto à son essence même : un cadre, un gros moteur pour de grosses sensations et surtout un coût de fabrication bien inférieure à celui d'une sportive.

 

Pour réduire les coûts, la recette est simple : il faut un bloc moteur bien éprouvé (et bien amorti aussi), issu de la compétition, qui a montré sa résistance et ses performances, mais que l'on va sensiblement remanier pour adoucir son caractère et le rendre plus souple à bas régime. Et puis ne rien rajouter d'autre...à part un cadre peut-être.

 

La position de conduite devient plus facile, avec un guidon relevé plutôt que des demi-bracelets comme sur une sportive. Mais le confort reste assez spartiate. Tout au plus le duo sera-t-il plus facile grâce à une selle plus généreuse (et encore), mais la protection sera moindre, vu que la moto est "nue". L'absence de carénage exposera le motard à la pression du vent et aux intempéries, ce qui le fatiguera vite, malgré l'éventuelle et optionnelle présence d'une bulle ou d'un saute-vent (plus pour l'aérodynamisme et l'esthétisme que la protection du motard) ou d'une tête de fourche (petit carénage).

 

Parmi les meilleurs roadsters, on pourra donc retenir, toujours de manière subjective, l'Aprilia Tuono V4 1100 (une dérivée de la RSV4), les BMW S1000R (dérivée de la S1000RR) et R1250R, les Ducati Monster 1200 (qui existe aussi en version 600 et 800) et Streetfighter v4, les Honda CB500F et CB1000R, les Kawasaki ZX650 (qui succède à la ER-6N) et Z900 (qui succède à la terrible Z750 et Z800), les Suzuki GSX-S 750 et 1000 et les Yamaha MT-07 (moteur bicylindres), MT-09 (moteur trois cylindres comme la street triple), MT-10 (moteur quatre cylindres issu de la R1). Et j'en oublie plein d'autres vu que l'offre est pléthorique.

 

 

 

C'est une moto avant tout destinée à une utilisation urbaine (d'où son autre petit surnom, Street Bike), même si elle se prête également à de courts trajets routiers. C'est avant tout une moto faite pour le fun : elle accélère fort grâce à son moteur coupleux et elle offre une belle vivacité qui permet d'être à la fois à l'aise en ville mais aussi dans les virages des départementales.

 

Elles s'adressent tant à des motards débutants (ils existent des versions A2 sur la plupart des petites ou moyennes cylindrées) qu'à des pilotes confirmés (surtout les grosses cylindrées), plutôt urbains mais qui peuvent sortir sur les petites routes viroleuses de nos campagnes.

 

Son manque de protection vous empêchera de faire de trop grosses pointes de vitesse, préservant ainsi votre permis. Oubliez aussi les longs voyages. La plupart ne disposent pas d'équipements (valises et top cases) et le confort est somme toute médiocre.

 

 

3 - Les Routières, GT et autres Baggers

Les routières et GT

On les appelle GT, comme Grand Tourisme, ou encore Tourer, qui veut tout bêtement dire routière en anglais... Les routières portent bien leur nom. Elles sont faites pour tailler la route.

 

La routière est conçue pour les longs trajets sur toute et autoroute ; Elle privilégie donc logiquement le confort de conduite grâce à un carénage plus ou moins enveloppant destiné à protéger du vent et des intempéries et une position de conduite proche de la verticale pour permettre de conserver le dos droit, les bras tendus et les jambes dépliées.

 

Les motos routières peuvent accueillir sans problème et parfois de manière royale un passager ainsi qu'une généreuse bagagerie (top case, valises ou sacoches latérales, sacoche de réservoir, etc.).  Elles sont dotées d'un réservoir permettant une autonomie de plusieurs centaines de kilomètres. Ce qui ne veut rien dire en soit, je vous l'accorde, mais à titre d'exemple, la BMW R1250RT dispose d'environ 550 km d'autonomie, soit 200 km de plus que mon roadster, ce qui est loin d'être négligeable.

 

Les reines de la catégorie routière sont les BMW F800 GT, R1250RT, K1600 GTL, déclinée aussi en version Grand America et en version Bagger (je vous parle de ce style juste après), la Honda Goldwing GL1800 et sa version Bagger, la Yamaha FJR 1300 malheureusement en fin de vie, que d'aucun qualifierai de sport-GT de par son look sportif, mais qui est une pure routière selon mes critères (encombrement, agilité).

 

A noter que les Honda Deauville et Pan European 1300 ST ont disparu du catalogue du constructeur nippon, ce qui crée un sacré trou dans la catégorie.

 

Les Baggers

 

Le style Bagger est un mélange de Custom et de Routières. Je ne vous ai pas encore parler des customs mais en bref, c'est un type représenté par Harley Davidson. La question pourrait donc se poser de savoir s'il faut ranger les Baggers plutôt avec les Customs ou plutôt avec les routières. Le style ayant été introduit par les américains avec les Harley Davidson Street Glide et autres Indian Chieftaine ou Challenger, qu'on rangerait dans la catégorie Custom en France, la réponse pourrait donc être "Customs".

 

Mais si l'on regarde les dernières productions nippone et bavaroise, le Bagger européen semble en fait plus proche de la GT que du Custom. Le style bagger s'obtient en effet à partir d'une GT (K1600 pour BMW, Goldwing pour Honda) en raccourcissant le pare-brise et en allégeant l’arrière qui devient remarquablement plongeant.

 

 

 

 

C'est une moto faite pour la route. Son poids et son encombrement (surtout avec des valides) peuvent par contre être handicapant pour se déplacer en ville, surtout lorsqu'il s'agit de manoeuvrer dans un mouchoir de poche, de faire du remonte file ou encore plus simplement de se garer sur un emplacement deux roues. Il vaut mieux privilégier dans ce cas les scooters ou les roadsters.

 

Elles s'adressent plutôt à des motards confirmés car elles sont lourdes et difficiles à manoeuvrer à l'arrêt. Et 80% des chutes se font à l'arrêt ou à très basse vitesse (si, si : dans ces conditions, seule la gestion du point d'équilibre de la moto vous prémunit de la chute). Impossible par exemple de faire marche arrière avec une 1250 RT, compte-tenu de son poids, si vous vous êtes engagés ou garés dans une pente en marche avant (une erreur de débutant justement).

 

Et le confort, c'est plutôt une préoccupation qui vient avec l'âge... En tout cas, c'est un besoin qui m'est venu en vieillissant. De là à dire que les routières sont des motos de vieux, je n'irai pas jusque-là. Les motards de la police et de la gendarmerie nationale en sont bien équipés. Mais disons que pour voyager, les jeunes préfèreront plutôt le côté sportif des sport-GT ou baroudeur des trails routiers.

 

 

Partie I : les standards du marché

 

1 - Les sportives

2 - Les roadsters

3 - Les routières

4 - Les sport-GT

5 - Les trails

6 - Les enduros et motocross

7 - Les customs

 

4 - Les sport-GT

Une moto Sport-GT essaie, comme son nom l'indique, de faire le grand écart entre sport et Grand Tourisme. Elle se veut à la fois dynamique et sportive, mais sans être aussi efficace et radicale qu'une vraie sportive), et confortable, mais sans être aussi douillette qu'une vraie routière.

 

Sur le papier, on a donc en théorie le meilleur des deux mondes. Dans la réalité, c'est un peu moins vrai. Ou de moins en moins vrai. Car les trails routiers offrent aujourd'hui de meilleures prestations en termes de confort et de polyvalence, leur permettant ainsi de rivaliser avec les routières. Sauf que ce sont des trails, avec un look et un parfum d'aventure qui font rêver les motards. Même si la plupart des possesseurs de trails ne feront jamais d'off-road, comme la plupart des propriétaires de S.UV. et autres gros 4x4 d'ailleurs.

 

Bref, la catégorie des sport-GT est en train de mourir tout doucement, même s'il subsiste quelques belles représentantes comme les BMW S1000 XR et R1250 RS, la Ducati SuperSport 939, la Honda VFR 800, les Kawasaki Z1000 SX et ZZ-R 1400, La KTM 1290 Super Duke GT et les Yamaha Tracer 700 et 900 ainsi que la MT-10 GT. On trouvera aussi l'indéfinissable Niken version GT.

 

A noter que BMW qui ne connait pas la catégorie Sport-GT (contrairement à Yamaha par exemple) classe donc la R1250 RS dans la catégorie sport, au même titre que la S1000 RR. Franchement, il semble difficile de mettre côte à côte cette dernière et la R 1250 RS, tellement la version carénée de la R1250 R reste pataude comparée à la l'hypersportive bavaroise.

 

De la même façon, BMW classe la S1000 XR dans la catégorie Trails, mais cette moto est tellement sportive de par ses gènes de S1000 RR que vouloir faire de l'off-road avec est impossible. Par contre, arsouiller comme à ses 20 ans avec un confort première classe, en S1000 XR, oui c'est possible.

 

Autre bizarrerie, Yamaha classe sa FJR 1300 en tant que sport-GT mais elle se positionnait vraiment comme une concurrente de la BMW R1200RT (la routière par excellence) et c'est ainsi qu'on la perçoit.

 

Enfin, pour ceux que cela chagrinerait, la Honda VFR 1200 n'a pas su trouver son public et a disparu du catalogue du constructeur nippon.

 

 

 

 

Le sport-GT est une catégorie hybride et donc plus difficile à cerner que les précédentes catégories. Elle n'existait pas d'ailleurs dans les fiches motos du permis A. On y trouve à la fois des sportives sur lesquelles on a fixé des valises et une tête de fourche/bulle (comme pour la Kawasaki Z1000SX, la Ducati SuperSport ou la KTM Superduke GT) et des sportives ou roadsters qu'on a adaptés avec des valises et des suspensions à grands débattements façon trail, comme la BMW S1000 XR ou les Yamaha tracer 700 et 900. Ces dernières ont d'ailleurs un look plus typé trail que sportives...preuve que le trail est en train de supplanter tout doucement le sport-GT tel que représenté par les Honda VFR.

 

Ce sont des motos qui s'adressent à toutes les catégories de motards, même si les dernières générations typées trail privilégient les grands gabarits (1,80m et plus) à cause de leur hauteur de selle. Elles offrent suffisamment de protections et d'équipements pour faire de la route et leur dynamisme ravira les plus sportifs des motards.

 

Néanmoins, c'est une catégorie vouée pour l'heure à s'éteindre (elle renaîtra de ses cendres un jour peut-être) et qui est petit à petit supplantée par les trails routiers. Vous pouvez néanmoins réagir sur ce dernier point en laissant des commentaires.

 

 

5 - Les trails et trails routiers

"L'adventure" c'est l'aventure nous diront les fans des Trails. Le trail est une moto capable d'évoluer aussi bien sur route qu'en tout-chemin. Après tout, "Trail" en anglais veut bien dire "chemin". Les trails sont des mots inspirés de l'enduro (voir la catégorie juste après) mais qui ont été transformés de façon à pouvoir faire aussi de la route.

 

Techniquement, un Trail se compose donc d'un châssis compact, des débattements de suspension plus importants que ceux d'une routière ou d'une sport-GT, d'un moteur simple mais coupleux et quelques accessoires indispensables comme le sabot moteur et les protège-mains. La position de conduite se voudra droite (on pourra même piloter debout) et le confort plutôt correct.

 

Au départ, le Trail ne dispose pas d'un gros moteur. C'est plutôt une petite cylindrée comme celle équipant l'enduro. Et puis est arrivé le Paris-Dakar : pour gagner le rallye à travers les dunes, il fallait aller plus vite que son concurrent et donc rajouter des canassons à son Trail et passer aux grosses cylindrées. Et cette course à la puissance s'est transposée chez le particulier. C'est ainsi que la BMW R 1250 GS (ou plutôt son équivalent de l'époque) est devenu la reine des Trails routiers.

 

Dans cette course à la puissance, nous avons donc les gros trails routiers comme la Ducati Multistrada (plus de 160 chevaux quand même), la KTM 1290 Super Adventure (une super Duke version Adventure, est-ce crédible ?), la Triumph Tiger 1200 (trop haute, trop lourde). Et puis nous avons des Trails qui restent dans la tradition du Trail, le pur, le dur, le vrai, comme la BMW F800 GS, les R1250 GS et GSA, la Honda Africa Twin (un vrai Trail), la Triumph Tiger 900, les Yamaha Ténéré 700 et Super Ténéré 1200.

 

On trouvera aussi quelques rétros comme la BMW R nine T Urban GS, la Mash X Ride 650, la Moto Guzzi V85 TT Travel ou encore la Royal Enfield Himalayan. J'aurais pu les classer dans la catégorie Rétros, mais leur caractère Trail l'emporte sans doute dans mon esprit.

 

 

 

Notez que Aprilia a retiré du marché son gros trail Caponord mais on espère bien les voir revenir en 2021...avec un vrai Trail.

 

 

Le Trail est comme le sport-GT une catégorie hybride, né du croisement entre un père Enduro et une mère routière, avec une prédominance des gènes Enduro. BMW règne sans partage depuis des années dans cette catégorie avec la R 1250 GS (au début c'était une R 80 GS). La plupart des Trails se sentent donc très à l'aise route et de l'autoroute, grâce à une bulle haute, des protège-mais et des valises dignes des grands aventuriers. Et ces mêmes Trails peuvent vous emmener hors des sentiers battus, grâce à leurs suspensions à grand débattement, des jantes à rayons et leur garde au sol surélevée.

 

Ce sont des motos qui s'adressent à toutes les catégories de motards, même si les grands gabarits (1,80m et plus) s'y sentiront plus à l'aise à cause de leur hauteur de selle (et leur poids pour certaines). Elles sont d'ailleurs disponibles dans de nombreuses cylindrées.

 

Le Trail, c'est le S.U.V de la moto. Polyvalente à souhait, plus qu'un sport-GT, elle est à l'aise en ville, sur la route et hors route. Leur côté sportif est certes moins affirmé que chez sur une sport-GT, mais il est remplacé par le parfum de l'aventure, celui du Rallye Paris-Dakar et autres traversées du désert. Et cela suffit à effacer le côté trop grand-papa des routières. Le motard peut donc continuer à rouler et à frimer sans problème métaphysique. Et peut même arsouiller sans trop de difficultés sur certaines "petits" Trails.

 

 

6 - Enduro, Motocross, Trial et Supermotards

Enduro, Motocross et Trial sont les trois principales disciplines de la moto tout-terrain (TT). Mais si elles ont en commun le fait d'être des compétitions tout-terrain (off-road), elles ont aussi des différences fondamentales.

 

Le supermotard est quant à elle une discipline un peu hybride, mêlant piste goudronnée et piste en terre.

 

L'Enduro et le Motocross

 

Epreuve d'Enduro Epreuve de Motocross

 

Comme son nom le suggère, l'enduro est une épreuve de régularité sur une longue durée (environs 5 ou 6h). Alors que le motocross reste une course de vitesse sur un circuit tout-terrain accidenté. 

 

Les motos d'Enduro, vues de l'extérieur, sont très semblables à celles du Motocross (cf. images ci-dessous), mais elles se reconnaissent à leurs équipements :  elles sont en effet équipées d’un phare (indispensable pour les tours de nuit par exemple), de clignotants, de feux arrière et d’une plaque d’immatriculation. Elles sont allégées et consolidées niveau moteur et partie cycle pour être plus performantes sur le terrain.

 

Enduro Yamaha WR450F Motocross Yamaha YZ450F

 

 

Les motos conçues spécialement pour le motocross sont dépourvues de tout accessoire superflu : rarement de démarreur électrique, jamais de rétroviseur ou de signalisation. Elles ne sont donc pas homologuées pour la route et il faudra donc les transporter en remorque jusqu'au terrain.

 

Côté moteur, la pratique du motocross demande davantage d’accélération et de reprise que sur de vitesse de pointe. Ces motos ont donc des rapports de boîte de vitesses plus courts que les motos d’enduro, qui ont à l'inverse plus d’allonge.

 

Côté suspensions, la pratique du motocross nécessitera des suspensions plus fermes, notamment pour les réceptions de saut. Alors qu'à l'inverse, les suspensions et la fourche d’une moto d'enduro seront plus souples, afin de pouvoir rouler sur les chemins et dans les bois.

 

Le Trial

 

Le trial consiste à franchir des obstacles naturels (rochers, talus, racines, etc.) ou artificiels (ceux qu'on voit dans les compétitions indoor, composés de trucs impossibles à franchir pour un motard normal). Le trial est un sport où la notion de vitesse n'intervient pas, seul un temps limite est imposé. Il faut juste franchir les obstacles, si possible sans poser le pied ou prendre appui.

 

 

Les Trials sont donc des motos aux dimensions réduites et très légères (moins de 70 kg, contre 110 kg pour une motocross 450, et 200 kg environ pour un roadster), pour faciliter le franchissement.

 

Côté moteur, on privilégiera le couple plutôt que la puissance, toujours pour franchir les obstacles, des rapports courts (et quelques longs pour les parcours interzones), pas de selle pour faciliter le placement du pilote, et des suspensions souples pour faciliter les déplacements.

 

 

Beta Evo 250 Factory Sherco 250 ST Racing

 

 

Le Supermotard

 

Enfin, le Supermotard désigne une discipline hybride. Les épreuves se déroulent en effet sur des circuits mêlant zones bitumées et piste en terre (70% de bitume et 30% de terre). Et ce qui fait le fun de cette discipline, c'est la glisse des motos sur la piste.

 

 

Les machines utilisées sont des motos légères conçues pour la pratique du tout-terrain. À l'origine il s'agissait de machines de trail ou de moto-cross (et c'est pourquoi je classe les supermotards dans la même catégorie) sur lesquelles étaient installées des jantes de 17 pouces avec des pneumatiques de route (au lieu des pneus à crampons). Les freins sont plus puissants - il faut freiner fort pour glisser - et les suspensions sont modifiées pour obtenir plus de dureté et plus de rigidité pour une meilleure adhérence sur le bitume, tout en conservant un peu de souplesse pour la partie terre, notamment pour les réceptions de sauts.

 

Comme pour les super et hypersport, on parlera de supermotard et d'hypermotard, en fonction de la puissance et de la cylindrée. Les principaux modèles sont les Aprilia Dorsoduro 900, La Beta Motard 125 (des spécialistes comme Megelli), la Ducati Hypermotard 950, la Honda CRF 400 Supermoto, Les Husqvarna 450 et 701 SM, leurs cousines autrichiennes depuis le rachat de Husqvarna par KTM, les 450 SMR et 690 SMC, les Megelli Motard 125M et 250M, la Suzuki DR Z400 (le meilleur rapport qualité prix de la catégorie), et une belle préparation australienne sur base de Yamaha MT-07, Yamaha étant encore absent de la catégorie.

 

 

 

Les tout-terrain sont des motos faites avant tout pour la compétition. A part les motos d'Enduro et les Supermotards, homologuées pour la route, vous ne pourrez donc pas rouler avec sur route. D'ailleurs, c'est difficile sans selle (cas des Trial).

 

Enduro et Motocross sont très proches en termes d'apparence, mais les différences essentielles se trouvent dans la mécanique, optimisée pour les deux styles de compétition. Quant au Trial, c'est vraiment un genre à part. Si vous voulez faire de la randonnée en forêt, optez plutôt pour la moto d'Enduro. Homologuée pour la route, vous n'aurez pas besoin de remorque pour vous déplacer.

 

Les supermotards sont des motos dérivées des Motocross ou Trails. Si vous hésitez entre trails et supermotard, prenez un trail. C'est moins exigeant et surtout beaucoup moins couteux en entretien. Evidemment, les fans de supermotards vous diront que c'est moins fun, car un trail ne fera pas de glisse comme un supermotard, mais un Trail saura aller là où un supermotard n'ira pas. Tout dépend donc de vos goûts et aptitudes.

 

 

 

7 - Les Customs, Cruisers, Bobbers et autres Choppers

Le terme Custom vient de l'anglais customization, qui veut dire "personnalisation. Il fait donc logiquement référence aux motos qui ont été personnalisées sur le plan technique et/ou esthétique. Stricto sensu, une moto de type "Café Racer" est donc une moto Custom.

 

Sauf que dans cet univers de la "customization", 95% des propriétaires de Harley-Davidson personnalisent leur moto. Et le terme a donc évolué dans sa signification en France pour progressivement designer le style typique des motos américaines, plein de chrome et équipés de gros moteurs en V bien bruyants, que les américains appellent de leur côté cruiser ou powercruiser. Les "Customs" en France, ce sont donc avant tout les Harley Davidson et les Indian Motorcycle.

 

Sachant que Harley propose bien sûr une gamme assez large, allant des roadsters aux routières GT en passant par les "cruisers".

 

Le Custom et Cruiser

 

 

Le "cruiser", c'est le bateau de croisière. Mais ça c'est pour les bateaux. Pour les motos, le cruiser est avant tout fait pour rouler sur les routes rectilignes à l'infinie de l'Amérique. Elles ont donc une géométrie privilégiant la stabilité et la détente à la sportivité et au dynamisme. Faut dire que rouler à 70 mph (113 Km/h) pendant des heures et des heures sur une sportive, ce n'est pas simple.

 

Ce qui caractérise un "cruiser" donc, c'est une selle basse, un empattement long, un angle de chasse important, une garde au sol réduite. On pourrait aussi rajouter une prise d'angle limitée, et un freinage moyen voire nul...

 

La position de conduite est également très typée avec les pieds positionnés vers l'avant, un guidon souvent haut et une position plus ou moins arquée. Il faut en effet aller chercher le guidon assez haut, alors qu'on a les pieds en avant et le buste qui basculerait naturellement vers l'arrière. Typiquement, celle de Johnny Hallyday sur sa Harley, évidemment personnalisée.

 

 

 

En face des omniprésentes américaines Harley-Davidson et Indian Motorcycles, quelques motos font de la résistance comme les Ducati Diavel, Kawasaki Vulcan S, Suzuki Boulevard M109R et Triumph Motorcycles Rocket III. On remarquera donc avant tout les célèbres Harley-Davidson Forty Eight, 1200 Custom, Softail, Fat Bob, Low Rider, Road King et autre Street Glide et leurs homologues Indian : Scout, Chief Dark Horse, Roadmaster Dark Horse et autres Challenger.

 

 

 

Le Bobber

 

Le Bobber, initialement appelé "Bob-Job", tire son nom de la caudectomie, l'action qui consiste à couper ou raccourcir la queue d'un animal. En anglais, cette pratique est familièrement appelée un bob-tail et a été transposée à l'univers moto pour désigner ce genre de machine dont l'arrière a été raccourci (bobbed).

 

Le Bobber se présente comme la première forme de personnalisation des motos. L'ancêtre de toutes les customs en quelque sorte. La pratique consistait initialement à retirer le garde-boue avant, tous les accessoires (les sacoches, les phares additionnels, les parebrises) et à raccourcir l'arrière (les grosses selles et les garde-boues arrières surtout) au maximum pour réduire le poids des machines au maximum et améliorer leurs performances. Un peu comme l'esprit Café Racer apparu en Europe dans les années 60.

 

On trouvera donc dans cette sous-catégorie des Customs les Harley Davidson Fat Bob, Honda CMX500 Rebel (drôle de nom pour un bobber quand même), Indian Scout Bobber et la superbe Triumph Bonnevile Bobber (oui je sais je suis partial et alors ?).

 

 

 

 

Le Chopper

 

Les choppers sont nés dans les États-Unis d'après-guerre. Ils se mirent donc à "chopper" ("to chop" signifie "découper" en anglais), c'est à dire à enlever toutes les parties non-nécessaires au bon fonctionnement de la moto.

 

C'est ainsi que les bobbers sont nés. Les choppers, à la différence des Bobbers, ont une fourche longue et un angle de chasse démesuré, un guidon soit très court et très plat (drag bar, histoire de se casser le dos) soit très haut ("ape hanger"), un sissy bar (l'espèce de dosseret sur lequel peut s'appuyer le passager arrière), des pneus de taille différente que celles montées sur le châssis d'origine. Et pour être abouti, un vrai chopper doit avoir cadre arrière rigide sans suspension, un embrayage « suicide » (au pied) et un levier de vitesse à la main.

 

Le chopper a été immortalisé dans le film Easy Rider réalisé par Dennis Hopper en 1969, avec Peter Fonda, Dennis Hopper et Jack Nicholson. Ce road movie raconte le voyage de deux jeunes motards, Wyatt et Billy, qui, après avoir vendu une grosse quantité de drogue, décident de quitter Los Angeles et d'aller participer à la célébration du carnaval de La Nouvelle-Orléans avec l'argent gagné.

 

Un chopper est avant tout une moto hautement personnalisée ; il est donc difficile de parler de production industrielle même si BMW avec la R18 ou Honda avec la Fury ont relancé un genre quelque peu moribond.

 

 

 

 

Le chopper n'est plus vraiment à la mode. Il serait supplanté par son prédécesseur, le Bobber. Comme quoi la roue tourne toujours dans le monde de la moto (humour maître Capello).

 

 

Les Customs sont donc - en France en tout cas - une catégorie de motos assimilables au "Cruisers" américains. Ce sont des motos faites pour rouler tranquillement et de manière plus ou moins confortable sur des routes toute droite.

 

Les motards débutants n'auront pas beaucoup de choix, compte-tenu de la propension des customs à faire dans la grosse cylindrée. La Honda est une des rares compatibles permis A2.

 

Si vous aimez personnaliser votre moto, je vous conseille pour ma part le style plus européen du Café Racer, mais si le style un peu bling bling des Harley vous attire - après tout, il faut de tout pour faire un monde - alors n'hésitez pas. Les Bobbers ou cruisers de chez Triumph sont magnifiques. Evitez néanmoins le style Chopper, encore vraiment trop peu à la mode chez nous, malgré la tentative de BMW avec sa R18. L'avenir nous dira si le succès est au rendez-vous ou pas.

 

Je clos cette première partie sur cette catégorie que sont les Customs et autres Bobbers ou Choppers, ce qui me permet de faire le lien avec la partie II, consacrée à des styles moins connus du grand public car nécessitant une personnalisation (ou préparation) plus importante. Ce sont les Rétros, Café Racers, Trackers et autre Brat Style. A lire en partie 2...

 

En atttendant, je m'en vais rouler-voler sur ma custom préférée...

 

 

 

 

 


22/09/2020
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