La boîte à idées - Le blog de Jean Chambard

La boîte à idées - Le blog de Jean Chambard

La technique de l'image


Le reflex est mort, vive l'hybride

 

 

 

Paris, le 1er août 2022

 

Je l'avais déjà écrit en mai 2018, dans un petit article : les appareils photo hybrides étaient en passe de supplanter le reflex. Et bien l'année 2022 sera celle qui verra le réflex bientôt disparaitre.

 

 

Canon tire en premier

Le patron de la firme, Fujio Mitarai, a fait part de ce choix stratégique dans les colonnes du quotidien japonais Yomiuri Shimbun (NDLR : vous pouvez traduire l'article écrit en japonais en utilisant Google Translate) en annonçant le 28 décembre 2021 ne plus vouloir produire que des boîtiers hybrides d’ici quelques années. Vous noterez que la date d'arrêt de la production des reflex reste encore assez vague chez Canon, qui conserverait une production de boitiers reflex d'entrée de gamme, mais le mal est fait. Plus personne ne croit en l'avenir des relfex chez Canon.

 

Ce n'est toutefois pas vraiment une surprise : Canon a multiplié ces derniers temps les références d’appareils photo hybrides, non seulement avec sa gamme de boîtiers aux capteurs APS-C, tels que les EOS M, mais aussi avec ses appareils photo full frame. tels que les  EOS R6, R5 et le modèle pour professionnel R3.

 

 

Nikon hésite et suit le mouvement

Nikon, le concurrent historique de Canon semble avoir fait le même choix. En janvier 2021, Nikon avait mis discrètement fin à la production de 2 reflex d’entrée de gamme (les D3500 et D5600), en raison des « tendances du marché », sans les remplacer.

 

Une analyse un peu différente de celle de Canon qui prétend persévérer dans les réflex d'entrée de gamme. Mais qui finit de la même façon... Le 12 juillet 2022, Nikon annonce en effet dans une dépêche du Nikkei Asia sa volonté de se retirer du marché des appareils photo reflex.

 

Il faut dire que les chiffres publiés par la CIPA (Camera & Imaging Products Association) sont assez éloquents : les boîtiers hybrides (MILC) se sont accaparés en 2021 62% du marché en valeur et ont dépassé les reflex (DSLR) en volume en 2020. Vous pourrez aussi noter au passage l'effondrement du marché des appareils photo compacts (integrated) qui n'ont plus aucun intérêt, le smartphone faisant largement mieux dans le genre.

 

 

 

Pentax pour combien de temps encore ?

Le 20 janvier 2022, Noboru Akahane, le PDG de Ricoh, via un communiqué de presse sur le site officiel de l'entreprise (NDLR : vous pouvez aussi le traduire via Google Translate), a dévoilé qu'une restructuration de la division image allait survenir à partir du 1er avril 2022. La firme, qui commercialise les boîtiers Pentax, explique qu'elle devrait modifier ses méthodes de production.

 

Comprendre que la production des reflex Pentax et des compacts Ricoh devrait donc diminuer... Une stratégie qui ressemble un peu à celle de Leica, qui se concentre sur un marché de niche, avec son S3 à plus de 18.000 € boitier nu et une production pour le moins confidentielle. Car vous n'en trouverez pas chez Amazon ni chez votre photographe préféré.

 

Les smartphones en embuscade

Les smartphones continuent de leur côté à progresser. tant sur le matériel que sur l’algorithme du traitement de l’image, notamment grâce à des accords entre constructeurs comme celui de Leica avec Huawei en 2016 puis avec Xiaomi en 2022 ou encore celui de Hasseblad avec OnePlus et Oppo et celui de Zeiss avec la marque Vivo.

 

Il se peut qu'un jour les smartphones finissent par reléguer les hybrides au seul marché des photographes professionnels et que le grand public n'utilise plus que les smartphones, mais il y a aujourd'hui encore un écart trop important pour le dire avec certitude.

 


04/08/2022
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A la recherche du sac photo idéal

 

 

Je suis plus un adepte de la photographie prise sur l'instant que de la photographie travaillée. Et je prends plus de photos en arpentant les rues de villes ou dans mes voyages que nul par ailleurs. Ce qui fait que j'aime pouvoir voyager plutôt léger et attraper rapidement mon appareil photo pour saisir l'instant présent. Du coup, j'ai toujours privilégié les sacs photos à bandoulière (slingbag) plutôt que les sacs à dos. Sauf qu'avec ce type de sac, seule une épaule travaille et que cela finit par engendrer de l’inconfort puis des douleurs musculaires. Je me suis donc mis à la recherche d'un sac à dos qui pouvait concilier mes besoins de confort avec mes besoins de praticité et de mobilité. Voici donc mon cahier des charges et le résultat de mes recherches.

 

Mon cahier des charges

Je recherche donc :

  • un sac photo compact mais qui permet d'emporter l'essentiel avec soi. Pour moi, l'essentiel signifie l'appareil photo lui-même (un réflex), avec un objectif monté (pour une question de rapidité évidemment), plus 2 objectifs supplémentaires (des zooms plutôt que des pancakes, cela permet de couvrir à peu près toutes les situations), un flash, un trépied en option, des accessoires comme la batterie, le chargeur, des cartes mémoires, etc. Au-delà de 2 objectifs supplémentaires (en sus de celui qui est monté), le sac devient vraiment lourd et on perd beaucoup en mobilité. Hors je souhaite pouvoir me déplacer sans problème.

  • Je veux pouvoir « dégainer » mon appareil rapidement. Il n’y a normalement que les sacs à épaule ou à bandoulière (slingbag - sac à dos à une seule bretelle au lieu des 2 traditionelles) qui autorisent ce genre de chose, ou dans une moindre mesure les sacs à dos avec ouverture latérale mais qui sont beaucoup moins pratiques.

  • Mais je veux aussi pouvoir transporter mon matériel avec un maximum de confort, ce qui (a) élimine les sacs à bandoulière qui finissent par faire mal à l'épaule, (b) implique un sac à dos léger (c'est à dire d'un poids à vide aux alentours d'un kg)  et (c) fait avec des matériaux respirants de type maille (mesh) pour éviter la surchauffe dans le dos.

  • Je veux pouvoir emporter, dans un compartiment réellement séparé, diverses choses comme une gourde, des papiers, un porte-feuille, etc. Une paroi amovible ne convient pas, compte-tenu des risques de fuite d'un compartiment vers l'autre. A noter que je n'ai pas besoin d'un compartiment gigantesque, n'ayant pas besoin d'y mettre de pull ou de vêtement particulier.

  • Le sac doit être fabriqué dans un tissu de préférence déperlant, ce qui inclus aussi les fermetures éclairs (le diable se cache dans les petits détails, et les fermetures éclairs fuient si elles ne sont pas déperlantes voire étanches) ; et fourni avec une housse anti-pluie. Si jamais vous prenez la pluie alors que vous êtes dehors, il faut que votre matériel reste au sec.

  • Le sac doit être modulable pour s'adapter à différentes configurations, mais aussi parce que je veux pouvoir l'utiliser comme un simple sac à dos quand je suis en voyage.

  • En option, le sac doit pouvoir héberger une tablette 10" (un ipad air typiquement). Non pas que je veuille me balader avec un appareil photo et une tablette, mais quand on voyage par avion, il est bien plus pratique de tout grouper dans un seul sac photo, histoire de pouvoir tout sortir s'il le faut lors du contrôle des bagages à main.

 

Tous ces critères semblent difficile à concilier. Mais pas impossible comme vous allez pouvoir le constater. J'ai bien sûr éliminé tout ce qui était de type valise, sac à roulette, sac d'épaule et autres sacoches. Ce sont certainement de bons produits mais qui ne répondent pas à mes besoins et mes usages.

 

Le résultat de mes recherches

Vous l'aurez deviné, ce qui m'a donné le plus de mal, c'est de concilier mes deux principaux critères, le confort d'un sac à dos avec la praticité d'un sac à bandoulière. Je pensais être condamné à utiliser un sac à dos à ouverture latérale, que l'on peut basculer sur son épaule, mais cette idée me déplaisait ; car il y a toujours un risque que votre sac glisse de votre épaule si vous oubliez de le maintenir fermement contre vous. Ceci a fortement réduit ma liste, que voici.

 

  1. Vanguard Adaptor 45

  2. Manfrotto Tri Backpack

  3. Lowepro Flipside Trek BP 350 AW

  4. Mindshift rotation180° Panorama

 

 

Choix n°1 : Vanguard Adaptor 45

Et puis j'ai trouvé des sacs plus versatiles. Notamment le Vanguard Adaptor. Comme son nom l'indique, c'est un sac photo dont la configuration s'adapte. A la fois sac à dos mais aussi sac à bandoulière (slingbag). Il suffit pour cela de repositionner l’une des deux sangles et en rangeant avec soin l’autre dans une poche dédiée à cet effet, comme on peut le voir sur la photo ci-dessous. Il dispose d’un accès rapide à droite comme à gauche du sac et peut donc s'adapter à un photographe gaucher comme droitier. En configuration sac à dos, il vous permet de vous déplacer sans gène particulière. Vous remarquerez d'ailleurs que l'arrière dispose de renforts rembourrés et respirables. Et il suffit de basculer en mode "slingbag" pour bénéficier des accès rapides en toute sécurité. Et lorsque la fatigue arrive, vous n'avez plus qu'à repasser en mode sac à dos.

 



L'adaptor se décline en plusieurs tailles :

 

  • L'Adaptor 41 permet de ranger un boîtier avec son objectif et une optique supplémentaire, ainsi que des accessoires.

  • L'Adaptor 45 permet de ranger un boîtier monté avec son grip, plus trois à quatre optiques supplémentaires, ainsi que des accessoires (mais pas de portable ou de tablette).

  • L'Adaptor 46 permet de ranger un boîtier monté avec son grip, trois à quatre optiques supplémentaires et un portable 13", ainsi que des accessoires.

  • L'Adaptor 48 permet de ranger un boîtier monté (avec un 70-200 f/4 par exemple) et cinq à 6 optiques supplémentaires, ainsi que des accessoires. A noter que l'Adaptor 48 perd l'accès au matériel par les côtés au profit d'un accès intégral par l'arrière (comme sur les Filpside de Lowepro dont je vous parlerai après), ce qui lui fait perdre tout intérêt pour ma part.

 

L'adaptor 41 est vraiment trop petit, et le 46 trop grand, trop lourd. La taille qui convient à mes besoins de mobilité (et de confort) est celui de l'adaptor 45. Son poids à vide est de 900 gr, soit en dessous du kilo, ce qui le classe dans la catégorie poids léger.

 

 

Cerise sur le gâteau, il emporte un trépied compact en position centrale, ce qui est mieux pour l'équilibre général du sac et pour votre dos. Les pieds se glissent dans une petite poche qu'il faut sortir au préalable de son rangement (voir le film ci-dessous pour plus de détails).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 

 

Points forts Points faibles
  • A la fois sac à dos et sac à bandoulière.

  • Les séparations s'enlèvent complètement, ce qui permet de convertir le sac photo en simple sac à dos (avec 2 compartiments).

  • Le compartiment supérieur est fermé par une fermeture éclair ainsi que des boucles de sécurité (contre les pickpockets)

  • Le portage du trépied se fait dans l'axe

  • On a accès au matériel du côté gauche ou droit (au choix)

  • Le sac est compact, léger et confortable grâce à ses rembourrages respirants (tissu en maille).

  • Il possède une housse anti-pluie

  • On le trouve à moins de 100 €.

  • Absence de sangle ventrale qui augmenterait le confort, mais ce genre de sangle est juste incompatible avec un slingbag. Il faut donc savoir faire des compromis.

  • Le compartiment supérieur est relativement petit, mais c'est aussi ce qui permet de conserver un sac compact

  • La poche pour tablette ou ordinateur n'existe qu'à partir du modèle 46. Dommage.

 

 

 

 

 

 

 

  1. Vanguard Adaptor 45

  2. Manfrotto Tri Backpack

  3. Lowepro Flipside Trek BP 350 AW

  4. Mindshift rotation180° Panorama

 

 

Choix n°2 : Manfrotto Tri Backpack

Vangaurd n'est pas le seul à fabriquer des sacs polyvalents et polymorphes. Manfrotto propose le Tri Backpack pour reflex, Advanced. Je sais le nom est plutôt compliqué...Ce sac offre 3 façons de le porter pour une polyvalence maximale : en mode sac à dos classique, avec les bretelles en X, ou en slingbag, pour gaucher ou droitier grâce à deux ouvertures latérales, comme sur le Vanguard. Ce qu'on pourrait lui reprocher, c'est l'absence de tissus respirants type mesh sur l'arrière du sac. Son poids à vide est de 980 gr, soit en dessous du kilo, ce qui le classe dans la catégorie poids léger, même si un chouïa plus lourd que le Vanguard Adaptor.

 

Le Tri Backpack se décline en 3 tailles, S, M ou L :

 

  • Le S permet de ranger un boîtier avec son objectif et une à deux petites optiques supplémentaires, ainsi que des accessoires.

  • le M, à peine plus grand que le S de quelques centimètres, permet de ranger un boîtier monté avec son grip, plus trois à quatre optiques supplémentaires, ainsi que des accessoires. Il peut aussi embarquer un ordinateur portable de 11".

  • Le L permet de ranger un boîtier monté avec son grip, un zoom de grande taille monté, 5-6 optiques supplémentaires, un flash, des cartes mémoires, des accessoires et un ordinateur portable 15''.

 

Évidemment, la taille L ne correspond plus à un sac compact et je ne le retiendrai donc pas mais entre le S et le M, on peut hésiter car ils sont très proches en taille si ce n'est qu'on peut emporter dans le M un ordinateur de 11" ou une tablette. Mon choix se fait donc sur le M.

 


 

 

La partie inférieure du sac est dédiée à l'équipement photo. Il peut accueillir un reflex ou hybride monté et 3 à 4 optiques supplémentaires. La partie supérieure est dédiée aux accessoires (cartes mémoire, batteries, câbles, chiffon de nettoyage, etc.) et effets personnels (téléphone, portefeuille, carnet, stylos et clés). Le trépied se place également au centre de l'axe du sac et se fixe grâce à 2 sangles. Chose assez rare, le sac peut s'ouvrir quasi complètement par l'avant, ce qui permet d'accéder à l'intégralité des rangements, comme sur un sac à dos photo traditionnel.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Points forts Points faibles
  • A la fois sac à dos et sac à bandoulière.

  • La séparation entre la partie «effets personnels» et «matériel photo» est amovible, il suffit d’ouvrir une fermeture éclair pour convertir son sac photo en sac à dos.

  • Le portage du trépied se fait dans l'axe

  • On a accès au matériel du côté gauche ou droit (au choix)

  • Le sac s'ouvre aussi par l'avant de manière quasi complète, pour donner accès à l'intégralité des rangements

  • En taille M, il accepte un ordinateur portable 11" ou une tablette. En pratique, il accepte aussi les Macbook pro de 13".

  • Le sac est plutôt compact, léger, en nylon déperlant.

  • Il possède une housse anti-pluie

  • On le trouve à moins de 100 € (dans ses trois tailles)

 

  • Absence de sangle ventrale qui augmenterait le confort, mais ce genre de sangle est juste incompatible avec un slingbag. Il faut donc savoir faire des compromis.

  • Sac plus volumineux (en taille M) que le Vanguard

  • L’ajustement de la séparation entre les 2 compartiments est approximatif, ce qui laisse un peu dubitatif quant à la finition. Cette dernière est, d'une manière générale, moins qualitative que celle du Vanguard.

  • Pas de tissus respirants sur l'arrière du sac. Le confort laisse un peu à désirer.

  • La configuration des séparateurs est assez complexes car il en existe de différentes formes et épaisseurs. Trouver la bonne combinaison pour son matériel peut s'avérer compliqué.

  • Le fond du sac ne semble pas assez rigide d'après l'avis de beaucoup, ce qui laisse un peu craindre pour la protection de son matériel photo. Et çà c'est embêtant car un sac photo qui ne protège pas, ce n'est pas un bon sac photo.

 

 

  1. Vanguard Adaptor 45

  2. Manfrotto Tri Backpack

  3. Lowepro Flipside Trek BP 350 AW

  4. Mindshift rotation180° Panorama

 

 

Choix n° 3 : Lowepro Flipside Trek

Lowepro ne fabrique pas de sac convertible, à la fois sac à dos et sac à bandoulière, contrairement à son compatriote Manfrotto, mais le célèbre fabriquant italien propose des sacs à dos "pivotants" (flipside). C'est une solution originale qui permet de sortir son matériel photo sans avoir à poser son sac à dos, mais cette solution reste moins pratique et moins discrète que le slingbag. C'est plus une solution pour la photographie de la nature que pour la ville.

 

 

 

 

 

Le flipside (aujourd'hui dans sa version II) est un sac à dos photo traditionnel mais qui s'ouvre par l'arrière. Il faut donc le faire pivoter autour de soi pour accéder au dos du sac. La version Trek propose un sac à dos compartimenté, et c'est donc cette version que j'ai retenue. Le flipside Trek se décline en 3 tailles :

 

  • Le Flipside Trek BP 250 AW (pour BackPack All Weather) peut contenir 1 réflex/hybride, 1 à 2 optiques supplémentaires, un flash, une tablette de 8”, un trépied compact. Plus des accessoires.

  • Le Flipside Trek BP 350 AW peut contenir 1 réflex/hybride monté avec son objectif, 1 à 2 optiques supplémentaires, un flash, une tablette de 10” et un trépied compact. Plus des accessoires.

  • Le Flipside Trek BP 450 AW peut contenir 1 réflex monté avec son objectif, 2 à 3 optiques supplémentaires, un flash, tune ablette de 10” et un trépied compact. Plus des accessoires.

 

Sans surprise, je vais retenir le BP 350 AW. Il pèse 1.4 kg à vide, ce qui le situe dans la fourchette haute de ma sélection des sacs à dos en terme de poids.

 

 

 

Comme on peut le voir sur la dernière photo, après avoir fait pivoter le sac et l'avoir fait basculer, on peut accéder à son matériel assez facilement. Ce n'est destiné à un usage urbain, car l'opération nécessite de l'espace, mais pour une randonnée, c'est parfait. On peut sinon accéder à son matériel de manière classique en posant son sac à dos. Pour les inconditionnels de la marque, ce sac constitue certainement une excellente initiative aux Vanguard et Manfrotto. A noter aussi pour les fous de trekking que Lowepro fait un excellent, quoiqu'un peu lourd, sac à dos pour les randonnées, le Whistler 350 AW (et 450 pour les grandes tailles).

 

 

Points forts Points faibles
  • Sac à dos avec sangle ventrale pour plus de confort.

  • Le sac à dos peut pivoter autour de la taille, ce qui permet de sortir son appareil sans poser le sac (manœuvre toutefois délicate)

  • On a un accès complet au matériel par l'arrière du sac.

  • En taille 350, il accepte une tablette de 10".

  • Le sac est plutôt compact, léger, en nylon déperlant et confortable grâce à ses rembourrages respirants (tissu en maille).

  • La qualité de ses finitions et la solidité des matériaux employés inspirent confiance.

  • Il possède une housse anti-pluie

  • Il possède de nombreux points d'attaches externes, ce qui permet d'accrocher de nombreux équipements complémentaires (y compris un parapluie)

 

  • La manœuvre permettant de faire pivoter le sac est un peu délicate, surtout quand le sac est chargé : il faut que la sangle ventrale soit correctement serrée (ni trop ni trop peu), sortir les bras des sangles, un par un, puis faire pivoter le sac.

  •  Le portage du trépied se ne fait pas tout à fait dans l'axe. Il existe 4 sangles, 2 sur le côté et 2 sur le devant du sac. L'équilibrage du sac peut néanmoins se faire si on calcule bien.

  •  Son prix (plus de 100 €)

 

 

 

 

   

   

 

 

  1. Vanguard Adaptor 45

  2. Manfrotto Tri Backpack

  3. Lowepro Flipside Trek BP 350 AW

  4. Mindshift rotation180° Panorama

 

 

Choix n° 4 : MindShift rotation180° Panorama 22L

MindShift est une filiale de Think Tank, société américaine qui fabrique des sacs photos d'une qualité exceptionnelle mais à des prix tout aussi exceptionnels que seuls les professionnels peuvent s'offrir. MindShift propose, comme Lowepro, une solution assez originale, un sac banane intégré à à un sac à dos. Ce dernier peut se porter indépendamment du sac à dos, pour de courts trajets ou ballades. Comme pour ses concurrents, MindShift cherche à résoudre le problème du sac à dos qu'on passe son temps à mettre et à enlever.

 

La série « rotation 180° » se décline en 4 tailles.

 

  • Le rotation 180° Trail 16 L. Il pèse 800 gr, sans la banane. Surtout destiné à ceux qui ont de petits hybrides ou compacts, le sac peut aussi emporter une mini-tablette de 8". Le sac contient un réservoir d'eau de 1,5L et des vêtements ou accessoires. A noter que la housse anti-pluie est vendu à part comme une option.

  • Le rotation 180° Panorama 22 L. Il pèse 900 gr à vide, sans la banane.  Le sac banane contient un reflex avec un objectif monté, une tablette de 10" et quelques accessoires. Ce dernier pèse 400 gr à vide et peut se porter indépendamment du sac à dos. Le sac contient un réservoir d'eau de 2L et le compartiment principal du sac peut accueillir des accessoires, des vêtements...Le trépied s'accroche derrière le sac, dans l'axe.

  • Le rotation 180 ° Horizon 34L : le sac banane contient un reflex avec un objectif monté, une tablette de 10" et quelques accessoires. Le sac contient un réservoir d'eau de 3L. Le compartiment principal peut accueillir un portable de 13", des vêtements. Le trépied s'accroche derrière le sac, dans l'axe.

  • Le rotation 180° Professional 38L : le sac banane contient un reflex avec un objectif monté, une tablette de 10" et quelques accessoires. ; il pèse 800 gr à vide Le sac contient un réservoir d'eau de 3L et pèse 1.6 kg à vide (ce qui fait un poids total de 2,5 kg à vide !). Le compartiment principal peut accueillir un portable de 13", des vêtements. A noter que c'est le seul modèle à proposer aussi un accès par l'arrière, comme sur le flipside de Lowepro. Le trépied s'accroche derrière le sac, dans l'axe.

 

 

 

 

Le sac banane peut accueillir l'essentiel : un réflex monté et un objectif supplémentaire plus quelques accessoires (certes mémoires, filtres, papiers) dans une poche maillée.

 

 

 

 


 

Pour emporter plus de matériel (notamment des optiques) en toute sécurité, il faut acquérir (en option) un compartiment supplémentaire qui se loge dans le sac à dos et qui permet d'emporter 2 à 3 optiques supplémentaires, un flash, etc.

 

 

 

 

 

 

 

Points forts Points faibles
  • Sac 2-en-1 : sac à dos et sac banane pour n'emporter que le minimum.

  • Sac à dos avec sangle ventrale pour plus de confort.

  • Le sac banane peut pivoter autour de la taille, pour un accès rapide à son matériel. Selon la taille, il peut emporter une tablette de 8 ou 10".

  • Le portage du trépied se fait dans l'axe

  • Le sac est plutôt compact, en nylon déperlant et confortable grâce à ses rembourrages respirants (tissu en maille).

  • La qualité de ses finitions et la solidité des matériaux employés inspirent confiance.

  • Il possède une housse anti-pluie (en option !)

  • Il possède de nombreux points d'attaches externes (certains en options), ce qui permet d'accrocher de nombreux équipements complémentaires (y compris un parapluie)

 
  • Les options, comme sur les voitures allemandes, qui font gonfler les prix déjà élevés ! Il faut acheter le compartiment supplémentaire pour caser le reste de son équipement photo. la housse anti-pluie...

  • son poids assez important, surtout dans les versions grandes tailles...

  •  Son prix (près de 200 €) quelle que soit la taille.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Conclusion

Le sac photo idéal n'existe pas. Tout le monde le sait. Mais selon vos usages et votre matériel, certains sacs seront mieux adaptés à vos besoins que d'autres. Plutôt que de vous parler des innombrables sacs à dos et de leurs avantages spécifiques, j'ai choisi ici de vous parler de sacs photos plutôt originaux, qui ont choisi des solutions innovantes pour allier confort et praticité. Mais n'hésitez pas à proposer votre propre liste de sacs...


30/05/2018
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Quel type d'appareil photo choisir ?

 

 

Avant l'avènement du numérique, c'était simple. Mais ça, c'était avant. Il y avait les appareils photos compacts et les reflex. Les compacts faisaient sourire les possesseurs de reflex, et les propriétaires de petits reflex enviaient les propriétaires de gros reflex, souvent réservés aux professionnels et amateurs éclairés.

 

L'arrivée du numérique en 1996 a rebattu les cartes. Avec de nouveaux type d'appareils et une révolution qui s'annonce pour ce monde nouveau. Les constructeurs traditionnels que sont Canon, Nikon ou Pentax ont vu leur marché attaqué par de nouveaux acteurs : Panasonic et son Lumix G1 en 2008, Samsung et son hybride NX10 en 2010 ou encore Sony et son hybride NEX-5. Notons l'apparition à cette même époque d'Instagram...une « app » sur smartphone qui fait des photos ! Fujifilm est lui aussi entré sur le marché en 2012 avec ses excellents X-T. Nikon a bien essayé de réagir avec son J1 en 2011, Canon en 2012 avec son premier EOS M, mais ces fabricants traditionnels ont pris bien du retard.

 

Peut-être trop tard d'ailleurs, car certains pensent que le marché « grand public » des appareils photographiques, numériques ou pas, connectés ou non, est bientôt mort. Mais le pire n'est jamais certain. Les innovations et les nouvelles fonctions déboulent à toute allure dans nos appareils photo et cela peut redonner du peps à ce marché un peu en berne et à tous les amateurs de belles images.

 

Alors si vous cherchez un appareil photo mais vous sentez un peu perdu, voici un article pour faire le tri.

 

Les 4 grandes catégories d'appareils photo

Il existe de nos jours quatre grandes catégories d’appareils photo grand public :

  • les compacts

  • les bridges,

  • les reflex,

  • les hybrides

 

 

Les appareils photo compacts sont les modèles les plus petits et les moins onéreux. Ils disposent d’objectifs fixes, c'est à dire qu'il n’est pas possible de remplacer l’objectif par un autre. La plupart du temps, l'objectif est constitué d'un zoom, qui se replie sur lui-même lorsque le compact n’est pas utilisé.

 

Leur principal avantage est leur compacité et leur simplicité. Ils peuvent tenir dans une poche de pantalon et sont facilement transportables. En contrepartie, ils donnent des photos de piètre qualité, surtout en faible lumière et ne sont pas très réactifs. Entre le moment où vous déclenchez et où la photo est prise, il y a un certain temps, voire un temps certain. La mise au point est plus lente (ce qi engendre un risque de flou) et le flash se déclenche souvent de façon automatique avec une nette tendance à produire des photos peu esthétiques.

 

Il est de plus en plus supplanté par le smartphone, qui a la même taille et fait désormais de bien meilleures photos (surtout l'iPhone X et le Galaxy S8), car bien aidés par leurs logiciels, tout en étant largement plus polyvalents (il leur manque encore la fonction brosse à dent pour être parfait). Bref, si vous achetez aujourd'hui un appareil photo compact, sachez qu'il y a beaucoup mieux, plus polyvalent et mieux connecté, votre smartphone.

 


Les appareils photo bridge sont entre le compact et le reflex. Ils ont un objectif fixe, comme le compact, mais beaucoup plus performant. Cette performance se fait au détriment de l'encombrement qui les rapproche des réflex. Ils disposent également de fonctions avancées (modes manuels, etc.), comme les réflex. Mais contrairement à ces derniers, ils ont un viseur électronique et non un viseur optique. L'image qui s'affiche dans le viseur est une reproduction 2D de la réalité.

 

Le nom vient de l'anglais « bridge » qui signifie « pont » en français, car les bridges sont en quelque sorte la jonction entre les compacts et les reflex.

 

Les bridges ont connus un certain succès, car plus simples et moins chers que les réflex, plus performants que les compacts mais ils sont maintenant largement supplantés par les hybrides, qui sont d'une taille plus petite, plus performants, et qui ont l'avantage d'avoir des optiques interchangeables. Tout cela pour le même prix.

 

Bref, si vous achetez aujourd'hui un bridge, sachez qu'il y a mieux, mais alors pour le coup vraiment mieux, mais que c'est moins cher. Pour le dire autrement, si vous souhaitez encore acheter aujourd'hui un bridge, il vous faut absolument lire cet article.

 

 

Les appareils photo réflex mono-objectif sont ce qui se fait (ou se faisaient jusqu'à présent ?) de mieux dans la gamme grand public. Ils sont munis d'un capteur numérique de grande taille - voir ci-après pour les détails mais un capteur plus c'est grand mieux c'est -, d'une visée reflex, c'est à dire une visée à travers l'objectif, l'image se réfléchissant dans un penta-prisme - la photo prise correspond donc exactement à ce que l'on voit dans l'objectif -, et ils sont très polyvalents car ils permettent de changer d'objectifs (à condition d'avoir plusieurs objectifs naturellement).

 

Trois qualités jusque là incontournables qui faisaient presque oublier leurs petits défauts : un encombrement important (pour partie lié au nombre d'objectifs à transporter, et pour partie lié à la taille du boîtier lui-même), un poids non négligeable, et un prix des plus canons (hou le vilain jeu de mot) tant du fait du boîtier lui-même que des multiples objectifs à acheter.

 

Il va sans sire que les réflex disposent de nombreux modes de prises de vue, allant du tout automatique (pour le débutant) aux réglages complètement manuels autorisant une créativité totale, en passant par la priorité à la vitesse ou à l'ouverture. Ce qui leur confère une grande puissance mais qui les fait apparaître comme complexes à maîtriser, avec d'innombrables boutons dans tous les sens.

 

 

L'appareil photo hybride est le dernier né des appareils photos numériques. Il tient son nom du fait qu'il tient à la fois de l'appareil photo compact (il est petit comme un compact et dispose comme lui d'une visée électronique, assurée par l'écran et/ou par un viseur électronique) et du réflex avec ses objectifs interchangeables. On aurait pu l'appeler Bridge, mais le nom était déjà pris.

 

En fait, un hybride, c'est un peu comme un réflex en modèle réduit. La seule grosse différence technique est la visée, optique pour le réflex, numérique pour l'hybride. Ce dernier n'a pas besoin de ce fameux miroir (on dit mirrorless en anglais) propre au réflex qui permet de rediriger le lumière vers le viseur optique via le penta-prisme. L'hybride affiche lui généralement l'image à travers son écran, et pour certains modèles à travers un viseur numérique. C'est assez proche du viseur optique mais évidemment l'image qui s'affiche n'est qu'une reproduction de la réalité.

 

Mais l'hybride propose plus que le réflex, englué dans ses certitudes de leader. Il permet de filmer bien mieux qu'un réflex, dispose d'un écran tactile (ce qui le rend facile et rapide d'utilisation dans ses réglages) qui permet  notamment de modifier la zone de mise au point AF directement depuis l'écran. Alors que sur un réflex, il faut activer le menu et faire tourner la molette jusqu'à sélectionner la bonne zone de cadrage, la sélectionner et enfin recadrer...Si le sujet n'a pas bougé entre temps, vous pouvez être content !

 

En conclusion, oubliez les compacts (préférez votre smartphone qui est de plus connecté et automatise les traitements d'images), les bridges (les hybrides sont au même prix et bien meilleurs) et faites votre choix entre les réflex et les hybrides. Même si la vérité m'oblige à le dire, l'hybride devrait gagner la bataille face au réflex. Souvent plus petit, tout aussi polyvalent, et (enfin) de même qualité, il offre des fonctions plus avancées tel que le tactile, la vidéo 4K et les traitements de l'image. Même si le réflex garde pour lui l'avantage de la visée optique (ce qui n'est pas rien) et sa réputation de matériel de professionnel (ce qui est encore quelque chose).

 

Bon, nous venons de faire un 50/50, mais comment faire notre choix entre un réflex ou un hybride ?

 

Les critères de choix

Aujourd'hui, ce n'est plus le triptyque « taille du capteur, visée réflex, optiques » qui compte, mais plutôt celui de « taille du capteur, optiques, logiciel de traitement d'images ». Ce n'est d'ailleurs pas toujours sur ces points que les fabricants communiquent, et c'est dommage ; mais il faut dire que c'est parfois un peu difficile à expliquer. Alors que communiquer sur un nombre de pixels, c'est bien plus facile. Regardons donc de plus près de quoi il retourne.

 

  1. La taille du capteur

  2. Le viseur, optique ou électronique

  3. Le nombre de pixels

  4. Les optiques (objectifs)

  5. Le logiciel de traitement de l'image

 

La taille du capteur

 

Au temps de l'argentique, on utilisait une pellicule photo, le plus souvent au format 135. Ce qui pouvait donner des images d'une taille de 24 × 36 mm ou plus rarement de 18 × 24 mm. Le format 24 x 36 est donc resté le format de référence, même quand les appareils photos sont passés au numérique. Et c'est ce format qui est utilisé comme étalon de nos capteurs numériques. On peut donc avoir des capteurs plus grands (le moyen format), plus petit (APS-C, 4/3, etc.) ou au plein format (full frame). Mais pourquoi la taille du capteur importe t-elle ?

 

Il faut savoir que :

  • Plus le capteur est grand, plus la profondeur de champ diminue : un appareil à grand capteur permet donc d’isoler un sujet par la création d’un flou d’arrière plan. Un grand capteur, c'est donc mieux pour faire des portraits (mais pas que). Nos smartphones ont de tout petits capteurs. Et ils font ainsi des photos nettes de zéro à l'infini. Impossible de créer de flou d'arrière plan.

  • Plus le capteur est grand, plus l’effet de flou est réussi. L’effet de flou, que l’on appelle également l’effet Bokeh (boke signifiant flou en Japonais) est créé par la transition entre les zones nettes et floues dans l’image. Elle sera plus douce et plus progressive sur un appareil plein format (en 24×36 mm donc) que sur un capteur plus petit.

  • Plus le capteur est grand, plus sa dynamique et sa  sensibilité ISO augmentent. La dynamique d’un capteur est sa capacité à enregistrer une scène dont le contraste est fort (c’est à dire la différence entre les zones les plus claires et les plus foncées). Avec une faible dynamique, vous devrez choisir entre boucher les ombres ou cramer les blancs. La dynamique et la sensibilité ISO sont liées à la taille des photosites qui composent le capteur (ce sont ces éléments qui transforment la lumière en courant électrique). Sur un petit capteur, les photosites sont plus petits (logique) que sur les grands, et ils captent donc moins de lumière. Le signal électrique qu’ils fournissent doit par conséquent être amplifié. C’est cette amplification qui est à l’origine du bruit numérique (ces petits points colorés qui gâchent la photo) et de la perte de détails que vous pouvez voir sur vos images lorsque vous la regardez en grande taille. Un grand capteur sera donc plus performant sur des zones contrastées (entre ombres et plein lumière) ou en faible lumière (comme la nuit).

  • Plus le capteur est grand, plus il peut contenir de photosites et donc de pixels. Un moyen format peut ainsi avoir de 16 à 100 Mégapixels, alors qu'un plein format ne dépasse pas les 50 Mégapixels (à ce jour). Notez qu'on peut trouver des capteurs 4/3, APS-C, plein format et moyen format avec le même nombre de pixels. Ce qui veut dire qu'ils ont le même nombre de photosites mais que sur les grands capteurs (plein et moyen formats), les photosites sont beaucoup plus grands et offriront donc une plus petite profondeur de champ, un meilleur flou, une meilleure dynamique...A résolution égale, un grand capteur offre donc de bien meilleures performances qu'un petit. Rien ne sert de comparer le nombre de pixels au final...

Mais

  • plus le capteur est grand, moins on zoome loin. Pour faire des photos animalières, mieux vaut un capteur APS-C, plus petit qu'un plein format, car il permettra de zoomer plus loin. Cet effet de zoom s'explique par la zone d'image du capteur. Sur un APS-C, tel que ci-dessous, on voit que la zone est plus petite. Restituée sur une même taille d'écran, on "zoome".


    Avec un capteur APS-C, et avec la même longueur de focale optique, on obtient donc une image agrandie. On introduit donc un coefficient de conversion focale entre un capteur plein format et les autres capteurs. Ainsi, un capteur APS-C de chez Nikon aura un coefficient de 1,5. Un objectif de 50 mm sera donc équivalent à un objectif de 75 mm quand il sera couplé à ce capteur.

  • plus le capteur est grand, plus il est cher. Pour baisser les prix et rendre les APN abordables, les fabricants ont donc simplement réduit la taille des capteurs.

  • plus le capteur est grand, plus les optiques sont grosses et pesantes. Pour voyager, mieux vaut un petit format qu'un grand...

 

Le tableau ci-dessous liste les principales tailles de capteurs, leur dimension, et leur coefficient de conversion focale.

 

Taille du capteur
appellation
Dimensions (en mm) Superficie
mm2
Rapport d'image Coefficient de conversion focale
hauteur largeur diagonale
1/3″ 3,6 4,8 6 17,3 4/3 (1,33) 7,2
1/2,5″ 4,29 5,76 7,2 24,7 1,34 6
1/2,3’’ 4,5 6,2 7,7 27,9 1,38 5,6
1/1,7’’ 5,7 7,6 9,5 43,3 4/3 (1,33) 4,6
2/3’’ 6,6 8,8 11 58,1 4/3 (1,33) 3,9
1’’ 8,8 13,2 15,9 116,2 3/2 (1,5) 2,7
Micro 4/3 13 17,3 21,6 224,9 4/3 (1,33) 2
1,5’’ 14 18,7 23,4 261,8 1,34 1,9
APS-C 1,6x (canon) 14,9 22,3 26,8 332,3 3/2 (1,5) 1,6
APS-C 1,5x (nikon) 15,7 23,7 28,4 372,1 3/2 (1,5) 1,5
APS-H 18,6 27,9 33,5 518,9 3/2 (1,5) 1,3
Plein format
(Full Frame)
24 36 43,3 864 3/2 (1,5) 1
Moyen
format
33 44 55 1452 4/3 (1,33) 0,8
40,4 53,7 67,2 2169,5 4/3 (1,33) 0,6

 

Les tableaux de chiffres n'étant pas très parlant, voici une image qui permet de mieux comprendre le rapport de taille entre capteurs. En trait bleu, l'étalon plein format de 24 x 36 mm, en noir, à l'extérieur ou à l'intérieur du cadre bleu, le format comparé. Vous pouvez constater que les capteurs 1/2,5" et 1/1,8" couramment utilisés dans les smartphones sont ridiculement petits par rapport au plein format.

 

 

Le tableau ci-après vous donne justement dans quel type d'appareil on trouve généralement ces capteurs. Avec quelques exemples qui vous permettront de savoir quel taille de capteur vous avez.

 

Taille du capteur
appellation
Utilisation générale Exemples
1/3″ APN compacts d’entrée de gamme, smartphones haut de gamme Nikon COOLPIX S33
Smartphones iPhone 6 et 7
1/2,5″ Smartphones Huawei P9, Honor 8, Samsung Galaxy S7, LG G5 (1/2,6″)
1/2,3’’ Appareils photo compacts et bridges grand public, smartphones haut de gamme Compact Canon Ixus 175, 285 HS, Powershot SX420, SX540, SX620
Nikon Coolpix A10, A100, A300, A900, B500, B700
Compact Olympus Tough TG-4, Sony DSC-HX90
Bridge Panasonic FZ200, FZ300 / Compact Panasonic Lumix FZ72, TZ40, TZ57, TZ60, TZ61, TZ70, TZ71, TZ80, TZ81, TZ7 (1/2,33″)
Bridge Sony Cyber-Shot DSC-H400, HX400, Compact Sony Cyber-Shot HX60, HX90, WX220, WX350
Smartphone HTC 10, Google Pixel
1/1,7’’ APN compacts experts de taille réduite Compact Canon PowerShot S120, N100, Nikon Coolpix P340, Panasonic LF1, Pentax MX-1
2/3’’ Fujifilm X30, Fujifilm XQ2
1’’ Appareils photo compacts, bridges experts et hybrides Compacts Canon G3X G5X, G7X I et II, G9X
Hybride Nikon 1 J5
Compact Panasonic TZ100, TZ101, LX15/ Bridge Panasonic Lumix FZ1000, FZ2000 /
Compacts Sony RX100 (toute la série) / Bridge Sony RX10 (toute la série)
Micro 4/3 Appareils photo hybrides micro 4/3, compact experts Hybride Olympus OM-D E-M10 II, E-M5 II, E-M1 E-M1 II, Olympus Pen F, E-PL7
Hybride Panasonic Lumix G6, G7, G70, G80, GM5, GX8, GX80, GH4, GF7 / Compact expert Panasonic Lumix LX100
1,5’’ Compacts experts Compact expert Canon PowerShot G1 X, G1 X Mark II
APS-C 1,6x APN hybrides et reflex Canon Reflex Canon EOS 7D, 7D Mark II, 60D, 70D, 80D, 100D, 650D, 700D, 750D, 760D, 1100D, 1200D, 1300D… / Hybride Canon EOS M, M3, M5
APS-C 1,5x Autres hybrides et reflex, compacts experts Leica T, Ricoh GR II
Reflex Nikon D300S, D3200, D3300, D3400, D5200, D5300, D5500, D7000, D7100, D7200, D500
Pentax K-S2, K-50, K-70, K-3 II
Fujifilm X-E2s, XT-1, XT-2, XT-10, X-Pro2
Hybride Sony Alpha 5000, 6000 / Hybride Fuji X-A3, Compact X70, X100T / Sony Alpha 58, 68, 77, 77 II, 6300
Sigma dp (dp0, 1, 2 et 3), sd1, sd quattro
APS-H Format actuellement délaissé Reflex Canon EOS 1D Mark IV
Plein format
(Full Frame)
Reflex, hybrides et certains compacts Canon 6D, 5D (toute la série), 5Ds, 1DX, 1DX Mark II
Leica SL, Q
Nikon D3, D4, D5, D600, D610, D700, D750, Df, D800, D810
Pentax K-1
Sony Alpha 7, 7R, 7S, 7 II, 7R II, 7S II, 99, 99 II, compact Sony RX1R II
Moyen
format
Appareils photo moyen format Fujifilm GFX (32,9 x 43,8mm), Hasselblad H5D-50c, H6D-50c, X1D-50c (32,9 x 43,8mm), Leica S type 007 (30×45 mm)
Pentax 645Z, PhaseOne IQ3 50MP, IQ1 50MP
Hasselblad H6D-100c (40 x 53,4mm)
PhaseOne IQ3 100MP, IQ3 80MP, IQ1 100MP, IQ1 80MP, IQ2 60MP Acromatic

 

 

Les capteurs plein format ont été réservés un temps aux réflex professionnels mais on trouve désormais des capteurs plein format dans chaque catégorie d'appareils grand public, réflex et hybride. On ne peut donc départager ces deux catégories sur ce critère, mais gardez à l'esprit les avantages de chacun, cela vous permettra d'orienter vos choix vers les plus grands capteurs qui restent quand même bien meilleurs que les petits.

 

 

Le viseur, optique ou numérique

 

Comme je vous l'ai dit, la visée réflex n'est plus vraiment un critère de choix. Mais je vous explique quand même rapidement pourquoi elle le fût et pourquoi elle n'est plus aussi déterminante.

 

 

Avec une visée optique, la lumière passe dans l'objectif, se réfléchit dans le miroir, rebondit dans le penta-prisme avant de ressortir dans le viseur. Elle ne sera traitée par le capteur que lors du déclenchement, après que le miroir s'est relevé. Et on pourra visualiser la photo à l'écran. Avec une visée électronique, la lumière passe dans l'objectif, est interceptée par le capteur qui la transmet au processeur pour traitement et affichage sur l'écran ou dans le viseur électronique. C'est simple. Il suffit d'appuyer pour que le capteur mémorise l'image. Examinons les principaux avantages et inconvénients de ces 2 technologies.

 

Avantages du viseur optique

  • Il est très réactif : en fait, il n’y a pas de délai à l’affichage (car pas de traitement) comme avec certains viseurs électroniques et pas de fluctuation de l’image non plus. C'est notamment important si vous aimez faire des photos de sport ou d'actions.

  • Avec un viseur optique vous voyez la scène comme au travers d’une vitre, en 3D, et non comme sur un écran de télévision, en 2D.

  • On peut visualiser la scène sans avoir besoin d'allumer l'appareil, ce qui permet d'avoir des batteries qui tiennent beaucoup plus longtemps que pour les hybrides (plusieurs jours versus plusieurs heures).

Inconvénients du viseur optique

  • Ce que vous voyez dans le viseur n’est pas nécessairement ce que vous aurez sur la photo. Si vous disposez d’un viseur couvrant 100% de la scène photographiée, alors ce que vous voyez est bien identique à ce que vous aurez sur la photo. Si le viseur a une couverture inférieure (par exemple 90% à 98%) comme c'est le cas de la plupart des viseurs optiques, alors ce que vous voyez est une zone plus réduite que ce que vous aurez sur la photo.

  • Par ailleurs on ne voit pas la photo telle qu'elle sera mais telle qu'elle serait avec le diaphragme ouvert au maximum (sauf si vous avez un bouton pour tester la profondeur de champ et que vous pensez à vous en servir)

  • Le contrôle de l'exposition est difficile car on ne peut afficher l'histogramme en surimpression comme sur un écran électronique (voir ci-après). 

  • Le viseur optique est quasi inutilisable pour la vidéo :  lorsque l’on enregistre, le miroir reste ouvert tout le temps. Il faut alors viser à l’aide de l’écran LCD, ce qui n’est pas toujours l’idéal, surtout en plein soleil

 

Avantages du viseur électronique

  • Le viseur électronique est moins complexe que le viseur optique et offre donc des gains de place et de poids évidents (pas de miroir réfléchissant qui bascule ni de penta-prisme).

  • Avec un viseur électronique, l’image affichée correspond exactement au résultat que vous obtiendrez lorsque vous déclencherez. Le viseur couvre en effet 100% de la scène photographiée et le processeur a déjà traité l'image. Si vous avez décidé de faire une photo en noir et blanc, l'image s'affichera à l'écran en noir et blanc. Avant même que vous n'ayez déclenché. Cela permet notamment de juger directement des contrastes. De même, si vous corrigez l'exposition ou la balance des blancs manuellement, l'image affichée reflètera la correction.

  • Vous pouvez visualiser tous les réglages appliqués à la prise de vue en cours, en surimpression sur l'écran ou dans le viseur (mise au point, balance des blancs, exposition, cadrage, histogramme, etc.). Et, cerise sur la gâteau, il est possible de changer rapidement un paramètre, sans quitter l'oeil du viseur, contrairement à un viseur optique L'un des points les plus discriminants est l'histogramme, car aucun viseur optique ne saura l'afficher. L'histogramme vous permet de contrôler finement la bonne exposition de votre photo. Un histogramme ressemble à çà :


    L’axe des abscisses (horizontal) représente la répartition des tons, allant du noir à gauche jusqu’au blanc tout à droite.
    L'axe des ordonnées (vertical) représente la quantité de pixels pour chaque ton. Autrement dit, plus un ton possède une valeur importante, plus il est présent sur la photo.
    L’histogramme d’une photo correctement exposée doit former une courbe gaussienne, des tons noirs aux tons blancs. Si la courbe est collée à gauche, c'est qu'elle est probablement sous-exposée (trop de pixels dans le noir) et si elle est collée à droite, elle est probablement surexposée (trop de pixel blancs). A moins que ce ne soit évidemment un effet voulu et recherché. De la même façon, si la courbe plafonne vers le haut, cela signifie que vous avez perdu des informations, car il manque des pixels pour représenter vos tonalités. D'une manière générale, la courbe doit tenir dans le cadre sans le toucher, à droite comme à gauche comme en haut.

  • Il existe bien d'autres fonctions très sympathiques d'enrichissement de l'image dans le viseur : le viseur électronique permet d’effectuer une mise au point très précise grâce à la fonction "focus peaking" qui surligne les zones nettes de l’image ainsi que la possibilité de définir la zone d'auto-focus via l'écran tactile.

  • Le viseur numérique reste utilisable pour la vidéo : le viseur électronique (s'il y en a un, en plus de l'écran) affiche la scène même lorsque le capteur enregistre. Il est ainsi possible de filmer en cadrant à l’aide du viseur. Et l'écran est généralement pivotant, ce qui peut vous aider à cadrer.

 

Inconvénients du viseur électronique

  • La visée électronique est souvent moins réactive que la visée optique. L’écran a toujours un léger temps de retard par rapport au viseur optique, la mise au point est plus lente, vous avez donc un risque plus grand de rater vos photos. Surtout s'il s'agit de photos de sport ou d'actions, où la vitesse compte. Mais ce manque de fluidité a tendance à devenir imperceptible dans les viseurs haut de gamme.

  • Comme il faut afficher l'image sur l'écran, l’appareil doit obligatoirement être allumé pour que la visée fonctionne. Et un écran, cela consomme de la batterie. L’autonomie d’un appareil photo avec viseur électronique ne dépasse donc que rarement les 280 à 400 images (contre 1 200 pour un réflex). Il vaut mieux acheter une seconde batterie, voire ne 3ème pour être sûr de ne jamais tomber en panne sèche. Conservez-en 2 sur vous, la troisième se rechargeant...

 

Comme on vient de le voir, le viseur numérique est bourré d'avantages. Son seul inconvénient majeur étant le manque de réactivité qui peut éventuellement le disqualifier pour la photographie sportive. Rien ne vaut dans ce cas un bon viseur optique. Ce dernier est encore l'apanage des réflex, même si certains hybrides haut de gamme commencent à s'aventurer dans ce domaine. Si la visée optique reste un facteur important pour vous, il faut alors choisir un réflex plutôt qu'un hybride. Sinon vous avez encore le droit d'hésiter.

 

 

Le nombre de pixels

 

La densité minimum des points imprimés pour obtenir une très bonne image vue de près est de 300 dpi (dots per inch, c'est-à-dire « points par pouce ») en admettant qu'un point imprimé est égal à un pixel. Voici ce que cela donne approximativement pour quelques formats classiques :

  • 10x15 cm = 2,10 millions de pixels (la taille de papier photo standard);

  • 13x18 cm = 3,264 millions pixels ;

  • 18x24 cm = 6 millions de pixels ;

  • 20x30 cm = 9,5 millions de pixels (la taille d'une feuille A4)

 

Il est donc évident que le nombre de pixels des capteurs modernes (16, 24, 42 mégapixels...) excède très largement les besoins réels de la majorité des utilisateurs et du grand public. Mais le nombre de pixels fait vendre, car on a l'impression que plus on en a, mieux c'est. Alors qu'il vaut mieux dépenser son argent dans un grand capteur que dans un tas de pixels jamais exploité.

 

 

Les optiques

 

Les reflex existant depuis plusieurs décennies, ils bénéficient donc d'un parc optique particulièrement pléthorique. Focales fixes ou zooms, téléobjectifs ou grand-angle voire fisheye, optiques macro, stabilisées, à grande ouverture... on peut se perdre dans les catalogues des objectifs pour réflex. Alors que ceux destinés aux hybrides ne demandent qu'à s'étoffer. Ils se développent néanmoins rapidement ; En vous concentrant sur l'essentiel, vous trouverez forcement objectif à votre hybride.

 

A noter que Panasonic, un des leaders de l'hybride, bénéficie de la conception des objectifs Leica, dont la qualité n'est plus à démontrer.

 

 

 

Le traitement de l'image

 

Les appareils hybrides disposent tous d'un processeur qui interprète et affine les données d’images avec des algorithmes complexes qui contrôlent les zones texturées, le traitement des bords et la reproduction tonale...bref, qui vous corrige l'image avant même que vous n'y pensiez.

 

 Chaque constructeur y va d'ailleurs de son innovation pour tenter de se démarquer sur un marché encore très concurrentiel. Citons par exemple :

  • Olympus, qui propose sur sa série OMD, une fonction live composite. Cette fonction permet de superposer les unes sur les autres les différentes prises de vue. Là où il fallait un logiciel de traitement d'images puissant, votre hybride suffit désormais.

  • Olympus propose, comme la plupart de ses concurrents, une stabilisation mécanique de ses optiques sur 5 axes. Mais il peut aussi ajouter à cette stabilisation un traitement logiciel.

  • Panasonic propose quant à lui un mode photo 4K en rafale. On ne parle pas ici de vidéo 4K : l'appareil prend une série de photos qui composent une courte vidéo 4K, dont on peut extraire une image, celle que l’on préfère. C’est assez pratique pour les sujets en mouvement...

  • Dans la même série, Panasonic propose également des fonctions de “Timelapse” et “hyperlapse”. L'appareil crée des séquence prises sur la durée qui donnent un effet de vidéo accélérée. Pas besoin de post-traitement, le processeur se charge de créer l’animation en fin de séquence, dans un format en 4K Ultra HD.

  • Fujifilm propose quant à lui de reproduire les effets de ses films agentiques dans des préréglages, un peu à la mode des filtres d'Instagram. On n'est pas loin de l'app !

 

Ces fonctions, vous aurez du mal à les trouver dans un appareil photo réflex grand public. Même si avec le logiciel Magic Lantern, la communauté OpenSource fait des miracles sur les réflex Canon. Comme quoi il s'agit bien d'un problème de logiciel et non de matériel. Et ce virage logiciel, imposés par les smartphones et les hybrides, il semblerait que les grands constructeurs de réflex l'aient raté.

 

En conclusion

Un appareil photo hybride comparé à un réflex met aujourd'hui la référence KO. L'hybride propose les mêmes avantages qu'un réflex  : un grand capteur plein format ou APS-C, une grande gamme d'optiques qui s'enrichit tous les mois, un viseur électronique qui offre beaucoup d'avantages sur le viseur optique, même s'il pêche encore par son manque de réactivité, et surtout de nombreuses fonctions de traitement de l'image. Enfin, les prises vidéos, HD ou 4K, sont bien plus pratiques avec un hybrides qu'un réflex.

 

L'hybride combine tout cela avec un encombrement et un poids réduits. Autant dire que ce n'est que du bonheur. Ses seuls défauts restent le manque d'autonomie, lié à l'usage systématique de l'écran comme viseur optique, et à l'absence - mais pour combien de temps - d'un vrai viseur optique, pour les amateurs de photos sportives et autres photographes de mode (mais on ne parle pas là de grand public).

 

S'il faut choisir aujourd'hui, et à moins que la réactivité d'un viseur optique ne vous soit indispensable, il faut donc retenir l'appareil photo hybride. Les leaders du marché sont Panasonic (avec son excellente gamme Lumix), Olympus (avec sa non moins excellente gamme OM-D) et Fujifilm (avec sa toute aussi bonne gamme X-T). Il ne vous reste plus qu'à choisir parmi ces 3 (ou d'autres, à vous de les proposer) l'appareil du moment qui vous conviendra le mieux.

 


21/05/2018
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Canon : résoudre l'erreur "err 01 : communications between the camera and lens is faulty"

 


 

Je suis équipé d'un Canon 50D (le 7D n'existait pas alors, le 6D n'en parlons pas, et le 5D était beaucoup trop cher pour moi) et d'un objectif Canon alors fournit avec le boîtier. Pour la petite histoire, il s'agit d'un zoom EFS 17-85 mn, qui dispose donc d'un stabilisateur d'image. Il a jusqu'à présent bien marché mais un beau jour, il s'est bloqué et mon boîtier a affiché cet horrible message :

 

"err 01 communications between the camera and lens is faulty. Clean the lens contacts"

 

Impossible de prendre la moindre photo : je suis resté bloqué ainsi pendant une bonne demi-journée avant de trouver une solution. Que je vous livre ici.

 


Ce que signifie ce message

Ce message signifie que la communication entre la puce électronique de l'objectif et la puce électronique de votre boîtier se fait mal. Cela peut évidement provenir de votre objectif ou de votre boîtier. Pour en avoir le coeur net, il suffit de changer d'objectif (à condition d'en avoir un second sous la main) et de tester votre appareil avec ce nouvel objectif. Si l'erreur disparait, c'est que le problème vient de votre objectif. S'il persiste, il vient de votre boîtier.

 

Les premiers gestes de secours

Canon vous suggère de nettoyer les contacts de votre objectif, ce qu'il faut évidemment faire, mais en général le problème ne vient pas de là. Si votre objectif est un zoom standard, dont la longueur varie avec la valeur du zoom, l'erreur provient probablement d'un petit câble qui permet de s'adapter à cette variation de taille mais qui a tendance du coup à s'user et à créer des pannes.

 

Si la réparation n'est pas à la portée du premier venu, elle n'est généralement pas très coûteuse. Ceci étant dit, il est aussi parfois possible de s'en sortir sans intervenir dans les entrailles de votre objectif. Voici les deux méthodes que j'ai recensées et que je vous retranscris ici pour plus de facilité. Vous trouverez également les vidéos (en anglais) associées.

1ère méthode

C'est de loin la méthode la plus simple mais elle ne marche pas à tous les coups.

 

  1. Eteignez l'appareil photo

  2. Rallumez l'appareil photo

  3. Passez la valeur F/STOP (ouverture du diaphragme) au maximum : F/16 ou F/32 par exemple, la valeur variant en fonction de votre objectif. Il vous faudra passer votre boîtier en mode Av (pour Aperture : priorité à l'ouverture) pour pouvoir modifier cette valeur.

  4. Prenez une photo

  5. Passez la valeur F/STOP au minimum (F/1, ou F/2 par exemple)

  6. Prenez une photo : l'erreur a normalement disparu

 

 

 

2ème méthode

Un peu plus complexe que la première, cette méthode marche généralement bien, en dehors de toute panne irrémédiable de votre objectif.

 

  1. Eteignez l'appareil photo

  2. Retirez l'objectif

  3. Rallumez l'appareil photo

  4. Prenez une photo

  5. Eteignez l'appareil photo à nouveau

  6. Passez votre objectif du mode autofocus au mode manuel

  7. Replacez l'objectif sans l'engager à fond (arrêtez juste avant d'entendre le petit clic du verrouillage)

  8. Rallumez l'appareil photo (tout en veillant à ne pas faire tomber l'objectif qui n'est pas verrouillé - normalement pas de danger car il est suffisamment bien engagé pour tenir)

  9. Prenez une photo

  10. Eteignez l'appareil photo pour la 3ème fois

  11. Verrouillez l'objectif en tournant à fond jusqu'à entendre le clic

  12. Rallumez l'appareil photo (pour la 3eme fois également)

  13. Prenez une photo : l'erreur a normalement disparu

 

 

 

N'hésitez pas à me laisser des commentaires pour me dire si cela a résolu le problème pour vous. Cette erreur survient aussi avec des objectifs Tamron que Canon, et les méthodes exposées ci-dessus fonctionnent pour les deux.

 

 


13/04/2017
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Petit cours de photographie

 


Un petit cours condensé en une infographie

Une image vaut mieux qu'un long discours

 


21/09/2016
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