La boîte à idées - Le blog de Jean Chambard

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Bars et Restaurants


L'atelier C - Chocolat

 

J'ai récemment découvert, à l'occasion d'un séminaire, une boutique pas tout à fait comme les autres. Et l'expérience m'a tellement plu que je ne peux m'empêcher de la partager avec vous. Je vais vous parler de l'atelier C.


L'atelier C

C comme Carrément Chocolat. C comme Concept Store. C comme Christophe Berthelot-Sampic, La lettre C résume à elle toute seule ce que cette boutique se veut être. Logée dans le viaduc des arts, près de la Gare de Lyon, elle offre une expérience inoubliable à tous les amoureux du vrai chocolat. Pas celui qu'on trouve dans les Kinder et autres pots de Nutella, non, celui pur et dur fait de cacao, de beurre de cacao (le gras de la fève de cacao) et d'un peu de sucre et de lait éventuellement.

 

Christophe, maître chocolatier de son état, vous propose de découvrir des chocolats rares et de grands crus de Madagascar à travers plusieurs activités :

  • des ateliers de fabrication et de dégustation, type "bean to bar" (c'est très tendance). Ces ateliers sont ouverts à un public de particuliers, à des groupes ainsi qu’aux entreprises souhaitant organiser un team building inédit.

  • un bar chocolat pour goûter à de nombreuses spécialités, et des grands crus rares tel le fameux « Chuao » du Vénézuela ou encore le chocolat issu des derniers cacaoyers sauvages de Madagascar.

  • une boutique pour s’offrir des produits de qualité (pour un prix en regarde de la qualité, cela va de soi)

  • et un petit musée pour découvrir toute l’histoire du cacao et du chocolat.

 

L'atelier C, c'est donc tout cela à la fois : un concept-store dans lequel on peut découvrir comment se fabrique le chocolat, apprendre à déguster de grands crus et à en reconnaitre les différents parfums (c'est moins dur que pour le vin), en fabriquer soi-même grâce aux ateliers (payants) et repartir chargés de quelques délicieuses tablettes de chocolats.

 

Christophe Berthelot-Sampic, maître chocolatier et seulement maître chocolatier - il n'a pas fait d'étude de pâtisserie comme les autres chocolatiers, a crée l'atelier C en 2010 et y a concentré tout son art. Christophe  est fils et petit-fils de chocolatier. Il a grandi au milieu du chocolat. Meilleur Apprenti de France plusieurs fois primé, médaillé lors du plus prestigieux concours international du « Chocolate Awards » de Londres., nommé ambassadeur du chocolat de l’état de Tabasco au Mexique, il détient aussi le record français du plus gros œuf en chocolat. Vous l'aurez compris, Christophe possède un curriculum vitae en matière de chocolat plus long que mon bras.

 

Christophe travaille en collaboration avec la chocolaterie ROBERT de Madagascar (leur logo figure d'ailleurs en grand sur la vitrine de la boutique), une entreprise artisanale et familiale, planteur et fabricant. Avec eux, Christophe imagine des chocolats au thé matcha du Japon (un chocolat blanc extrêmement parfumé à la couleur inhabituel du thé vert), à l’huile d’olive de Nice (une saveur doucereuse qui surprend), à la fève tonka, aux fèves de cacaoyers sauvages (une tuerie), à la patate douce violette… Que des crus uniques au monde, et qui plus est millésimés, ce qui fait que chaque année est unique et différente.

 

Et si vous n'avez pas le temps de participer à un atelier et apprendre à déguster et fabriquer soi-même un peu de chocolat, vous pouvez vous installer au bar à chocolat pour tester la création de Christophe, primée au Salon du Chocolat et premier prix de l’Ordre Culinaire International, « Le Moussoir chocolat ». Ce sont des petites sucettes de chocolat que l'on fait fondre dans du lait pour obtenir un chocolat chaud.

 

 

 

 

L'atelier dégustation

J'ai pour ma part eu la chance de pouvoir participer à un petit atelier de dégustation et de confection de chocolat. Pour se faire, nous nous sommes installés autour d'une immense table en bois, Christophe présidant en bout de tablé. Le maître de cérémonie y a découpé ses   petits carrés et nous a fait déguster quelques une de ses meilleures tablettes de chocolats. Et chacune avait une histoire à elle, que Christophe ne se prive pas de raconter. Mon histoire et ma tablette préférée, c'est celle des cacaoyers sauvages de Madagascar.

 

Christophe nous raconte son périple à Madagascar, à la recherche des derniers cacaoyers devenus sauvages. Il prend d'abord l'avion jusqu'à Tananarive, jusque là rien de très original. Les choses se corsent quand il prend la piste en 4x4 pour Brickaville, à quelques 380 km de là. A Madagascar, il n'y a pas d'autoroute, alors le voyage dure plus de 8H30. Et quand la piste s'arrête au bord du fleuve Rianila, Christophe prend peur. C'est censé être un gué. Un gué qu'on ne peut pas passer, même avec un 4x4, car l'eau est trop profonde. Mais ses guides connaissent bien la région. Il suffit en fait d'attendre qu'une barge passe pour pouvoir traverser. Et effectivement, un bateau finit par passer par là et leur permet de traverser avec leur véhicule (voir la photo ci-dessous).

 

Christophe finit son périple en pirogue puis à pied. Il touche enfin au but. De vieux cacaoyers plantés à la fin du XIXème siècle, abandonnés par les planteurs et retournés à l'état sauvage. Comprendre qu'ils ont poussés sans être taillés, qu'ils ont poussés en hauteur et que leurs fruits sont plus rares et plus petits que les cacaoyers cultivés. Un peu comme un rosier sauvage. Alors Christophe achète tout ce qu'il trouve aux habitants de Brickaville. Il passe un peu pour l'original du village, l'homme blanc qui fait des milliers de km pour acheter de vulgaires cosses de cacao.

 

Mais Christophe a raison de tout rafler, même si c'est en petite quantité. Son chocolat, fait à base de cacao sauvage est tout simplement sublime. Meilleur que le cru Saint-Pierre, pourtant excellent, que le 100% cacao, amer mais surprenant avec le café, car il faut le laisser fondre das la bouche, ou que le blanc au thé matcha.

 

Mais ce après tout qu'une histoire de goût et c'est bien pour cela qu'il est important de prendre son temps pour déguster ces chocolats et n'emporter que ceux que l'on aime. Alors allez-y, prenez le temps de discuter avec Christophe, de gouter et d'apprécier ses chocolats et vous y reviendrez.

 

 

Traversée du fleuve Rianila

 

L'atelier confection

L'atelier dégustation se poursuit par un atelier confection. Le maître chocolatier nous montre comment couler un peu de chocolat dans des petits moules plastiques à partir d'une douille. Au préalable, on place au fond de chaque moule quelques baies ou écorces d'agrumes. C'est le côté fun de l'atelier. On laisse un peu libre court à son imagination et à sa créativité. Au détriment parfois du goût. Mais çà, on ne le découvre qu'après, quand vient le temps de goûter ses propres créations, après un petit passage au frigo. On se dit, zut, j'ai un peut forcé sur les baies rouges ou je n'ai pas assez mis d'écorce de Combava.

 

 

 

Pendant que notre oeuvre d'art passait un peu de temps au réfrigérateur, nous avons quant à nous passé le notre du côté de son petit musée du cacao. C'est toujours très instructif et permet de mieux comprendre la fabrication du chocolat et ses principales étapes. Et comme Christophe ne perd pas le nord, il conclut sa séance en nous invitant à acheter quelques unes de ses fabrications. Et on ne se fait pas prier. C'est tellement bon.

 

La collection

 

 

 

 

Renseignements pratiques

Atelier C - Chocolat

123 Avenue Daumesnil, 75012 Paris

 

 

 

 


22/09/2017
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Le Comptoir Général

 

Paris, le 20 février 2017



Un couple d'amis nous a invités un dimanche matin à découvrir le Comptoir Général, à l'occasion d'un brunch. En couple hyper-connectés, à défaut d'être hyper chébran, nous avons donc jeté un oeil rapide aux différents avis qui fleurissent sur le Web, tant dans la presse professionnelle que dans les blogs amateurs. Et surprise, les avis étaient nettement partagés. Oui je sais, il y a a toujours l'éternel insatisfait, le jaloux ou le médisant qui aime salir son voisin ! Mais là, on frisait plutôt le 50/50 : de l'article le plus dithyrambique au billet le plus haineux. Ne restait donc plus qu'à juger par nous mêmes.

 

L'arrière cour de la cabane de l'oncle Tom

Le comptoir général se situe au 80 quai de jemmapes, à Paris. Sur les quais du Canal Saint-Martin donc. Enfin presque. Parce qu'au 80, il n'y a qu'une petite ruelle qui ne paye pas de mine et qui conduit au comptoir, caché derrière un premier bloc de maisons. On ne peut donc pas simplement passé par hasard et se dire : «tiens, cet endroit à l'air sympathique, entrons prendre un verre ». Non, c'est un endroit réservé aux initiés, aux fidèles affidés de la nuit parisienne, à ceux qui savent que derrière ces mûrs qui s'effritent se cache une perle rare. Relativisons quand même, l'endroit a ouvert en 2009, et huit ans se sont donc déjà écoulés sous les ponts du canal Saint-Martin depuis.

 

Réservés aux initiés, c'est vite dit. Compte-tenu du monde qui converge dans cette ruelle, on se dit quand même que c'est surtout un endroit couru et dont le positionnement a été soigneusement pensé. Car le Comptoir Général se veut un lieu alternatif, décalé, ethnique et africain, ou cubain (ou peut-être les deux, allez savoir). Mais pour avoir le plaisir de découvrir ce haut lieu des nuits parisiennes, aménagé  dans une ancienne manufacture il faut donc pénétrer dans cette ruelle, passer dans ce qui semblerait être une arrière-cour où s'entassent les cartons de livraison, et franchir la porte de l'établissement, fermée par un épais rideau de velours passablement défraichi.

 

Manoir exotique

Et l'entrée surprend, en effet. Une fois le seuil passé, nous nous retrouvons dans un long corridor, qui semble tout droit sorti d'un autre temps. Ce n'est pas sans rappeler les vieux manoirs anglais. Mais alors les très vieux manoirs. Les lambris de bois qui habillent le bas des des murs ont du connaître leurs heures de gloire mais ont depuis subi l'outrage des temps. De beaux lambris, cela s'entretient, se cire ou à la limite se vernit. Mais là, cela sent surtout son négligé. Surtout que les mûrs sont à l'avenant. Le papier peint rouge, qui imite les teintures de velours d'époque, est parti en lambeaux et laisse entrevoir le blanc des plâtres. Bon, il parait que le style miteux, c'est tendance, alors admettons. Surtout que l'on y voit aussi des traces d'anciens tableaux, preuve que les expositions vont et viennent en ces lieux. On n'y ferait pas que boire : l'art alternatif s'expose aussi ici.

 

 

 

Sur la gauche du corridor, on aperçoit une porte coulissante métallique verte qui dénote un peu avec le reste des lambris de bois. La curiosité me pousse à jeter un oeil. Nouvelle surprise. Je découvre une immense véranda, vaste espace auquel on ne s'attend vraiment pas en plein Paris. On retrouve ici l'âme de l'ancienne fabrique, les mûrs de pierres apparentes, les poutrelles métalliques, mais l'espace a été transformé, on y trouve des tables et des chaises tout droit sorties d'une école primaire, tout un tas d'objets de bric et de broc, et des plantes vertes exotiques, le tout faisant vaguement penser à un atelier d'artistes à la vie de bohème.

 

 

 

L'espace n'étant manifestement pas ouvert au public en ce dimanche matin, ou alors il faut peut-être avoir été initiés aux rites vaudous pour le savoir, nous poursuivons notre chemin dans le corridor jusqu'à arriver au comptoir, nous permettant d'obtenir notre ticket pour le Saint Graal. Nos amis avaient heureusement réservé, car l'établissement affichait déjà complet avec liste d'attente. L'accueil s'est révélé être courtois et efficace, et nous nous sommes vite retrouvés réunis pour profiter de ce fameux brunch.

 

Bar à Bobo

La salle principale est du même acabit : un espace immense (pour Paris s'entend), des plantes vertes tropicales un peu partout, une décoration un peu brut de décoffrage avec des poutres apparentes, des vieux tonneaux, et du mobilier un peu beaucoup dépareillé. On retrouve même des vieilles tables d'école. Il faut dire que le mobilier a été entièrement chiné ou trouvé chez Emmaüs. Ce qui lui donne un côté « Shabby Chic » que les BoBo affectionnent tant.

 

Le shabby chic : littéralement « chic miteux », mais dit comme cela, ça ne donne pas envie, alors que Shabby chic, cela sonne autant que Chérie come on, même si cela ne fait pas pipi loin. Le shabby chic donc est un style de décoration chic et bohême qui fait la part belle aux meubles vieillis, aux objets chinés, aux tissus à fleurs et à tout ce qu'on imagine quand on pense à la maison d'une mamie anglaise. Bon, là, on serait plutôt chez une mamie des Caraïbes ou africaine, mais vous voyez le genre.

 

 

 

Ce qui étonne le plus, c'est le bar en forme de proue de bateau, qui trône au fond de cette immense salle. Il y a même un espace aménagé au dessus qui permet de dominer l'endroit. Nous nous sommes installés juste à droite du bar, à côté du cocotier et des tonneaux. Et nous avons ainsi pu tester ce fameux mobilier shabby chic. Comment dire ? Il n'a de chic que le nom. Pour le reste, ce sont de vieux fauteuil ou canapés miteux et surtout complètement défoncés. Pas forcément de quoi crier au scandale, mais pas de quoi non plus tomber en pâmoison, comme j'ai pu le lire dans certains articles. Le shabby chic, cela donne à l'endroit un côté cosy et confortable, mais en même temps, on n'a pas peur de laisser son shabby chic trainer dans les bars. Et c'est bien là son principal avantage.

 

Le dimanche matin, le bar est réservé au brunch : on y trouve donc de multiples plateaux garnies de charcuteries, fromages et salades. Un peu de fruits, des viennoiserie, ainsi que d'une grande jarre à café et à eau chaude pour le thé. Moi qui préfère le café expresso au café filtre, me voilà servi. Mais qu'à cela ne tienne. Attaquons les plateaux, car il fait désormais faim. Je passe donc en revue le bar, et j'ai l'impression d'avoir été invité à manger une raclette plutôt qu'un brunch. Jambon cru, andouille de vire, mortadelle à la pistache, viande des grisons, coppa et chorizo, ne manque que la pancetta. Et tout cela semble sorti tout droit de chez Métro, le fameux grossiste.

 

Tiens, il y a aussi du saumon fumé avec des branches d'aneth fraîche et de la salade aux crevettes, le seul plat qui semble un tantinet cuisiné. Et pour ce qui est des viennoiseries, tout est manifestement sorti du congélateur et passé au four. Tant pis. Les jus de fruits, indispensables à tout bon brunch, sont tirés du même tonneau. Ce sont de belles bouteilles de nectars de fruits exotiques, bien trop sucrés et pas très authentiques, qu'on déguste dans de grands verres en plastique. Ce côté "cheap" m'énerve un peu. Les bars branchés que je connais versent encore leurs boissons dans des verres dignes de ce nom. Quant au verre de champagne que l'on va chercher au bar, il faut le dire : il aurait mieux fallu ne pas le servir, surtout dans un verre plastique. Avec un barman dont la désinvolture doit servir à la fois d'habit et de mode de vie.

 

Le plat chaud se trouve être un colombo de poulet, servi avec du riz. Le genre de plat que j'affectionne et dont je ne peux dire du mal. Même si cela ne relève pas de la grade gastronomie. Le plateau de fromages réserve quand même une bonne surprise. Les fromages ne sortent pas de l'ordinaire "Métro" mais le pain aux noix est lui plutôt excellent. Avec un verre de vin, cela aurait été enfin parfait.

 

Cage à Gogo

A défaut de bien déjeuner, nous avons néanmoins passé un moment plutôt sympathique et zen entre amis, et le temps d'un matin, nous avons sentis notre coeur battre à l'unisson avec celui de la boboïtude parisienne. Ou peut-être juste une heure, une heure seulement. Nos amis, qui sont pourtant du genre à aimer le Buddha-Bar et sa cuisine, pour son côté branché, ne seront pas plus convaincus que nous par le lieu.

 

Le Comptoir Général est donc un drôle d'endroit :  c'est à la fois un coffee shop, un bar tendance, un espace de coworking (on peut privatiser des salles pour des événements et des séminaires), un hall d'exposition pour l'art alternatif, et fut un temps un "thrift store".  La clientèle y est assez variée : touristes et bobos en quête de nouvelles sensations s'y côtoient sans problème. Mais au-delà du côté mode, cela sent surtout l'arnaque parisienne. Ce n'est pas parce qu'on convertit un ancien atelier en bar ethnique et alternatif en le remplissant de vieux meubles déglingués qu'on donne une âme à cet endroit.

 

Alors, à moins que vous n'aimiez cette fausse ambiance pseudo africaine, allez plutôt vous encanaillez ailleurs.

 

Le Comptoir Général
80 Quai de Jemmapes,
75010 Paris
www.lecomptoirgeneral.com
Tél : 01 44 88 20 45


26/02/2017
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Les burgers à la française

 

Paris, le 5 octobre 2015



Le Burger a longtemps été synonyme de Fasf Food et de mal bouffe. Il est pourtant toujours à la mode. Mais le simple Cheese Burger n'est sans doute plus aussi prisé. Le célèbre sandwich s'est en effet transformé sous nos contrées et est monté en gamme. Le succès de Burger King, en passe de racheter Quick en France pour accélérer son retour, en est la preuve. Le goût du Burger King n'a rien à voir avec celui de son ami McDo.

 

Mais il existe des burgers moins connus, mais bien meilleurs que ceux de ces grandes chaines de Fast Food. J'ai testé le "Big Fernand", qui vient juste d'ouvrir une nouvelle enseigne dans le quartier d'affaire de La Défense.


La petite histoire du Burger

Le hamburger est né à Hambourg, en Allemagne, comme son nom l'indique. Il a été importé aux Etats-Unis au 19ème siècle par les immigrés allemands. Le steak de bœuf haché est alors le principal plat servi à bord des bateaux de la "Hapag", la ligne maritime qui relie Hambourg aux Etats-Unis. A l'époque, la viande est salée, mélangée avec des oignons et de chapelure, et parfois fumée, pour pouvoir se conserver durant la traversée. Il est sans doute déjà servi entre deux tranches de pain, même si l'idée est revendiquée par plusieurs américains. Le plat se propage petit à petit à travers l'Amérique.

 

En 1931, la bande dessinée Popeye accueille Wimpy, un nouveau personnage qui adore les hamburgers. Sa popularité est telle qu'une chaîne de restaurants de hamburgers voit le jour, appelée Wimpy's. En 1978, son fondateur meurt et selon ses souhaits, les 1500 restaurants de la chaîne sont tous fermés.

 

En 1948, deux frères décident de monter un stand de vente de hamburgers à côté de leur salle de cinéma près de Pasadena. Maurice et Richard MacDonald ont la bonne idée de proposer le self-service à leurs clients et deviennent vite célèbres dans toute la Californie. - See more at: http://www.club-sandwich.net/articles/l-histoire-du-hamburger-109.php#sthash.iVuahxuI.dpuf
En 1931, la bande dessinée Popeye accueille un nouveau personnage : Wimpy, dont le signe particulier est d'adorer les hamburgers. Sa popularité est telle qu'une chaîne de restaurants de hamburgers voit le jour, appelée Wimpy's. En 1978, son fondateur meurt et selon ses souhaits, les 1500 restaurants de la chaîne sont tous fermés. - See more at: http://www.club-sandwich.net/articles/l-histoire-du-hamburger-109.php#sthash.iVuahxuI.dpuf

En 1948, deux frères décident de monter un stand de vente de hamburgers à côté de leur salle de cinéma près de Pasadena. Maurice et Richard MacDonald ont la bonne idée de proposer le self-service à leurs clients et deviennent vite célèbres dans toute la Californie. En 1954, un certain Ray Kroc, représentant en hachoirs électriques,découvre le modeste établissement des frères MacDonald, et sa longue file de clients...Impressionné par la rapidité du service et le faible prix de ces petits pains fourrés de steak haché, de ketchup et de salade, Ray Kroc propose un marché aux deux frères. Le jour même, il repart avec un contrat de franchise l’autorisant à mettre sur pied une chaîne de restaurants qu’il baptisera McDonald’s. Vous connaissez la suite de l'histoire.

 

découvre alors le modeste établissement des frères MacDonald, et sa longue file de clients...
Impressionnés par la rapidité du service et le faible prix de ces petits pains fourrés de steak haché, de ketchup et de salade, Ray Kroc propose un marché aux deux patrons. Le jour même, il repart avec un contrat de franchise l’autorisant à mettre sur pied une chaîne de restaurants qu’il baptisera : McDonald’s. - See more at: http://www.club-sandwich.net/articles/l-histoire-du-hamburger-109.php#sthash.iVuahxuI.dpuf
En 1954, un certain Ray Kroc,
le hamburger est né à Hambourg, en Allemagne. Il est issu de l'immigration des Allemands vers l'Amérique au 19ème siècle, - See more at: http://www.club-sandwich.net/articles/l-histoire-du-hamburger-109.php#sthash.iVuahxuI.dpuf
le hamburger est né à Hambourg, en Allemagne. Il est issu de l'immigration des Allemands vers l'Amérique au 19ème siècle, - See more at: http://www.club-sandwich.net/articles/l-histoire-du-hamburger-109.php#sthash.iVuahxuI.dpuf

Big Fernand - L'atelier du Hamburger

Steve Burggraf crée en 2012, avec Big Fernand et Little Fernand, ses ateliers «du hamburgé» et du "hot-dog", rue du Faubourg-Poissonnière. Le succès est au rendez-vous et il a depuis ouvert de nouvelles franchises un peu partout en France et à l'étranger. il s'est récemment installé sur l'esplanade de La Défense. L'adresse est encore un peu confidentielle, on ne la trouve pas sur "Google maps", mais sur la page Facebook et le site de Big Fernand. Travaillant à deux pas de là, j'en ai profité pour découvrir ce fameux restaurant à Hamburgé, comme ils disent.

 

Le design du restaurant et les costumes des employés, chemises à carreaux, casquette franchouillarde, reflètent bien le positionnement et le concept de la franchise : burger de qualité à la française prenant fièrement ses racines dans la tradition gastronomique de notre doux pays, et plus précisément dans la France profonde.

 

 

 

On y trouve ainsi des "hamburgés" à la tomme de Savoie au lait cru, à la Fourme d'Ambert, au boeuf ou au veau, au poulet ou à l'agneau (que de la viande d'origine France), répondant aux doux noms de Philibert, Alphonse ou Bartholomé.

 

Le look a beau être tiré de 'l'amour est dans le pré", l'organisation est néanmoins tout américaine : nous sommes dans la file d'attente, et un premier employé, tout en décontraction, vient nous donner la carte du restaurant. Ce qui nous permet de choisir notre menu. En y réfléchissant bien, cette tactique a deux avantages : on n'a pas l'impression d'attendre puisqu'on est occupé, et cela accélère grandement la prise de commande. Cette dernière est prise par le chef d'orchestre de la cantine, qui répercute à haute voix votre commande aux deux cuisiniers derrière lui. Puis vous passez à la caisse, pris en charge par une deuxième personne. Le temps de régler, vous passez votre ticket à une cantinière qui prépare votre plateau en deux temps trois mouvements. A peine le temps de dire ouf, votre Burger atterrit sur votre plateau. Contrairement aux fast food américains, la cuisine est ouverte et la préparation de votre Burger se déroule en directe devant vous. Pas d'embrouille, la viande et tous les ingrédients, du pain à la sauce sont fait maisons et frais.

 

Les menus sont assez simples : vous avez le choix entre 6 Burgers dont 1 végétarien. Vous pouvez opter, c'est le plus intéressant, pour la "Little Formule" (un hamburgé, des délicieuses frites maison, les "fernandines", et une boisson : eau, soda, limonade artisanale, bière) ou la "Big Formule" qui rajoute un dessert. il y a même du vin au menu (depuis peu sans doute), ce qui met une touche finale au coté franchouillard du restaurant.

Le top du top : on peut composer son propre burger à partir de tous les ingrédients disponibles : boeuf, veau, poulet ou agneau, poitrine de porc, raclette, chèvre, tomme de savoie, fourme d'ambert, aubergines ou poivons grillés, tomates séchées, oignons confits, sauces et herbes fraîches...

 

Il existe aussi des séries spéciales, comme chez Quick,ou McDo. En ce moment, c'est le Brieuc, qui se compose d’une fondue de poireaux au cumin et de Curé Nantais, et le Barnabé, au maroilles et aux chicons braisés.

 

Pour la boisson, je vous recommande la limonade artisanale, qui se décline en différentes saveurs : nature, citronnier, grenadine, etc.

 

 

 

A retenir

Les plus : Un choix d'excellents burgers maison, la possibilité de créer ses propres Burgers, de délicieuses frites artisanales cuites en deux bains d'huile et de boissons faites maison pour certaines. On y vient pour manger rapidement, avec les doigts.


Les moins : la rareté des places à table et la propreté de ces dernières. Le serveur n'a en effet pas le temps de nettoyer toutes les tables.

 

Les adresses de Big Fernand

Vous retrouverez toutes les adresses de "Big Fernand" sur leur site Web. Ils sont bien sûr à Paris, mais aussi à Lille, Lyon, Marseille, Nantes, Nice, Rennes, Londres et Hong-Kong...

Les principales adresses parisiennes :

  • "Montorgueil"   : 32 rue Saint-Sauveur 75002 Paris

  • "Saint Honoré" : 40 Place du Marché Saint Honoré 75001 Paris

  • "Poissonnière" : 55 rue du Faubourg Poissonnière 75009 Paris

  • "Boulogne"      : 60 rue de Sèvres 92100 Boulogne-Billancourt

  • "Issy"               : 30 rue Ernest Renan 92130 Issy-les-Moulineaux

  • "Neuilly"           : 142 Avenue Charles De Gaulle 92200 Neuilly-Sur-Seine

  • "La Défense"   : 40 Cours Michelet 92800 Puteaux

  • "Versailles"      : 20 rue au Pain 78000 Versailles

 

A lire

Le Figaroscope : la folie des Burgers (2012)

Le Figaroscope : les 5 meilleurs burgers de Paris (2013)

Le Figaroscope : les meilleurs Burgers de Paris (2014)

TimeOut : ou manger un bon burger à Paris (2015)


05/10/2015
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Le Bar sur le Toit

 

 

Paris le 27 août 2015

 

 

Les "rooftop bars" de Paris

Le rooftop bar est un mot barbare américain qui signifie littéralement "Le bar sur le toit" et qu'on traduirait donc plus facilement par bar - terrasse, même si ce n'est pas tout à fait la même chose, vous en conviendrez. Les premiers bars - terrasses, donc, ont été aménagés sur les toits des hôtels de New-York. Dans une ville pleine de gratte-ciel, quoi de mieux que de dominer Manhattan et de pouvoir contempler les milliers de petites lumières des tours qui vous entourent.

 

Tokyo, Londres...et Paris ont donc naturellement suivi le mouvement et propose désormais eux-aussi de nombreux "rooftop bars", souvent éphémères car surtout agréables en été. Pour ne pas mourir idiot, nous avons donc commencé à tester ces fameux bars de Paris il y a un an. Et voici nos premiers avis...

 

A la recherche du bonheur

Trouver une adresse n'est pas très compliqué. Il suffit de demander à votre ami Google : "Okay Google..." Voici quelques articles qui m'ont permis de dénicher le sacré Graal et sa coupe.

et aussi

 

Les rooftop que je préfère

Évidement, je n'ai ni le temps ni l'argent pour tout tester...Car oui, il faut souvent faire la queue pour avoir le privilège d'accéder à ces lieux et les verres se payent généralement assez chers dans ces bars fréquentés par les touristes et les bobos de la capitale. Voici donc la liste de mes nuits :


le 43 Up the Roof : c'est le bar terrasse de l’hôtel Holiday Inn, situé au 4 rue Danton dans le 6ème.

 


Les plus de cette adresse :

  • Vous ne faites pas la queue : il est obligatoire de réserver sa place (15 jours à l’avance pour être sûr d'avoir de la place), par mail ou bien sur Facebook. On ne peut plus réserver par téléphone comme auparavant.

  • La vue y est magnifique : Outre les toits du Quartier Latin, on aperçoit Notre-Dame, la tour Eiffel, le Panthéon et le Sacré-Cœur à l’horizon. Et même le quartier d'affaire de La Défense. Une vue imprenable sur quasiment 360 °.

  • La terrasse, quoique petite est bien aménagée et décorée avec soin avec des palmiers, cactus et diverses fleurs qui donnent l'impression d'être au jardin. 

 



  • L'accueil est chaleureux mais les serveuses, fort sympathiques au demeurant, sont un peu distraites, elles se trompent de table ou oublient une partie de la commande, dommage.

  • Les cocktails, plutôt classiques hormis le "Do It Yourself" qui vous permet de composer votre propre breuvage, sont préparés par un très bon barman et sont excellents, tout comme les amuses gueules ; vous pouvez même commander pour les gourmands un plateau charcuterie avec moult cochonnailles. Ils servent aussi les délicieux jus de fruits d'Alain Millat, que je recommande aux petits comme aux grands.

  • Le quartier latin toujours aussi sympa et animé ; vous pouvez en profiter pour flâner avant ou après votre passage au 43.

 

 

 

 Les quelques moins :

  • Le mail comme moyen de réservation. On fait mieux pour trouver des dates et des heures.

  • Évidemment, l'adresse est connue et fréquentée. Il faut donc réserver facilement 10 à 15 jours avant, avec les incertitudes liées à la météo. Ceci étant, je trouve toujours cela préférable à faire le pied de grue pendant des heures

  • La terrasse est l'une des plus petites de toutes les adresses sélectionnées ; en même temps, c'est plus intime. Il n'y a pas de DJ ou d'animations non plus, contrairement au Nüba par exemple.

  • Le prix des boissons, 15 € le cocktail...mais elles sont moins chères que chez certains.


The 7th : c'est la terrasse située au 7ème et dernier étage du Terrass' Hotel, un très bel établissement du coté de Montmartre. Le bar vient juste d'ouvrir après une rénovation complète de l'hôtel.

 

 

Les plus de cette adresse :

  • Le bar vient juste d'ouvrir, l'adresse est encore - un peu - confidentielle et on ne fait donc pas la queue.

  • La vue sur Paris ne vaut pas celle du 43 Up the roof, mais elle n'est pas si mal que ça...On a une vue imprenable sur la tour Eiffel et Montmartre.

 

 

 

Les plus :

  • L'ambiance cosy : il y a de nombreuses plantes vertes en pots, quelques canapés, des tables de bar...

  • Les cocktails sont assez originaux, avec des touches d'épices et on y trouve aussi les délicieux jus de fruits d'Alain Millat, que je recommande toujours aux plus de 7 ans comme aux moins de 77 ans, et à tous les autres aussi.

  • On peut y déjeuner ou y dîner, contrairement au 43 qui ne fait que bar, mais la réservation en terrasse est impossible et priorité est donnée aux clients de l'hôtel. On peut toutefois réserver une table au restaurant intérieur, qui offre lui-aussi une très belle vue.

  • Le quartier de Montmartre est toujours aussi typique, animé et fréquenté. On y flâne avec plaisir au milieu des touristes venus découvrir le vrai faux Paris.

 

 

 

Les moins

  • La meilleure partie de la terrasse est réservée au restaurant à partir de 18H30, ce dernier ouvrant à 19H00; les clients du bar sont repoussés vers l'arrière de la terrasse, du côté fermé. Vous l'aurez compris, il vaut mieux fréquenter le bar en dehors des horaires des repas pour pouvoir profiter pleinement de la vue. Le bar est ouvert de 11H00 à 23H00. Oui, il ferme un peu tôt pour les fêtards.

  • La carte du restaurant a des ambitions de gastronomie. On y trouve même du homard bleu. Mais les assiettes sont décevantes. On dirait de la cuisine de traiteur plus que de la grande cuisine.

  • Les cocktails sont plutôt originaux, mais très chers...

 

 


27/08/2015
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