Le Salon
Lampe Pumo Pigna des Pouilles
Photo © Laterradipuglia SRL
Paris, le 30 septembre 2019
Connaissez-vous le Pumo pugliese ? Le "Pumo" est un porte-bonheur traditionnel originaire de la région des Pouilles, dans l'extrême sud de l'Italie (la région qui forme le talon de la botte).
Le Pumo
Le terme Pumo, issu du latin « pumum », ou pomme de pin, désigne un bouton de fleur, symbole d'une nouvelle vie. Il est profondément ancré dans la tradition apulienne ancienne : on le place généralement à l'extrémité des balcons, des colonnes, des terrasses et par paire sur le côté du lit des jeunes mariés pour leur souhaiter bonheur, prospérité et fertilité.
Les italiens le mettent à toutes les sauces : en diffuseur de parfum d'ambiance, en lampe, en bijou...C'est un peu leur treffle à quatre feuilles.
Ostuni la blanche
Nous avons découvert ce porte-bonheur lors de notre séjour dans les Pouilles. Plus précisément en visitant Ostuni. C'est une ville blanche accrochée sur trois collines, à une altitude insensée de 218 mètres. Elle est surnommée « la ville blanche » en raison de la couleur des façades de ses maisons, couleur dont elle n'a pas l'exclusivité, comme vous pourrez vous en rendre compte si vous visitez la région.
Nous sommes passé déjeuner à l'excellente Osteria Plazetta Cattedrale, restaurant par ailleurs inscrit au guide Michelin et que je vous recommande par la même occasion. La décoration de ce restaurant est typique des Pouilles. Et on y trouve quelques belles lampes en forme de Pumo, comme celle que vous pouvez voir à gauche de la photographie ci-dessous.
Ma femme est tout de suite tombé sous le charme de cette lampe d'ambiance. Peut-être était-ce aussi dû à la décoration générale du restaurant. Et en flânant par la suite dans les rue d'Ostuni - la ville n'est pas immense - nous sommes tombés sur un magasin de souvenirs, fabriquant des objets en porcelaine typique de la région des pouilles et qui avait justement ce type de lampe en vente. Pas tout à fait la même lampe mais presque.
Carella Ostuni
Il s'agit de la boutique Carella Ostuni, 31 Via Cattedrale, Ostuni.
Une boutique ouverte entre 2 et 5 heures de l'après-midi dans cette région de la planète, c'est forcément une boutique pour touristes. Tous les commerces et restaurants dit normaux ferment pour cause de chaleur. Mais il y a les bonnes boutiques pour touristes et les autres...
Ne vous fiez pas à la devanture plutôt étroite mais joliment mis en valeur grâce à ses fleurs. La boutique est très profonde et on y trouve une multitude de petits objets de décoration, comme ces petits "pumo" de porcelaine de toutes les tailles et de toutes les couleurs
Mais ce qui nous a évidemment intéressé au plus haut point, c'étaient leurs fameuses lampes d'ambiance en forme de pumo.
Nous ne pouvions évidemment pas ramener ce type d'objet dans nos bagages (la lampe fait entre 45 et 65 cm selon le modèle) mais le vendeur nous a gentiment proposé de nous l'envoyer par colis postal. Nous avons beaucoup hésité : la lampe s'intégrerait-elle bien dans notre maison, n'était-elle pas un peu cher (elle l'est évidemment), etc. ? Bref, nous avons renoncé.
Et rentrée à Paris, mon épouse a immédiatement regretté. A recontacté le vendeur, n'a pas réussi à se faire comprendre (c'est plus difficile par mail), bref a abandonné une seconde fois.
L'achat
J'ai donc repris le flambeau quelques mois plus tard. J'ai retrouvé la boutique en ligne de Carella Ostuni et comparé avec quelques autres sites. Pour être franc, il n'y a pas pléthore de sites. Quelques vendeurs sur ebay et amazon, mais rien de bien sérieux.
Les 3 seuls sites authentiquement italiens que j'ai pu trouvés à date sont :
- Terra di Puglia (pas d'achat en ligne, prendre contact avec eux)
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Lacapasa, boutique située à Grottagli, Tarente.
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Carella Ostuni, boutique par laquelle nous étions passés à Ostuni.
Lacapasa offre quelques belles lampes comme la lampe Aneto :
J'ai privilégié la boutique Ostuni, simplement parce que nous la connaissions de visu. Le site Web est plutôt bien fait mais la partie e-commerce laisse un peu à désirer. Vous payez, mais vous ne recevez aucun message de confirmation, ce qui laisse un peu perplexe. La commande a-t-elle bien été réceptionnée, traitée ?
J'ai fini par appeler la boutique directement et ai échangé d'abord par téléphone. Marco, le vendeur, m'a rapidement rassuré en retrouvant ma commande. Puis m'a informé par mail de l'envoi de la lampe. Bien emballée dans du papier bulle et du carton (de récupération).
Tout cela laisse une impression bien artisanale, mais qui est conforme à l'image de la boutique. Et c'est finalement une expérience bien plus humaine que celle d'Amazon ou vous communiquez avec des centres d'appel délocalisés. Et c'est pourquoi finalement je vous recommande, si vous aussi vous aimez cette partie de l'Italie, de passer par cette boutique.
Adapter son Home Cinema à la 4K
Paris, le 31 juillet 2019
Je vous ai parlé récemment de mon passage du Full HD à la 4K. Et des apports de cette dernière (notamment le HDR). Mais passer à la 4K n'est pas neutre quand on dispose de tout un système Home Cinema Full HD autour de sa télévision. Et mettre à jour son home cinéma revient cher, très cher. Voici donc comment j'ai ou je compte adapter mon home cinéma en plusieurs étapes.
1 - un home cinéma c'est quoi
Un home cinema, c'est un un système qui permet de retrouver un son proche de celui d'un cinéma, mais à la maison. Cela permet donc de regarder un film de son canapé et de reproduire l'ambiance sonore des salles obscures. Le son du cinéma, c'est un son "surround". Soit en bon français un son multi-canal ou encore un son ambiophonique (mais personne ne dit çà).
Une installation stéréo dispose de 2 enceintes. Une pour chaque oreille. Une installation multi-canal dispose d'au moins 5 enceintes :
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2 enceintes frontales ; généralement on utilise des enceintes colonnes, très esthétiques mais assez encombrantes. Elles permettent la spatialisation du son, à gauche ou à droite.
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1 enceinte centrale, positionné généralement sous la télévision, et qui permet de reproduire les dialogues du film.
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Deux enceintes latérales ou "surround", qui permettent de reproduire les sons latéraux ou venant de l'arrière. Pour plus de réaliste, on pourra donc déployer 2 enceintes latérales et 2 enceintes arrières, pour disposer ainsi d'un système à 7 enceintes
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A ces 5 enceintes, on rajoute généralement 1 à 2 caissons de basse pour obtenir un système 5.1 (respectivement 5.2) avec 5 canaux principaux et 1 canal LFE - Low Frequency Effect - sur lequel 10% des données numériques sont allouées. Quand on dispose de 7 enceintes, on parle de système 7.1. On peut ainsi monter jusqu'à 9 enceintes...
La distribution du son sur les différents canaux est assuré par l'amplificateur audio-vidéo (AVR). C'est lui qui est chargé d'extraire des différents canaux les informations audio pertinentes pour les diffuser sur les enceintes, en fonction de l'effet sonore recherché. C'est lui aussi qui fait transiter le signal vidéo vers la télévision. C'est donc une pièce maîtresse du dispositif.
Ce système finalement très classique fonctionne en 2 dimensions uniquement : de gauche à droite et d'arrière en avant. Il lui manque donc une dimension qui est de bas en haut. On a rajouté cette troisième dimension via des standards comme le Dolby Atmos. Le Dolby Atmos permet de localiser précisément les effets sonores, en hauteur, en largeur et en profondeur. Il peut s'agir par exemple de placer précisément les bruits et les conversations de différentes personnes dans une salle de restaurant. En plus de la musique d'ambiance diffusée dans toute la salle et donc reproduite par toutes les enceintes, il est alors possible de positionner précisément la conversation d’une personne située à un point de la pièce, le grincement d’un couteau sur une assiette à une autre table et le ronflement des brasseurs d'air au dessus des protagonistes de la scène.
Le Dolby Atmos nécessite une ou deux paires d'enceintes spécifiques, orientant le son vers le plafond pour qu'il y soit réfléchit. Avec 1 paire d'enceinte Atmos et un système 5.1, on obtient un système 5.1.2. Avec 2 paires d'enceintes Atmos, on obtient un système 5.1.4.
A noter qu'il existe également des barres de son multi-canal compatibles Dolby Atmos. Elles représentent une alternative très compactes aux traditionnels packs d'enceintes. Elles sont pour cela équipées de haut-parleurs dédiés, positionnés sur le dessus de la barre de son et dirigés vers le plafond par lequel les effets Dolby Atmos sont alors réfléchis vers les spectateurs.
2 - Ma configuration Full HD
Pour ma part, je dispose d'un simple système 5.1, et c'est déjà beaucoup de câbles à gérer. Peut-être me laisserais-je un jour tenter par le 5.1.2 ou un 7.1 mais pour le moment, je me contenterai d'adapter mon home cinéma à un nouvel arrivant. Un nouvel écran 4K. Avec une question centrale : tout mon système home cinéma était conçu pour le full HD, et articulé autour d'un ampli audio-vidéo qui ne supporte que le Full HD. Vais-je devoir tout changer ?
Au niveau du système audio, j'ai donc la configuration configuration suivante : le cœur du système est composé d'un amplificateur audio-vidéo qui me permet de diffuser le son de mes sources vers 5 hauts-parleurs (deux colonnes plus une voie centrale situées à côté de la télévision, deux enceintes bibliothèques sur le côté) et un caisson de basse.
Mon amplificateur AV a été l'un des premiers à supporter le HDMI 1.3a. La version est importante car c'est à partir de cette version que l'on pouvait diffuser un son de qualité sans perte sur 5 à 7 canaux sur un seul câble HDMI. Avant ça, il valait mieux utiliser les bons vieux câbles audio avec connecteurs RCA.
Côté source, j'ai branché un lecteur blu-ray, une console de jeu (une PS3) et ma box TV. J'ai aussi un NAS multimédia branché sur le réseau, qui me permet de visionner photo et vidéos sur ma télévision. Pour cela, j'ai naturellement branché mon téléviseur sur le réseau. Ce qui fait que je court-circuite mon home cinéma dès que je visionne une vidéo depuis mon NAS.
Pour retrouver un son digne de ce nom, j'ai dû connecter mon téléviseur à mon amplificateur avec un câble audio optique. Ainsi le son est redirigé par le téléviseur vers l'amplificateur qui fait son travail.
3 - Aparté sur la norme HDMI et le HDCP
Construire un home cinéma reste un petit casse-tête que les constructeurs s'appliquent à rendre plus compliqué qu'il ne devrait l'être. Il faut en effet respecter certaines normes et compatibilités si vous voulez que cela fonctionne. De votre lecteur à la télévision, en passant par l'amplificateur audio-vidéo.
La première norme à maîtriser est la plus simple. Il s'agit de la norme HDMI. Cette norme a été conçue pour faire transiter la vidéo et le son sur le même câble, évitant ainsi l'inévitable plat de spaghetti que créent les câbles entre eux.
La première version intéressante de cette norme est la 1.2. Le HDMI 1.2 est la norme minimale, car elle fournit audio et vidéo sur un seul câble. Elle supporte aussi les formats audio du SA-CD. Mais ce n'est pas malheureusement pas suffisant. Car dès que l'on veut faire du multi-canal (c'est à dire diffuser du son sur plus de 2 hauts parleurs en stéréo), il faut passer a minima à la version 1.3.
Le HDMI 1.3 est la première version à supporter les formats audio haute-résolution multi-canaux 7.1 sans perte, comme le Dolby TrueHD, DTS-HD et DTS-MA (Master Audio). Ceci a son importance puisque la bande son des disques Blu-ray est encodée dans ces formats et que c’est le minimum requis pour être en mesure d'en profiter avec son home cinéma. Cela se traduit techniquement par :
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Une augmentation de la bande passante (passant de 4,95 Gbit/s à 10,2 Gbit/s), ce qui permet de faire passer le son mais aussi d'améliorer la qualité des couleurs :
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Un support du Deep Color avec 30-bit, 36-bit et 48-bit sRGB ou YCbCr comparé au 24-bit sRGB ou YCbCr dans les précédentes versions HDMI
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Une prise en charge d’un espace de couleurs 1,8 fois plus large que le sRGB : xvYCC
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Des améliorations techniques surtout à destination des constructeurs :
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La définition de câble de catégorie 1 et 2. Le câble de catégorie 1 correspond à une fréquence pixel max. de 74,25 MHz tandis que la catégorie 2 correspond à une fréquence pixel max. de 340 MHz.
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La définition d’un nouveau connecteur de Type C (mini-HDMI) pour appareils portables
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De nouvelles fonctions directement perceptibles pour les utilisateurs
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Une nouvelle fonction Lip-sync pour une synchronisation automatique de l’image et du son
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Le Support du Dolby TrueHD et DTS-HD Master Audio7, format compressés sans perte de qualité des disques Blu-ray et HD DVDs
NB : Les versions a, b, b1 et c ne sont que des ajustements techniques sans conséquence sur l'utilisateur. N'en tenez pas compte.
Le HDMI 1.4 ajoute le support de la 3D (en résolution Full HD). Il a été conçu pour cela. Il offre ainsi des débits qui permettent non seulement le support de la 3D stéréoscopique mais aussi de la 4K (hors HDR). Cela se traduit par :
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Le support de la 3D stéréoscopique
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Le support des résolutions 4K (4096×2160 à 24 Hz) et UHD (3840×2160 à 24 Hz / 25 Hz / 30 Hz)
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Le support de l'ARC (Audio Return Channel) qui permet de faire transiter les flux audio dans le sens retour (typiquement de votre téléviseur vers votre amplificateur). Ceci permet ainsi d'émettre sur votre système home cinéma le son issu de votre téléviseur. Pratique quand on fait du streaming (Netflix ou autre) depuis sa TV.
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La possibilité de servir de câble réseau avec une vitesse de 100 Mbps : plus besoin de brancjer sa télé sur sa box internet déjà saturée...
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L'ajout d’espaces colorimétriques comme l’Adobe RGB
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La définition d'un nouveau connecteur (micro-HDMI) pour les appareils portables, 50 % plus petit que le mini-HDMI introduit par la norme 1.3.
Le HDMI 2.0a (et b) apporte le support de la 4K et du HDR qui requièrent des débits plus importants (18 Gbits/s contre 10 Gbps pour la 1.4). Et c'est donc celle-là qui nous intéresse. Puisque sans HDR, la 4K n'a que pour seul intérêt d'avoir un écran plus grand. Sans pouvoir bénéficier des couleurs et des niveaux dynamiques de luminosité de la HDR.
Quant à la version HDMI 2.1, elle a été introduite pour supporter les débits de la 8K, soit 48 Gbits/s. Et potentiellement le retour gagnant de la 3D dans ces résolutions d'ici quelques décennies.
Le schéma suivant résume brièvement les usages de chaque norme. Vous pourrez vous reporter à la page HDMI de wikipédia pour les débits nécessaires à chaque format, fréquence et profondeur de couleur.
Mais au HDMI les constructeurs ont eu la mauvaise idée d'associer le HDCP (High-Bandwidth Digital Content Protection), un procédé électronique et logiciel élaboré par Intel destiné à protéger de la copie les flux numériques vidéo et audio haute définition. C'est l'équivalent du DRM (Digital Rights Management), censé protégé la musique numérique et que les éditeurs ont fini par abandonner.
Les premières versions HDCP (1.xx) ne protégeaient que certaines connectiques "physiques" (au travers d'un câble donc). La version 2 du protocole, qui a fait son apparition en 2008, peut être utilisée indépendamment de la connectique, y compris sur les transmissions sans fil.
La version HDCP 2.1 du protocole, en sus de corriger quelques bugs, intègre une fonctionnalité permettant d'autoriser, ou non, le transfert des flux sur des appareils équipés en HDCP 1.x, ce qui autorise une certaine forme de rétrocompatibilité.
La version HDCP 2.2, élaborée pour protéger les flux 4K n'est pas rétrocompatible avec les autres versions (sauf à utiliser un boîtier spécifique de type HDFury splitter), car elle nécessite un matériel spécifique et les mises à jour logicielles n'y feront rien.
Quant à la version HDCP 2.3, rétrocompatible avec la 2.2 (dieu merci), elle a été introduite pour protéger la 8K et est donc logiquement couplée avec le HDMI 2.1.
Pour parfaire les choses, il vous faut des câbles HDMI certifiés pour un débit de 20 Gbits. Prendre des câbles certifiés à des débits inférieurs vous fera perdre en qualité d'image et de son, et prendre des câbles à des débits supérieurs vous fera simplement gaspiller votre argent, aucune source n'émettant aujourd'hui au-delà des 20 Gbps.
4 - Surtout ne rien changer
Me voilà donc avec une télévision 4K, avec des ports HDMI 2.0b supportant le HDCP 2.2 pour une résolution maximale de 60fps @ 2160p. Ouf, je suis donc prêt à recevoir une source 4K HDR.
Ma priorité est de pouvoir continuer à recevoir la télévision via la box de mon opérateur Internet et sa fibre - cela fait longtemps que j'ai abandonné l'antenne TNT - et de lire mes films, que ce soit en streaming depuis mon NAS ou depuis mon lecteur de blu-ray (full HD).
Ma box TV n'est pas compatible 4K, mais peu importe. Il n'y a pas encore de vrai contenu 4K et je vais donc me contenter de l'upscaling de la télévision (sans HDR donc). Il suffit de raccorder mon amplificateur audio-vidéo à ma télévision 4K, via l'interface HDMI 1.3a de l'amplificateur. Et hop le tour est joué. Je note une nette amélioration, surtout liée à l'écran OLED plus qu'à la 4K qui n'est de fait que du HD mis à l'échelle par le téléviseur. L'image des quelques chaînes qui émettent encore en SD sont d'ailleurs assez sales.
Mais je n'ai pas dit mon dernier mot : je génère par ailleurs une copie numérique d'un blu-ray 4K acheté en avance et le stocke sur mon NAS. Me voilà capable de visionner depuis ma télévision du contenu 4K HDR ! le son transite toujours quant à lui par le câble optique numérique. Et c'est c'est vraiment beaucoup beaucoup mieux...
Cela reste un peu limité je vous l'accorde. Il est urgent de pouvoir disposer d'une vraie source 4K HDR. Le hic reste que mon amplificateur audio-vidéo n'est pas compatible. Faut-il que je change tout d'un coup, ou puis-je acheter l'un après l'autre, et dans quel ordre ?
6 - Scénario 1 : acheter un lecteur blu-ray 4K HDR
L'avantage de ce scénario est de pouvoir disposer immédiatement de la meilleure source audio et vidéo Haute Définition. C'est aussi la moins coûteuse, un lecteur blu-ray coutant moins cher qu'un amplificateur home cinéma.
Il faut pour cela que le lecteur blu-ray dispose de 2 sorties HDMI (comme le Sony UBP-X800 ou le Panasonic DP-UB820), l'une utilisée pour diffuser l'image, et qui fonctionne donc en HDMI 2.0/HDCP 2.2, tandis que l'autre diffuse le son vers l'amplificateur AV, en HDMI 1.3.
Il suffit donc de raccorder la sortie audio du lecteur à l'AVR (Audio-Video Receiver ou amplificateur Audio-Vidéo) et de raccorder la sortie vidéo à la TV directement, en court-circuitant l'AVR. Comme le montre le schéma ci-dessous.
L'inconvénient de ce scénario est qu'il complexifie un chouïa le câblage et la configuration des entrées-sorties des équipements. Et qu'il est vite limité. Il faut ensuite mettre à jour impérativement l'AVR pour pouvoir continuer à mettre à jour ses équipements, sauf à raccorder tout sur le téléviseur. Mais on perd alors tout l'intérêt du Home Cinéma.
7 - Scénario 2 : mettre à jour son amplificateur audio-vidéo
Ce scénario permet de reconcentrer toutes les sources, qu'elles soient 4K ou pas sur l'AVR : Box TV, lecteur Blu-ray, console de jeux, lecteur de CD, etc.
En utilisant la fonction ARC (Audio Return Channel) de ma prise HDMI 2.0, je peux même supprimer le câble audio optique pour n'avoir plus qu'un seul câble. Il faut que je me branche à la prise HDMI ARC du téléviseur ; elle est généralement repérée par le symbole ARC. L'idéal serait d'avoir une prise eARC (e pour Enhanced) pour véhiculer un son multi-canal sans perte, mais je me contenterai du son 5.1 compressé.
Dans ces conditions, je peux passer à la Box TV 4K de mon opérateur Internet, c'est le plus facile et le moins cher. Mes autres sources (lecteur blu-ray et console de jeu) restent en Full HD, et leur signal est mis à l'échelle (upscaling) par l'AVR.
8 - Le résultat final
Une fois tout mis à jour, l'ensemble a retrouvé sa cohérence : résolution 4K, ports HDMI 2.0 et HDCP 2.2.
Enfin, pour piloter toutes ces boîtes, j'ai opté pour une télécommande universelle, mais je vous en parlerai une autre fois.
Alors, à jour... Oui, jusqu'à la prochaine mise à jour, peut-être constituée de la 8K couplée à lune 3D stéréoscopique enfin correcte (sans lunettes, visibles par tous et avec une offre de films digne de ce nom). Un jour peut-être...
Passer du Full HD au 4K
Paris, le 10 juin 2019
Quand j'étais petit garçon, je repassais mes leçons devant une télévision noir et blanc, sur un écran cathodique. Et bien des années plus tard, je chassais mes idées noires devant une télévision couleur. Mais avec toujours ce fameux écran cathodique bombé au format 4/3. Et cette télévision m'a duré des années, des années. Tant qu'elle marchait, je refusais de la jeter. Elle vieillissait quand même et les couleurs tiraient vers le vert dans un coin. J'ai fini par la donner à un étudiant sans le sou, loin de chez lui. Et par m'acheter un grand écran plat, 40 pouces - soit 101,6 cm de diagonale - Full HD... Pour moi, ce fut une orgie de pixels et de grand écran.
Et comme le temps s'accélère, je n'ai mis qu'un peu plus de 10 ans à basculer vers la 4K. J'ai évité l'écueil de la 3D, mais voilà que se pointe la 8K. Et pourquoi pas la 16K bientôt ? A quoi rime cette course au pixel et à la haute définition ? Faisons une pause et prenons un peu de recul.
Une histoire de format et de pixels
L'écran cathodique de mon enfance avait une définition standard (en anglais Standard Definition, SD ou 480p), soit 720 pixels x 480 pixels. Les pixels sont les petits carrés qui composent une image (voir photo ci-contre). Plus ils sont nombreux, à taille d'image constante, et plus l'image est détaillée. Détail qui a son importantce, l'écran cathodique avait un format 4/3, nombre qui désigne les proportions de l’image ou de l'écran de télévision. Soit le rapport entre la largeur et la hauteur. 4/3 représente donc 1 cm de hauteur pour 1,33 cm de largeur. Ce format correspond au format historique des films de cinéma muet et a donc été simplement repris par la télévision à sa naissance.
Pour répondre à l’arrivée de la télévision et conserver ses parts de marché, l’industrie du cinéma américaine a eu recours à d'autres formats, plus larges. Ainsi est né le cinémascope avec un ratio de 24/9. Ainsi que les fameuses bandes noires en haut et en bas du petit écran quand on ne retaillait pas le film pour le passer à la télévision. Cette différence de format est simplement dû à une petite guéguerre entre industries et non à une volonté de meilleure qualité ou que sais-je encore.
En parallèle, l'industrie a développé un nouveau format d’image pour mieux s’adapter à la vision humaine et à la diffusion de films, le format 16/9. On a vu certains écrans cathodiques adopter ce format mais ce dernier a vraiment décollé avec l'arrivé des écrans plats (et aux coins vraiment carrés).
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Les premiers écrans HD accessibles au format 16/9 avaient une définition dite de 720p, correspondant à la norme d'affichage HD Ready (1280 x 720 pixels). Soit une belle arnaque quand même de la part des fabricants, puisque l'image avait une définition de moitié inférieure au vrai HD. On aurait du l'appeler Half HD, mais ce n'est pas très vendeur...
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Les écrans dit Full HD ont une définition de 1080p (1920 pixels en largeur x 1080 pixels en hauteur)
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Les écrans 4K ou UHDTV1 (appelée aussi UHD-4K) ont une définition de 2160p (3840 x 2160 pixels), soit 2 fois plus de pixel en hauteur et 2 fois plus en largeur qu'un full HD.
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Les écrans 8K ou UHDTV2 (appelée aussi UHD-8K) ont une définition de 4320p (7680 x 4320 pixels). soit 2 fois plus de pixel en hauteur et 2 fois plus en largeur qu'un 4K
Certains cinéphiles diront que les écrans 4K et 8K ne sont que UDH et pas vraiment 4K (8K), parce qu'il leur manquent des pixels, mais c'est simplement la guéguerre de format entre cinéma et télévision qui se poursuit. Faisons un petit aparté pour clore ce débat plus qu'inutile.
L’industrie du cinéma numérique a d’abord commencé à travailler en 2K (image filmée avec une résolution de 2048 x 1080 pixels avec un ratio d'environ 17/9 - je dis environ car 2048/1080 ça ne fait pas 17/9 ) puis en 4K avec une image filmée en 4096 x 2160 pixels et un ratio de 17/9. Ce format d’image en 17/9 est ensuite travaillé et recoupé afin d’obtenir le fameux format cinémascope (24/9).
Un écran de télévision 4K a une définition de 3840 pixels en largeur pour 2160 pixels en hauteur. 2160 pixels en hauteur avec un ratio de 16/9 font bien 3 840 pixels en largeur (2 160 * 16/9 = 3 840). Mais le cinéma utilise un ratio de 17,07/9, soit donc 4096 pixels en largeur (2 160 * 17,07/9 = 4 096) ! Notons que cette différence a toujours existé, même en Full HD : le monde du cinéma travaillait en 2K avec une définition de 2048 x 1080p (soit un ratio d'environ 17,07/9 là encore) alors que nos écrans de TV étaient en 1920 x 1080p (16/9). Nous avons donc bien le même nombre de pixels en cinéma 4K ou en télévision 4K, au format prêt. Ouf.
Notons qu'il ne faut pas confondre la définition d'un écran, qui se compte en nombre de pixels, quelle que soit la taille de l'écran et sa résolution qui est le produit du nombre de pixels en hauteur par le nombre de pixel en longueur. Ce qui va varier avec la taille de l'écran, c'est la densité de pixels (DPI ou PPI). Un écran 4K a une résolution de (2160 * 3840) = 8,3 MPixels. Mais la densité de pixel sur un petit écran de 40 pouces sera beaucoup plus importante que sur un écran de 55 pouces.
Maintenant que le nombre de pixels des écrans n'a plus de secrets pour vous, voyons ce qu'a apporté chaque norme (Full HD, 4K, 8K) par rapport à la référence qu'est le SD au format 4/3 de nos télévisions cathodiques.
Les apports du Full HD
Ne revenons pas sur la norme HD Ready, qui n'était là que pour vendre des équipements qui n'étaient pas encore prêts pour le Full HD. Cette dernière norme a permis de passer des 480 pixels de la SD à 1080 pixels, soit 2,25 fois plus de pixels. Et avoir plus de pixels a 2 intérêts majeurs :
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Avoir une image d'une meilleure définition. A taille d'image identique, la densité de pixel augmente (Pixel per Inch ou PPI). L'image est plus réaliste et plus proche de la vision humaine. Avouons que les images SD que nous pouvons encore visionner piquent les yeux... Notons enfin qu'avec le passage du 4/3 au 16/9, on est aussi plus proche de l'angle de vision humaine. Mais cela n'a rien à voir avec le nombre de pixel à proprement parler.
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Avoir une taille d'écran plus grande, à distance égale entre le spectateur et l'écran. Si on augmentait la taille de l'écran sans augmenter le nombre de pixels, le spectateur situé à la même distance de l'écran distinguerait les pixels. L'image serait alors dégradée. Ce phénomène tient essentiellement à la résolution de l'oeil humain, c'est à dire la capacité de l’œil à discerner deux points contigus entre eux. imaginez-vous à la plage en train d’observer le sable sur la plage. En regardant de près, vous pouvez facilement en discerner les grains qui la compose. Par contre, plus vous regardez au loin, plus il vous devient difficile, voire impossible, de distinguer chacun des grains. La perception de la résolution tient donc principalement dans la distance.
Les tests menés par Que Choisir sur la distance idéale entre le spectateur et l'écran ont montré que :
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Pour une même taille d’écran, la distance optimale dépend peu de la résolution d’image (Full HD ou UHD).
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Le rapport entre la distance optimale et la taille de l’écran est toujours à peu près le même quelle que soit la taille de l’écran. Il est d'environ 2,2 pour le 40" et de 2,3 à 2,7 pour le 55".
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Grâce à la HD, on a donc pu adopter de plus grands écrans et dire adieu la petite voire minuscule lucarne de l'écran cathodique ! Et avoir ainsi une expérience plus immersive, plus proche de celle du cinéma, tout en ayant des images de meilleure qualité. Que du bonheur. Ou presque. Parce qu'avec la cure de minceur qu'ont suivi les écrans, on a perdu en qualité de son. Il a fallut recourir aux systèmes de home cinéma (comme ci-dessous) ou aux barres de son pour retrouver un vrai son.
En 2004, la taille moyenne des écrans cathodiques était de 27 pouces. En 2014, la taille moyenne des écrans plats étaient de 37 pouces. En 2015, elle était de 40 pouces et de 45 pouces en 2018 (source statista.com). On devrait atteindre les 50 pouces (en moyenne) en 2022. Mais peut-on réellement aller au delà ? Sachant que dans le même temps, la surface moyenne de nos logements à tendance à se réduire comme peau de chagrin...Bien sûr que non. Car plus votre écran est grand, plus il vous faut du recul pour englober la totalité de l'image. Vous ne regardez pas l'écran de 6 pouces de votre smartphone à la même distance que votre télévision de 55 pouces, non ? Sans parler de l'effet désastreux d'un écran trop grand dans une pièce trop petite...
Mais il n'y a pas que la taille qui joue ! Le 1080p a permis d’offrir aux consommateurs une solution enfin conforme aux formats du cinéma (j'exclue la période du cinéma muet où il n'y avait pas de télévision), de la production au visionnage. Les masters des films et séries étant en 2K (2048 x 1080p), il suffisait de couper un peu les bords à droite et à gauche pour faire un film qui soit adapté aux téléviseurs Full HD (1920 x 1080 pixels) avec un résultat optimal sans traitement de l'image (mise à l'échelle). Le blu-ray, média physique du Full HD, s’est ainsi popularisé très naturellement, après le DVD qui lui était au format SD et donc dégradé par rapport au format 2K du cinéma.
Les apports de la 4K
La 4K apporte 2 fois plus de pixels que le Full HD, tant dans la hauteur que dans la largeur. Soit 4 fois plus de pixels en tout...Ce qui permet encore une fois d'améliorer et qualité de l'image et taille de l'écran. On peut donc passer à des tailles de l'ordre de 55 à 77 pouces en passant par les 65 pouces. D'ailleurs ne cherchez pas de téléviseur 4K d'une taille inférieur à 55 pouces. Cela n'existe pas car cela n'a pas d'intérêt. A 40 pouces, vous ne verrez pas de différence entre un Full HD et une 4K. Et avec un 55 pouces, la différence ne sera pas fulgurante.
Mais comme je l'ai dit, la course à la taille a ses limites, celles de nos salons. Alors est-ce vraiment si intéressant que cela de passer à la 4K ? En soi pas tellement, mais il y a plusieurs choses qui peuvent vous faire craquer :
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Le HDR ou High Dynamic Range : C'est l'apport n°1 de la 4K. Le HDR permet d'afficher une image avec des écarts de luminosité plus marqués entre sa partie la plus sombre et sa partie la plus claire qu'avec les téléviseurs standards (SDR). Et comme l’œil humain est extrêmement sensible aux variations d'intensité lumineuses, le résultat à l'image est immédiatement perceptible : on observe grâce au HDR un contraste intra-image plus important, plus de gradation dans l'échelle de luminosité, donc également dans les couleurs, et plus de détails visibles dans les parties les plus lumineuses comme dans les parties les plus obscures de l'image.
Le SDR, utilisé par le Full HD notamment, est calé sur la limite physique du tube cathodique. Il utilisait un codage couleurs sur 8 bits, soit 256 valeurs possibles, couvrant environ 35% du spectre visible par l’œil humain (soit pas grand chose au final). Alors que le HDR s'approche de la sensibilité réelle de l’œil humain au contraste et autorise une large plage de luminance. Techniquement, la norme HDR impose une profondeur de couleurs codée sur 10 bits minimum, un espace colorimétrique ayant capacité à afficher 90% ou plus de l'espace colorimétrique DCI-P3 (espace colorimétrique utilisé pour le cinéma numérique, couvrant environ 85% du spectre visible par l’œil humain) et une luminosité maximale d'au moins 1000 cd/m² avec un niveau de noir inférieur ou égal à 0,05 cd/m² pour les téléviseurs LED ou une luminosité maximale d'au moins 540 cd/m² avec un niveau de noir inférieur ou égal à 0,0005 cd/m² pour les téléviseurs OLED (norme SMTPE ST2084 EOTF).
Le HDR se décline en :
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HDR10 (standard ouvert, libre de droit, appelé HDR 10 parce qu'il utilise une échelle de quantification des couleurs sur 10 bits).
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HDR HLG (Hybrid Log Gamma) pour la diffusion du streaming en 4K développé conjointement par la BBC et la NHK.
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Dolby Vision : Dolby Vision est une norme propriétaire et une version amélioré du HDR, permettant de définir le HDR frame par frame et non plus pour tout le film. Elle propose une quantification sur 12 bits des couleurs (soit 1024 possibilités). C'est une contrainte pour toute la chaîne de production et de diffusion de l'image, mais c'est ce qui garantit que l'affichage final sera véritablement conforme à l'originale voulue par le réalisateur; C'est un complément naturel du Dolby Atmos (son 3D).
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HDR10+ : Standard développé par l'UHD Alliance pour concurrencer le Dolby Vision et qui a l'avantage d'être gratuit alors que le Dolby Vision est payant. Comme ce dernier, le standard HDR10+ exploite des métadonnées dynamiques intégrées au flux vidéo pour que le diffuseur compatible (TV, vidéoprojecteur) puisse en optimiser l'affichage, scène par scène. Ce standard ouvert est soutenu notamment par la 20th Century Fox, Panasonic Corporation et Samsung.
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HDR Pro ; ce n'est pas un label ni une norme. Il est censé être supérieur au SDR, mais de combien, personne ne le sait...
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Les technologies LED et OLED. Ces technologies ne sont pas propres à la 4K mais si vous aviez un vieil écran LCD (Liquid-Crystal Display) ou un écran Plasma très énergivore, vous pourriez être tenté d'adopter l'OLED (Organic Light Emitting Diode).
Sur une ancienne TV LCD, les cristaux liquides étaient illuminés par des tubes fluorescents situés à l'arrière de l'écran. Sur les TV LED, les cristaux liquides sont toujours présents mais sont illuminés par des diodes électroluminescentes (LED). Cela permet de diminuer l’épaisseur de l'écran, son poids, d’apporter des meilleurs niveaux de contrastes, des couleurs plus riches, des noirs plus profonds, et aussi de diminuer la consommation d’électricité. A l’inverse d’une TV LED, sur une TV OLED, chaque pixel va produire sa propre lumière pour générer l’image. Cela permet ainsi d'atteindre un niveau de noir sans égal (il est possible d’éteindre complètement le pixel) et donc des niveaux de contrastes très élevés, d'éviter le phénomène de « clouding » que l’on voit fréquemment sur les TV LED (le clouding est dû au rétroéclairage des LED qui n’est pas uniforme sur la dalle, provoquant des « nuages » gris sur les images sombres), d'avoir un angle de vision étendu et un très bon temps de réponse (on parle de 0.1 ms de temps de réponse contre 2 ms pour les meilleures TV LED). Enfin, la technologie OLED permet de réduire encore l’épaisseur de l’écran (se réduisant ainsi à seulement quelques mm d’épaisseur comme sur la LG Signature), et de diminuer toujours plus la consommation électrique.
Seul défaut à l'OLED, le risque de burn-in. Sur l’OLED, chaque pixel est indépendant et génère sa propre lumière. Dans le cadre d'une utilisation normale, les pixels vont s’user de manière à peu près homogène dans le temps. Mais en cas d’image fixe (comme le logo de la chaîne si vous n'en regardez qu'une par exemple), certains pixels vont s’user plus rapidement que d’autres. Ils n’ont alors plus le même niveau de luminosité, ce qui provoque un marquage de l’image.
Quant à la technologie QLED (Quantum-LED), ce n'est juste qu'une technologie LED de plus contrairement à ce qu'affirme Samsung, c'est à dire un système de rétroéclairage Edge-LED, avec tous ses inconvénients. La seule nouveauté est l'adoption d'un filtre Quantum-Dot plus perfectionné qui permet d'étendre l'espace colorimétrique pour afficher 100 % du spectre colorimétrique DCI-P3 et d'améliorer le rendement du système de rétroéclairage afin d'atteindre un pic lumineux plus élevé. Et c'est une technologie plus simple à maîtriser que l'OLED (que seul LG arrive à fabriquer à l'échelle industriel en ce qui concerne les grands écrans) et donc moins coûteux.
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Le design de l'écran. L’écran incurvé n’améliore en rien la qualité d’image et peut même s’avérer gênant à cause des réflexions qu’il génère. Mais si vous aimez son design, pourquoi pas. Plus révolutionnaire, vous trouverez maintenant des téléviseurs ultra plats, avec processeur, haut-parleurs et connectique séparés de l'écran comme le LG Signature, ou le LG Signature OLED TV R, dont l'écran s'enroule pour se faire discret. Bien sûr ces technologies sont encore hors de prix et sont encore réservées à une portion congrue de personnes.
Le contenu suit-il ?
C'est bien beau d'avoir un écran 4K, encore faut-il que le contenu suive, qu'on puisse en profiter. Même si les capacités de mise à l'échelle (upscale) des écrans ont bien progressé (plus vite que ceux des amplificateurs audio-vidéo), pour profiter du 4K et de son apport principal, le HDR, il faut des sources 4K natives incluant le HDR. Jouer un blu-ray Full HD sur un écran 4K vous apportera une belle image, mais sans HDR.
Seuls les blu-ray UHD-4K (les vrais, gravés avec un master 4K et non 2K) vous procureront ce plaisir, avec un débit constant que ne vous permettra pas le streaming par exemple et qui est souvent nécessaire au HDR. Le bitrate d'un blu-ay 4K est en moyenne de 60 à 70Mbps (certains sont à 50, d’autres à 90 Mbps). Contre 30 à 40 Mbps pour un Full HD. Encore faut-il disposer d'un lecteur blu-ray 4K. La vente des médias physiques étant en chute libre, le nombre de constructeurs de bons lecteurs se fait rare. Mais j'aurais l'occasion d'y revenir dans un autre article.
Notons que si le 4K se généralise dans les films, le 2K est encore malheureusement de mise dans beaucoup d'effets spéciaux (appelés VFX dans le monde du cinéma, ou trucages pour les non-initiés). Ce qui fait que les effets spéciaux se verront beaucoup plus sur une télévision 4K ou 8K que sur une Full HD bien mieux adaptée au 2K. Car la 4K est impitoyable : on voit mieux les détails et donc les trucages aussi...Et pour distinguer un blu-ray 4K authentique d'un ersatz, certains sites comme senscritique vous indiqueront s'il s'agit d'un blu-ray avec master 4K ou pas. Pratique pour éviter de surpayer un disque pas vraiment 4K.
Quant à la télévision, si la TNT ne prévoit pas de diffuser de la 4K avant 2020, vous pouvez d'ors et déjà disposer de certaines émissions en 4K grâce à votre box TV. Il faut bien sûr disposer de la fibre et d'une box compatible (Orange, Free, SFR et Bouygues en proposent tous une). Sachez toutefois que seules quelques chaînes diffusent en 4K à ce jour : TF1, Canal+, OCS, Eurosport...Pour que toutes les chaînes s'y mettent, il faudra encore patienter.
Il existe aussi quelques rares sources de streaming émettant partiellement en 4K comme Youtube, OCS (Orange Cinéma Séries), Amazon Prime Video ou Netflix, qui supporte le HDR10 et le Dolby Vision. Encore faut-il disposer du bon abonnement Netflix (celui à 4 écrans qui permet d'avoir 4 écrans HD ou un écran 4K) et d'une liaison par fibre optique. Mais quand on regarde les débits affichés par Netflix, on déchante un peu : la 4K utilise des débits allant de 7 Mbps à 12 Mbps et la 4K HDR des débits de 9 Mbps à 15 Mbps selon les programmes. Le codec utilisé par Netflix, le HEVC, est toutefois presque 2 fois plus efficient que le codec des « anciens » bluray Full HD. On peut donc comparer les 15Mbps du 4K HDR de de Netflix aux 30 Mbps et à la qualité d’un blu-ray en 1080p. Aie oui ! un streaming 4K HDR équivaut peu ou prou à une qualité Full HD d'un blu-ray, le HDR en plus. On est encore loin du 4K HDR+.
Et la 8K ?
La 8K apporte 2 fois plus de pixels que la 4K, tant dans la hauteur que dans la largeur. Ce qui permet encore une fois d'améliorer et qualité de l'image et taille de l'écran... En 65 pouces et en deçà, la différence entre la 4K et la 8K ne se ressent pas, : à supposer que vous ayez un contenu 8K à afficher, pour une télévision de 50 pouces, il vous faudra vous asseoir à 60 centimètres ou moins de l’écran pour en voir les détails en pleine résolution. Mais à 60 cm, vous ne voyez évidemment plus l'image en entier. Il vous faudrait plutôt être à 2,5 m...
La 8K est bien plutôt destinée à des tailles d'écran allant de 77 pouces et au-delà....c'est à dire pour un marché de professionnels plus que de particuliers. Mais contrairement à la 4K qui apportait le HDR avec elle, le 8K n'apporte rien de plus que sa multiplication de pixels. Pire, elle pourrait ne pas supporter le HDR, les débits nécessaires à sa diffusion étant à ce jour inaccessibles.
En conclusion
Si la 4K a indéniablement apportée son lot d'innovations et d'améliorations, la 8K nous laisse à ce jour un peu dubitatif. N'aura-t-on droit qu'à une simple augmentation de pixels, un peu comme le faisaient les appareils photos numériques avant l'avènement des appareils hybrides qui ont secoué le marché ? Ou à de véritables innovations ? Seul l'avenir nous le dira. En attendant, la 4K suffira simplement au bonheur des plus nombreux, que ce soit grâce au streaming et son succédané de 4K, à la future TNT UHD ou aux rares blu-ray UHD-4K qui font encore figurent de derniers résistants face à la dématérialisation inéluctable. Mais qui disparaîtront un jour ou l'autre comme les SACD...
Purifier l'air de sa maison
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la qualité de l'air intérieur n'est pas vraiment meilleure que celle de l'air extérieur. Un problème d'autant plus important pour la santé que nous avons pour habitude de passer quelque 80 % de notre temps enfermés à l'intérieur d'un bâtiment, quel qu'il soit (bureau, maison, école ou université, lieux publics, cinéma, théâtre, etc.) ou d'un véhicule. Or l'air que nous respirons peut parfois s'avérer être cinq à dix fois plus pollué à l’intérieur qu’à l’extérieur (source étude de L’Observatoire de la Qualité de l’Air Intérieur - OQAI).
La faute à quelques polluants spécifiques qui émanent des matériaux qui sont employés pour la construction, la décoration ou l'ameublement de nos maisons. Également responsables, certaines de nos activités comme le tabagisme, le bricolage, le ménage ou la cuisine...
Voici donc comment identifier les sources de pollution (et éviter par nos comportements d'aggraver la situation), les polluants majeurs et comment purifier votre air intérieur.
1 - Les sources de pollution intérieure
On peut distinguer six grandes sources de pollution de nos intérieurs (source ADEME - se référer au dessin ci-dessous). On ne s'en doute pas mais notre environnements est bourré de polluants :
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Les équipements (ameublement, foyers de chaleur, stockage des déchets, VMC/climatisation mal entretenues, appareils électroménagers produisant de l'humidité…).
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Les activités humaines (bricolage, décoration, ménage, soins, tabagisme, cuisson…).
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L'occupation des locaux (animaux, plantes…).
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Les sols (émanation naturelle des sols et sous-sols).
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Les matériaux de construction et de décoration (colle, vernis peinture, isolants, revêtements…).
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L'air extérieur (pollution locale, pesticides, pollens, poussières…).
Les polluants générés par ces sources se classent eux-mêmes en plusieurs catégories :
1. Les produits chimiques
Nos maisons sont hélas truffées de produits chimiques. Ce sont essentiellement :
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Les Composés Organiques Volatils (COV ou VOC en anglais - on parle aussi de Total Volatil Organic Components TVOC par extension), tels que le formaldéhyde, les hydrocarbures (benzène, toluène, xylène styrène, octane, trichloréthylène) ou les solvants organiques (ethers de glycol), sont diffusés par les peintures et leurs solvants, les parfums d'intérieur et les sprays assainissants (qui ne le sont donc pas vraiment) ou les feutres. Certains sont cancérigènes. Ce sont ces derniers, avec les COSV ci-dessous qui sont les principaux pollueurs de nos intérieurs.
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Les composés organiques semi-volatils (COSV), comme les phtalates et les bisphénols, se retrouvent dans les biocides (fongicide, herbicide, pesticide, etc.) ou les revêtements des sols et des murs.
2. Les gaz issus de la combustion
La combustion des gaz naturel, pétrole, fioul, bois, charbon, bougies et autres combustibles génère essentiellement du dioxyde de carbone (CO2) et de la vapeur d'eau, mais aussi des gaz et des particules fines comme :
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Le monoxyde de carbone (CO) se dégage des appareils de production de chauffage ou d'eau chaude, défectueux ou peu performants. Il est aussi produit par la fumée de cigarette. Ce gaz incolore et inodore est mortel à forte concentration.
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Les oxydes d’azote - NOx, (monoxyde d’azote, dioxyde d’azote, oxyde nitreux, etc.) générés par l’azote amené par l’air ;
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Les oxydes soufrés (dioxyde et trioxyde de soufre) liés aux traces de soufre présentes dans le combustible ;
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Les hydrocarbures aromatiques monocycliques (benzène, toluène, xylènes) ou polycycliques.
NB : La fumée de tabac issue de la combustion de la cigarette renferme plus de quatre mille composés en phase gazeuse et particulaire, dont une quarantaine sont reconnues comme cancérigènes ou toxiques dont le CO, COV, HCHO, NO2. Bref, que du plaisir.
3. L'ozone et le radon
La pollution à l'ozone, tout le monde en a entendu parler. Les pics d'ozone sont souvent observés en été et à l'extérieur. Il est issu de la réaction chimique entre les rayons du soleil et les oxydes d'azote (NOx) émis par les voitures. Mais il peut s'en trouver à l'intérieur de les maisons mas aérées. L'ozone est produit par :
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Des ionisateurs et purificateurs d'air utilisant un champ électrique (voir les purificateurs d'air ci-après) ;
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Des photocopieurs et imprimantes laser ;
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Des lampes UV.
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Et des générateurs d'ozone (oui cela existe) destinés à détruire les odeurs.
Un taux important d'ozone provoque une irritation des muqueuses nasales et digestives, ainsi qu’une hyper-réactivité bronchique. Une atteinte rénale à type de néphrite est possible. A des concentrations de 4 à 10 ppm, l’intoxication provoque des œdèmes pulmonaires aigus. Le décès survient au bout de quelques minutes pour des concentrations de 50 ppm.
A noter aussi qu'on peut trouver dans certaines régions un gaz radioactif, le radon, issu de la pierre granitique ou des volcans (ou des mines d'uranium mais qui sont assez rares). On le retrouve donc principalement en Bretagne, dans le Massif central, les Vosges et la Corse.
4. Les toxines et allergènes
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Les moisissures émettent des spores qu’on inhale en respirant. Ces dernières peuvent être allergisantes, parfois même toxiques (on parle de mycotoxine) ou être à l'origine d'infections.
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Les plantes d'intérieur émettent des pollens qui sont aussi des allergènes. Allergènes aussi générés par les insectes (comme les blattes), les acariens ou les animaux domestiques (les poils de chiens et de chats sont particulièrement allergisants).
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L'humidité, si elle n'est pas un polluant, favorise le développement des acariens et des moisissures, par exemple, mais aussi les dégagements de COV par dégradation des colles utilisés dans les meubles. Les appareils électroménagers (machine à sécher, réfrigérateurs, cuisinières) sont également des sources importantes d'humidité - en sus des points d'eau comme les toilettes et les douches.
3 - Les particules fines et les fibres
Les particules fines et les fibres composent ce qu'on appelle communément la poussière. En suspension dans l'air, elles peuvent être inhalées par les habitants de la maison.
Les matières particulières (PM) comme disent les anglais, qu'on appelle particules fines et dont le diamètre est inférieure à 10 μm (ce sont celles qui ne sont pas interceptées par nos filtres nasaux car trop petites) sont désignées par les codes (PM10, PM2,5). Les particules ultrafines ou nanoparticules ont le code (PM0,1). Les particules très fines (PM1.0) et en dessous peuvent passer dans le sang en sus de venir infester nos poumons.
Les particules fines ont pour source le tabagisme, la cuisson des aliments ou le chauffage (notamment au pétrole et au bois), les activités de ménage et de bricolage, mais aussi les matériaux ou la pollution extérieure (particules fines issues de la circulation automobile, pollens des plantes et fleurs, spores, etc.).
Les fibres sont issues des tapis et moquettes, des laines minérales (laines de verre, de roche et de laitier) qui sont utilisées pour l’isolation thermique, l’isolation acoustique et la protection incendie des bâtiments. Elles sont irritantes pour la peau, les yeux et les voies respiratoires supérieures.
Maintenant que vous voilà incollables sur les sources des polluants et leurs nature, passons maintenant à la manière de lutter contre la pollution intérieure.
2 - Quatre manières de purifier l'air de sa maison
2.0 - Mesurer la qualité de l'air
Avant de traiter son air, il est souvent utile de mesurer la qualité de ce dernier. Inutile en effet de vouloir lutter contre les particules si ces dernières sont en quantité infime. Il existe sur le marché un certain nombre d'instruments et depuis peu des objets connectés plus pratiques et plus amusants. On peut notamment citer :
Dans la catégorie instrument grand public, et cela ressemble plus à un voltmètre qu'à un google home, nous pouvons citer un équipement de qualité - même si de fabrication chinoise (mais qu'est-ce qui ne l'est pas de nos jours) :
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Ingeress WP6930S. Ce fabriquant dispose de plusieurs modèles mais le WP6930S est celui qui détecte aussi les particules très fines (PM1.0) grâce à un capteur laser. En sus de la température, du taux d'humidité, des COV et des autres particules (PM10 et PM2.5) bine sûr.
Comme tout bon appareil de mesure, il doit se calibrer d'abord. Ce qui n'est pas sans contrainte : il faut en effet passer 10 bonnes minutes en atmosphère pure (hors COV), de préférence en forêt donc, pour démarrer l'appareil.
Il est accessible pour un prix raisonnable (les prix des objets connectés cités ci-après sont plus élevés) de 125 € chez Amazon à l'heure où j'écris ces lignes. Vous pourrez également trouver un bon test (un peu technique) sur techvorace.
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Elitech technology Temtop LKC-1000S+ : cet appareil mesure la température et le taux d'humidité, le taux de CO2, les COV (et plus spécifiquement le Formaldéhyde H-CHO) et les particules fines (PM10 et 2.5). Il est au prix de 176 € chez Amazon (et est toujours fabriqué en Chine).
Attention, il existe plusieurs déclinaisons du LKC-1000 : E, S et S+. Seul ce dernier détecte les COV (VTOC).
Dans la catégorie objets connectés, dont la qualité design est inversement proportionnel à la précision de la mesure (attendez vous à des écarts supérieurs à 20%), les appareils sont légions. Voici une liste non exhaustive, mais qui ont tous un petit quelque chose qui plait :
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AirThings Wave : Le seul appareil à mesurer le radon (en sus la température et de l'humidité). Il faut aller chercher le Wave plus, pour avoir en sus de ces 3 capteurs, les mesures de la pression atmosphérique, d’émissions de COV et de CO2. Mais il ne fait pas les particules fines malheureusement. Il se présente comme un détecteur à fumée (en plus joli) et fonctionne avec 2 piles AA. On le trouve à 318 € chez Amazon.
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Atmotube plus (disponible en janvier 2019 : Comme Flow de Plume Labs, Atmotube 2 et sa version Plus, sont des petits objets portables destinés à vous suivre un peu partout. La version Plus mesure non seulement la température et l'humidité, les COV et le CO2 mais fait aussi baromètre et altimètre. Son autonomie est de 7 jours (contre 2 jours pour la version 2), ce qui n'est pas si mal pour un petit objet connecté portatif qui tient dans la main. 99 US$ sur le site web du fabricant.
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IQAir AirVisual : Le seul appareil qui affiche la qualité de l'air intérieur et extérieur sur son grand écran : température, taux d'humidité, taux de CO2, prévisions météo et de pollution, taux de particules fines (PM2.5). L'intérêt de combiner qualité d'air intérieur et extérieur est qu"il vous conseille d'aérer ou de fermer les fenêtres en fonctions des données de pollution. Ne lui manque que les COV. Ce produit suisse est disponible sur Amazon Market à 264 € (ce n'est pas donné mais un grand écran, cela se paye) ou à 229 £ sur Amazon.co.uk (qui partage les mêmes comptes que la France).
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Awair 2nd édition : L'appareil mesure la température et le taux d'humidité, mais aussi le taux de particules fines, les COV et le CO2. Avec son look un peu rétro et son corps en bois, il fait penser à une vieille radio, mais c'est en fait un appareil de haute technologie. On le trouve à 180 € chez Amazon.
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Eve Room 2 : ce petit cube surveille la qualité de l’air (COV), la température (°C) et l’humidité. Il est compatible avec l'Apple HomeKit. Il ne fonctionne donc qu'avec des appareils Apple (iPhone ou iPad). Les possesseurs d'Android peuvent passer leur chemin. Son autonomie est de six semaines à partir d’une seule charge (via un port USB standard), ce qui est assez faible pour un truc qui est censé fonctionné en permanence.
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Footbot : Il est pour l’instant l’un des rares produits à proposer l’ensemble des capteurs (Particules fines PM2.5, COV, température, humidité) sauf le bruit et le CO2. Il est compatible Jeedom, comme Netatmo, c'est un produit français. On le trouve à 193 € sur Amazon.
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Koto-labs Koto air (ex CubeSensors) : Le petit cube originaire de Slovénie mesure la température, l'humidité, le taux de COV et de particules fines, la lumière et le bruit. C'est sans doute le plus complet. Sauf qu'il lui manque une réelle application. Il faut en effet synchroniser vos cubes via Koto Storm, un autre capteur de Koto, qui agit comme une station de base et synchronise les mesures à travers le WiFi via ZigBee. Un peu cher et pas très pratique au final de ne pas pouvoir tout consulter sur son smartphone. Dommage. Il n'était individuellement pas très cher mais on ne le trouve plus en France ni sur leur site web d'ailleurs. Mauvais signe.
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Netatmo Weather Station ou Healthy Home Coach : Le petit français s'est fait racheter par Legrand (humour). Ces appareils mesurent le taux de CO2 de la pièce, le taux d'hygrométrie (l'humidité de la pièce), la température et le niveau de bruit ; ils sont aussi compatibles Jeedom, logiciel opensource pour gérer sa domotique sans stocker ses données dans un cloud externe ; Pour ce qui est de la qualité de l'air, il manque quand même la mesure des particules fines et des polluants chimiques (COV et COSV). Vous pouvez coupler le système avec un purifiicateur ou avec Netatmo Velux Active (pour ouvrir automatiquement vos Vélux), ou avec les thermostats connectés Netatmo et tout l'écosystème Legrand. Il y a de quoi faire.
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Nokia (ex Withings) home : Une caméra de surveillance qui mesure aussi au passage la température, le taux d'humidité et de COV. Et qui peut jouer une berceuse sur commande. Pour ceux que cela intéresserait d'avoir ce genre d'équipement 2-en-1. Sachez néanmoins que la qualité de la caméra n'est pas terrible et que c'est sa fonction première (cf. le test du journal Les Numériques). 205 € sur Amazon.
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Plume Lab’s Flow : Comme Wynd Plus (cf. ci-dessous), Flow est un petit objet portable, fait pour être accroché à votre sac à dos, à votre sacoche ou à la poignée de votre landeau et qui mesure la qualité de l'air. Flow mesure en temps réel les concentrations de NO2, COV et de particules fines (PM2.5 et PM10). 179 € sur le site du fabriquant.
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Wynd Plus : Un appareil "portable" (il vous suit partout de pièce en pièce plutôt que de rester fixe) qui mesure la qualité de l'air et purifie à la fois. C'est un des rares de sa catégorie. Il combine le "tracker" standard proposé séparément par Wynd et le purificateur pour créer un produit 2-en-1. Pas mal quand on sait qu'on peut dépenser 200 € juste pour mesurer la qualité de l'air (mais sans rien y changer). Le système est basé sur un filtre censé capter les nanoparticules jusqu'à 0,3 μm. Il faut penser à changer le filtre régulièrement (nous y reviendrons). Le seul hic, c'est que c'est surtout un appareil individuel et que sa capacité de traitement de l'air est donc très limité. En vente directement sur le site du fabriquant pour 200 US$.
Tous ces capteurs permettent de mesurer le taux d'hygrométrie (l'humidité de la pièce), la température, le niveau de bruit et la qualité de l'air (selon les capteurs et les fabricants : présence ou non de particules, de CO2, de particules fines, de COV) et les applications qui vont avec vous communiquent les bonnes actions à prendre. Nous voici donc dans le vif du sujet de cet article : comment améliorer la qualité de son air intérieur.
2.1 - Aérer
Cela parait idiot à dire, mais la méthode la plus simple, la plus efficace et la moins coûteuse reste encore d'aérer votre maison, l'air extérieur étant en général moins pollué que l'air intérieur. Certains détecteurs pourront d'ailleurs déclencher automatiquement l'ouverture de vos fenêtres, comme Netatmo Velux Active par exemple.
Mais encore faut-il pouvoir aérer : en été c'est plus facile qu'en hiver quand il fait très froid et il faut être un minimum chez soi pour ouvrir les fenêtres en toute sécurité. Il faut par ailleurs être sûr que l'on n'est pas dans un pic de pollution. Vous pouvez pour cela vous baser sur des sites comme celui de Plume Lab's, qui communique un indice de qualité de l'air partout dans le monde (et toutes les grandes agglomérations françaises) ou sur des sites spécialisés comme celui de AirParif, ou d'Atmo-France, ou encore plus complet celui de l'association AQICN (Air Quality Information China) qui donne des indices y compris dans les régions rurales, de tous les pays, dont la France évidemment. Pour le fun, vous pouvez aussi regarder leur site WAQI (Worldwide AQI), reproduit ci-dessous. Il sffit de déplacer sa souris pour afficher les données temps réel communiquées par les différents pays.
2.2 - Purifier l'air grâce à des plantes d'intérieur
Tout le monde le sait, l'air est meilleur en forêt. Mais il est difficile de transformer sa maison en jardin botanique. Toutefois, il est possible de mettre çà et là (mais jamais dans les chambres car la nuit, les plantes rejettent du CO2) quelques plantes, particulièrement efficaces contre la pollution. La NASA a conduit une étude sur les plantes de bureau américaines les plus dépolluantes (l'atmosphère confinée des stations et cabines spatiales est toujours un problème) et ses résultats sont intéressants. Car ils confirment que les plantes ont effectivement des propriétés dépolluantes, même si elles sont aussi source de moisissures, de pollens et de bactéries, ou d'accidents domestiques quand la plante est toxique.
L'étude est consultable dans les archives de la NASA (elle date des années 80) et un résumé est disponible sur Wikipédia. On y voit que toutes les plantes étudiées ne se valent pas. Les championnes toute catégorie sont les Chrysanthèmes et les Fleurs de lune (Spathiphyllum). Elles savent recycler tous les polluants étudiées (benzène, formaldéhyde, trichloréthylène, xylène, toluène et ammoniaque, et ceux dans de grandes quantités (calmons nous, on parle de μg par heure). Attention, elles sont malheureusement toxiques pour les chiens et les chats. Je trouve pour ma part que le Spathiphyllum, et sa cousine rouge l'Anthurium (appelée Langue de feu ou Flamand rose) sont aussi de très belles plantes et que cela ne gâche rien d'en avoir chez soi. Quant aux chrysanthèmes, je vous laisse décider mais moi je ne les vois qu'au cimetière.
Autre plante très efficace, le Gerbéra (Gerbera jamesonii) qui traite benzène, formaldéhyde, trichloréthylène à la pelle. Enfin citons une plante très commune dans nos intérieurs, le Ficus, qui est quant à lui très efficace contre les formaldéhyde, xylène et toluène. Enfin, sachez que toutes les plates d'intérieur ont plus ou moins un effet sur les polluants cités, alors choisissez en fonction de vos goûts et de vos possibilités et n'hésitez plus à allier esthétisme et utilité.
2.3 - Filtrer l'air
A part aérer, la seule méthode vraiment efficace, mais qui coûte aussi diablement cher, c'est de filtrer l'air. Grâce à des purificateurs d'air. Et on ne peut pas dire que ces appareils aient fait des progrès en matière de design. Ils ressemblent généralement, à l'exception les Dyson, à de gros climatiseurs portatifs.
Je ne mets pas dans la catégories des purificateurs les appareils ioniseurs. Ces appareils ne purifient par l'air (en cela qu'il ne font pas baisser les taux de CO2, de COV ou de particules) mais génèrent simplement des ions négatifs, grâce à l'application d'une forte charge électrique sur de petites pointes. Malheureusement, cette décharge électrique qui a lieu dans l'air produit aussi de l'ozone, gaz toxique comme vous le savez si vous avez lu la première parte de mon article. La plupart des ioniseurs modernes ont néanmoins résolu ce problème en minimisant la production d'ozone mais c'est un point crucial à contrôler si vous envisagez d'acquérir ce genre d'appareil. Mais surtout il semble que les effets bénéfiques des ions négatifs sur les personnes normales soient peu importants voir inexistants.
J'élimine aussi de ma liste les humidificateurs. Ils peuvent certes améliorer la qualité de l'air (trop sec) mais ne réduisent pas la pollution. Sachez néanmoins qu'il existe des produis 2-en-1 qui humidifient et filtrent l'air.
Les meilleurs purificateur d'air que vous pouvez trouver sur le marché sont à ce jour :
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Rowenta Intense Pur Air PU4020F0 ou le dernier né le PU4080F0 qui a l'avantage d'être connecté et de mesurer la qualité de l'air en sus de le filtrer, un peu comme le Wynd Plus.Le Rowenta dispose de 4 filtres successifs : le premier filtre capte la poussière et les poils, le filtre à charbon juste derrière capte les odeurs et les COV, puis le filtre à particules HEPA (Allergy+ dans les derniers modèles) intercepte entre 99,95% et 100% des particules fines (jusqu'à PM2.5) et enfin le filtre nanocaptur se charge de détruire le formaldéhyde. C'est terriblement efficace. Le seul hic, c'est qu'il faut régulièrement changer les filtres (entre 1 et 4 mois) ; à des dates différentes pour ne rien arranger. Et ces filtres sont diablement chers...On pourrait donc être tenté de ne pas les remplacer mais sachez que si vous ne le faites pas, l'efficacité de votre purificateur s'en ressentira très fortement. Pire, il deviendrait à terme source de pollution, en relâchant les particules emprisonnées dans ses filtres.
Enfin, ne vous fiez pas à la photo : l'appareil est grand et fait plutôt moche dans votre salon, en sus d'être bruyant à haut régime. -
Dyson Pure (Pure cool link version table ou tour et Pure hot+cool link) : ces purificateurs ont l'avantage d'être aussi des ventilateurs, et sont plutôt réussis au niveau design. Ils sont connectés et mesurent la qualité de l'air intérieur, même quand le purificateur n'est pas en mode auto, la température intérieure et le degré d'humidité. Si ces informations sont disponibles, l'application Dyson Link propose même la température et le niveau de pollution de l'air extérieur et d'humidité.
Le filtre circulaire de Dyson combine filtre HEPA et charbon actif, mais on notera l'absence de pré-filtre qui aurait capté les poils et la poussière. Dyson conseille de changer ce filtre environ une fois par an, ce qui semble une fréquence sous-estimée mais votre Pure Link vous préviendra le moment venu. En l'état, c'est moins cher que de changer les 4 filtres du Rowenta. -
Philipps AC3256/10 : Similaire au Rowenta dans son designet sa conception, le Philipps revendique aussi de belles performances : il filtre toutes les particules fines (PM2.5), les poils d’animaux, la poussière, des germes et bactéries divers, la moisissure, le pollen, les COV, le formaldéhyde et le benzène et certains virus. Philipps utilise 2 filtres, un à charbon actif et un filtre à particules HEPA (appelé NanoProtect) qui sont annoncés avec des durées de vie de 24 mois !
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Daikin purificateurs MCXX : Daikin est une marque réputée mas sincèrement, leur design date d'un autre age. Réservé pour les fans uniquement.
Tous ces équipements sont coûteux - entre 300 et 500 € - et nécessitent un changement régulier de filtres. Ce qu'oublient de faire la moitié des propriétaires de ces purificateurs. A tel point que certains comme le Philipps se désactivent pour éviter le pire. Alors réfléchissez bien avant d'acheter ce genre de produit.
2.4 - Purifier l'air
La filtration n'est pas la seule technique pour assainir l'air et le débarrasser de ses polluants. Il existe aussi deux autres méthodes, la photocatalyse et la thermodynamique. Ces 2 procédés ont l'avantage de travailler sans filtre. Rien à changer, c'est plus pratique.
Les purificateurs d'air par photocatalyse sont très utilisés dans le monde industriel ou chez les grossistes pour éliminer l'éthylène produit par les fruits et conserver ainsi leurs fruits et légumes. J'en ai parlé dans mon article sur la conservation des fruits.
Le plus souvent, les fabricants utilisent le dioxyde de titane (TiO2) comme catalyseur. Il est connu pour agir sur les COV, les gaz, les odeurs, les moisissures, les champignons et même les bactéries et les virus. Le dioxyde de titane, c’est aussi un agent classé par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) comme potentiellement cancérogène pour l’homme.(...) On ignore encore les éventuelles émissions de particules de TiO2 par les photocatalyseurs, mais dans le doute...
Il y avait encore il n'y a pas si longtemps 2 fabricants de produits grand public :
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Aykow avec son purificateur Aube. La société située à Caen est en liquidation depuis fin 2018.
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Alcion avec Photopure. Le produit ne se trouve plus à la vente.
Quant aux purificateurs thermodynamiques, leur procédé consiste à éliminer les micro-organismes et les allergènes en les détruisant par la chaleur. Le procédé s'apparente à celui de la stérilisation de l'eau qui élimine les micro-organismes que contient l'eau en la faisant bouillir.
De la même façon, le purificateur thermodynamique aspire l'air ambiant en continu, le chauffe à plus de 200 ºC et le stérilise. L'air ainsi purifié est ensuite refroidi à l'intérieur de l'appareil avant d'être renvoyé dans la pièce. Le purificateur thermodynamique le plus connu du marché est celui d'Airfree.
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Airfree P40 / 60 / 80, etc. Le numéro de la gamme indique la capacité de traitement du purificateur. Ces appareils proposent une solution intéressante, sans filtre ni ventilation (l'air chaud purifié monte) mais le débit d'air et donc la quantité d'air purifiée semble assez limité de ce fait. Il est aussi inefficace contre les COV.
3 - En résumé
Vous l'aurez compris, il n'existe sans doute pas de solution miracle. Le mieux reste sans doute de mesurer son air intérieur (via un des objets connectés dont je vous ai parlé) et d'aérer. Vous pouvez également rajouter quelques plantes d'intérieur (gare toutefois aux pollens et aux moisissures) pour traiter les COV. Les purificateurs d'air par filtres ou par thermodynamiques sont encore trop coûteux et sont réservés à des cas extrêmes d'asthmes ou d'allergies sévères.
Allez, respirez un bon coup et pensez à aérer vos intérieurs.
Dans l'enfer des LED
Il y a un certain nombre d'années, choisir une ampoule restait un acte d'achat relativement simple. Il fallait faire attention à la puissance de l'ampoule et à son culot, principalement à vis et à baïonnette. Il y avait bien les tubes néon (surtout utilisés dans les ensignes commerciales) et les lampes halogènes allant jusqu'à 1.000W pour nous changer la vie, mais cela n'allait pas bien loin. Et puis, chocs pétroliers successifs et économies d'énergie obligeant, nous avons eu les ampoules basses tensions, les lampes fluocompactes, puis les lampes LED. Et depuis, il est parfois bien difficile de s'y retrouver.
Alors voici un petit guide de survie, qui traite :
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des culots des ampoules : c'est le premier critère de recherche. Si vous ne choississez pas le bon culot, votre ampoule ne rentrera pas dans votre luminaire.
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de la puissance : votre luminaire est conçu pour supporter une puissance maximale donnée. Elle est généralement donnée sur le mode d'emploi ou sur une étiquette collée au luminaire. Si vous dépassez cette puissance, vous pouvez griller votre luminaire. Attention également à la tension (220-240 V ou 12/24V). Mais généralement, le culot n'est compatible qu'avec un voltage donné.
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de la température de la lumière. La température détermine la couleur de la lumière : plus jaune ou plus bleue. Si vous voulez éviter de vous croire dans un parking ou dans un frigo, privilégiez des teintes chaudes.
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de la taille des ampoules : ce point n'est important que pour les LED. Ces ampoules remplaçant nos traditionnels spots et autres halogènes, il faut faire attention à ce que leur taille soit compatible avec votre luminaire. Certaines LED sont en effet beaucoup plus volumineuses que leur équivalent.
Avant de partir à la recherche de votre nouvelle ampoule LED (on ne vend plus que cela), regardez donc la notice de votre luminaire. Il doit normalement indiquer le culot et la puissance des ampoules adpatées. Pour ce qui est de la température de la lumière, c'est une question de préférence, et quant à la taille, elle dépend beaucoup des modèles et des marques. Il faut donc juger sur pièce et non sur photos.
Si vous ne retrouvez plus votre notice, il faut vous baser sur l'ampoule existante et que vous souhaitez remplacer...Les indications ci-dessous vous aideront à retrouver la bonne ampoule.
1 - Les culots les plus courants
il existe bien d'autres culots, comme les G12, S14s, S14d, 2G7, 2G11, 2G13, 2GX11 et 2GX13, j'en passe et des plus beaux. Mais il est inutile de dresser ici un catalogue complet de tous les culots du monde, seuls les plus courants nous sont utiles.
2 - La puissance
De la puissance de votre ampoule dépend sa luminosité mesuré en Lumens. Plus votre ampoule est puissante, mieux elle éclaire. Du temps de la bonne vieille ampoule à incandescence, on ne se préoccupait pas trop de ce sujet. La puissance suffisait. Mais avec les ampoules à économie d'énergie et les LED, la donne a changé. Le lien entre luminosité et puissante n'est plus aussi direct.
Commençons par regarder à quoi correspond la luminosité d'une ampoule à incandescence. On a une relation quasi linéaire.
Maintenant, regardons ce que nous propose les fabricants d'ampoules LED. Prenons par exemple une LED d'OSRAM (la filiale Lumière de Siemens). Sur le paquet, on peut lire que ce spot à culot GU10 (en bas à droite) possède une puissance de 4,5 W, équivalent à une lampe classique de 35 W (en haut à droite). Osram annonce également une luminosité de 240 lumens (juste en dessous)
Si on reprend notre graphe précédent et qu'on cherche la puissance équivalent à 240 Lumens, on tombe sur...26 Watt, au lieux de 35 W ! Et oui, les fabricants mentent allègrement sur les équivalences de leurs ampoules, histoire de vous faire croire que vous économisez un maximum. Si vous vous basez uniquement sur la puissance équivalente annoncée, vous vous rendrez compte que vos ampoules éclairent nettement moins bien que vos vieilles ampoules à incandescence ou halogènes. Il est donc impératif de se baser sur les lumens annoncées pour ne pas être déçu.
Si vous aviez une ampoule de 60 Watt, vous deviez avoir une luminosité de 710 lumens. Il vous donc rechercher des ampoules LED annonçant 750 lumens pour ne pas être trompé sur la marchandise. La puissance n'aura bien sûr plus rien à voir, puisque les LED ne consomment quasiment rien.
3 - La température de la lumière
Troisième et dernier paramètre, la température annoncée de l'ampoule. Car les LED avaient au début une fâcheuse tendance à n'éclairer qu'avec des tons très blanc et très froid, ce qui était assez désagréable. Les fabricants n'annonce pas toujours les températures de leur LED, se contentant d'un "blanc chaud" ou "blanc froid". Mais certains annoncent néanmoins ce chiffre.
Pour savoir interpréter les températures communiqués par les fabricants, il suffit simplement de connaitre quelques repères :
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Nos ampoules à incandescence, avec une lumière bien jaune, étaient à 2 700 Kelvin.
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La lampe halogène, plus neutre mais encore bien chaleureuse, était à 3 200 Kelvin.
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La lumière habituel du jour est à 5 000 Kelvin. En dessous, vous serez plutôt au chaud, au dessus, vous serez plutôt froid.
Il vaut donc mieux privilégier des températures comprises entre 2 700 et 3 300 Kelvin pour assurer une colorisation chaleureuse de votre éclairage. Et choisir une température entre 4 000 et 5 000 Kelvin pour une lumière neutre.
Enfin, au moment d'acheter, si la taille a une importance (comme dans les meubles de cuisine par exemple), pensez à vérifier les dimensions des ampoules. Les LED ont tendance à prendre de l'embonpoint et peuvent ne pas rentrer...