Marquer les esprits de l'empreinte de son carbone
La course à la puissance et à la légèreté ne s'arrête plus aux 200 chevaux. Kawasaki nous avait présenté en 2015 la H2R et ses 326 chevaux, mais il s'agissait d'une moto entièrement dédiée à la piste. Ducati et BMW ont quant à eux présenté de nouvelles améliorations à leur fleuron, la Panigale 1299 superleggera et la HP4 Race, dérivée de la S1000RR.
Ducati tout en carbone
215 chevaux pour un poids à sec de 156 kg (soit 167 kg tous pleins faits) et un prix de 80 000 €... Des chiffres qui laissent rêveur et qui font de cette Ducati la sportive de série (homologuée pour la route donc) la plus légère et la plus puissante de l'histoire motocycliste ; Record qui sera pour sûr battu dans les prochaines années, mais en attendant, personne n'a encore fait mieux. Son cadre, son mono-bras oscillant et ses roues (du moins les jantes, les moyeux restant en aluminium) sont en fibre de carbone. On en trouve parait-il aussi dans la boucle arrière, le carénage, le garde-boue avant, la protection de la tubulure arrière d'échappement et celle de l'amortisseur latéral, les carters des courroies de distribution, et les platines de cale-pieds.
Avec le kit racing et sa ligne en titane Akrapovic proposé en option (mais sans homologation route donc), elle gagne encore 5 chevaux et perd 4 kilos. La 1299 Superleggera atteint donc les 220 chevaux pour 163 kilos tous pleins faits...Mama mia. La concurrence n'a qu'a bien se tenir.
BMW a aussi la fibre
BMW n'est pas resté inactif de son côté. Le constructeur bavarois propose une version survitaminée de sa S1000RR : 215 chevaux pour un poids à sec d'à peine 160 kg (171 kg tous pleins faits, soit 4 kg de plus que l'italienne) et un tarif de 80 000 € (tiens, BMW marque Ducati à la culotte). Le cadre est lui aussi en carbone, ainsi que les jantes et le carénage. Seul le bras oscillant est resté en aluminium, contrairement à sa rivale transalpine, ce qui explique sans doute cet "embonpoint" de 4 kg. Pas sûr qu'à ce niveau de puissance et de performance, cela se remarque tant que cela.
Ces deux superbes machines sont disponibles en série très limitée (500 exemplaires pour la Ducati et 750 exemplaires à se répartir entre tous les pays pour la HP4 race dont BMW vient juste de confirmer son lancement). A tel point que la Ducati est déjà "sold out", les réservations s'étant faite au salon EICMA de Milan en 2016 pour des livraisons début mai.
Grillades de porc marinées
L‘escalope de porc est la pièce de viande située le long de la palette (l’omoplate du cochon) et du carré de côte (le haut de la colonne vertébrale). Il y a deux escalopes par porc, d’environ 500g de chacune. C’est donc un morceau rare, tout comme les araignées de porc. Peu épaisse, l‘escalope est caractérisée par des fibres tout en longueur. Sa chair est légèrement grasse, plutôt tendre et goûteuse. Voici une excellente recette qui a l'avantage d'être simple (et de bon goût).
Les ingrédients
Pour 4 personnes
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Deux belles escalopes de porc (650 gr environ)
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Huile d'olive
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Un citron vert
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deux ou trois feuilles de basilic (à défaut, du basilic surgelé)
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Une gousse d'ail
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Sel et poivre du moulin
Pour accompagner ce plat, je vous suggère un vin italien tel qu'un Chianti ou mieux, un Brunello di Montalcino. |
La préparation
Ciselez les feuilles de basilic.
Hachez la gousse d'ail.
Placez dans un plat les grillades de porc dans un peu d’huile d’olive, le basilic ciselé, la gousse d’ail hachée, un filet de jus de citron vert (point trop n'en faut), du sel et du poivre. Faites mariner pendant un minimum de deux ou trois heures avant la cuisson.
La cuisson
Dans une poêle chaude (ne rajoutez pas de graisse, la marinade contient déjà de l'huile), saisissez l‘escalope sur un feu moyen et laissez la cuire 4 à 5 minutes de chaque côté. La grillade doit dorer sans bruler.
Coupez le feu, couvrez et laissez la grillade finir sa cuisson pendant 5 minutes dans la poêle avec un couvercle. De cette façon, la viande finit de cuire sans se dessécher et s’imprègne bien de la marinade.
Le service
Vous pouvez déguster ces excellentes grillades de porc avec une ratatouille niçoise, des pâtes à la sauce tomate et au basilic, ou bien encore des frites et une salade...
Koezio : Entre Fort Boyard et l'Escape Game
Paris, le 16 avril 2017
J'ai participé il y a quelques temps à un Escape Game. C'est un jeu d'équipe très amusant qui consiste à résoudre des énigmes plus ou moins alambiqués pour vous "échapper". Si vous n'avez jamais essayé, je vous recommande vivement, c'est très fun.
Plus récemment, nous avons essayé "Koezio" en famille. C'est un jeu qui ressemble un peu au Laser Game et autres Laser Quest avec ses labyrinthes, à fort Boyard par ses épreuves un tantinet sportives et à Escape Game par ses énigmes et son ambiance. Le but du jeu est de passer à travers 5 districts (tiens ce terme rappellera les Hunger Games), c'est à dire 5 univers de jeu distincts, et de marquer un maximum de points. Vous jouez en équipe de 5 joueurs maximum.
Préparation et mise en jambe
La préparation est quelque peu fastidieuse. Il faut s'enregistrer sur des bornes tactiles, en communiquant vos nom, prénom, age et pseudo. Ce pseudo vous identifiera ensuite dans tous le jeu, comme au laser game. Puis il faut se changer en revêtant une combinaison maison (ne garder que t-shirt et sous-vêtement sur soi car il fait très chaud dans la salle et on bouge beaucoup), des sur-chaussettes et des baskets maison. Oui, Koezio vous rhabille mais c'est pour mieux vous divertir.
Le premier district se révèle être un labyrinthe, avec de grands panneaux lumineux et des miroirs disposés en quinconce (voir la photo plus haut). Au début du jeu, chaque "agent" s'est vu attribué deux symboles - rien d'ésotérique, il s'agit simplement de pictogrammes comme le logo d'Apple, celui de la radioactivité, etc. - qu'il faut ensuite retrouver sur les panneaux. Sur ces derniers, associés au pictogramme se trouve une lettre qu'il faut mémoriser. Il suffit ensuite d'aller reporter ces lettres sur un écran. Facile ? Pas tant que cela. Le labyrinthe mettra votre sens de l'orientation à l'épreuve et cette dernière est chronométrée. Si vous oubliez une lettre, il y a peu de chance pour que vous puissiez la retrouver à nouveau dans le labyrinthe...
Les choses se corsent
Le deuxième district fait penser à Fort Boyard (il y a même un tube qui tourne quand on monte dessus). Mais en plus soft. Un peu comme Koony Parc (voir photo ci-contre) avec son labyrinthe de cages empilées les unes sur les autres et ses tobogans géants. Le but du jeu est de retrouver les différents boitiers électroniques cachés dans ces "cages", de badger avec son petit bracelet qui vous identifie, et ceci le plus rapidement possible. C'est une des épreuves les plus physique du jeu. Il faut en effet escalader, mais aussi ramper dans des tubes, descendre des toboggans, nages dans des piscines à balles. Le tout "groupiert", car un bonus est attribué aux équipes qui badgent toutes en moins de 4 s sur chaque boitier. Bien sûr, l'épreuve est encore chronométrée. Si vous dépassez le temps, votre équipe en sera fortement pénalisée.
C'est en rampant dans ces tubes et ces cages que vous comprenez pourquoi Koezio vous équipe avec des combinaisons et des baskets. Vous pourriez détruire votre plus beau t-shirt et déchirez vos collants en deux temps trois mouvements.
Après l'effort, le réconfort
Le troisième district permet de souffler un peu. L'épreuve se déroule autour d'une grande table tactile. Elle consiste en jeux divers (façons tennis de table), jeux de logique et quiz de culture générale. La table tactile demande un peu d'apprentissage mais le tout reste très amusant.
Last but not least
Nous avions vu dans le spot de publicité qu'il y avait une épreuve de laser mais rien à ce sujet ici ; cela ne doit pas être inclus dans ce centre Koezio. Nous passons directement au clou du spectacle. Le district 4 est en effet une sorte d'accrobranche, doublé d'un jeu de mémoire. Attaché par un rail de sécurité (on se trouve quand même à plus de 10 mètres de hauteur ou pas loin), il nous faut franchir des ponts de lianes et autres poutres, mémoriser à chaque étape le symbole que l'on vous présente pour le saisir dans le bon ordre en fin de parcours (un peu comme dans le district 1). Bon, il faut avouer que c'est un peu flippant par moment, et que même si le jeu prévoit des échappatoires, il n'y a pas vraiment moyen de court-circuiter l'épreuve. Ceux qui ont le vertige n'apprécieront pas beaucoup. Ceux qui ont pratiqué la via ferrata ou l'accrobranche s'en délecteront.
Cette épreuve aura mis nos nerfs à rude épreuve. Oui, j'ai un peu le vertige, je l'avoue. Le district final nous permet de souffler. Pour y accéder, on passe dans un toboggan géant, ultime machine à vous donner quelques frissons, avant la dernière épreuve qui est très simple : il suffit de deviner un mot mystère grâce à deux indices. Vous pouvez acheter d'autres indices grâce à vos points. Cela vous rappelle Fort Boyard et le mot à trouver pour débloquer le trésor ? Et bien oui, il y a de çà.
Au final, Koezio nous a procuré deux heures de bonnes rigolades, même si la fin s'est avérée plus dure que prévue. Pour retrouver toutes les épreuves de Koezio, regardez le petit film ci-dessous.
Changer de selle
Pourquoi changer de selle
Il y a trois raisons principales qui poussent le motard à vouloir changer la selle de sa noble monture :
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le modèle toutes options qui vous a été livré est en fait la version équipée d'un bout de bois en guise de selle. Et au bout d'une heure de route, vous n'y tenez plus. Moi non plus d'ailleurs. Et c'est pour cela que j'ai changé.
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La forme ou la hauteur de la selle vous empêche de mettre les 2 pieds par terre (ou inversement vous oblige à replier les jambes plus que de raison). J'ai connu une motard, très petite, qui ne touchait pas pied, même sur sa GSX-S 750. Pourtant, c'est plutôt une moto fine et pas très haute.
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Les mousses de votre selle se sont fatiguées et le confort de son assise n’est plus ce qu’il était. Oui, cela arrive aussi quand on reste fidèle à sa moto.
Acheter une nouvelle selle ou faire refaire sa selle
Vous pouvez alors opter pour deux grandes solutions : racheter chez son concessionnaire ou vendeur préféré le même modèle de selle mais version confort, haute ou basse, selon votre problème de taille. Ou faire faire une selle sur mesure qui sera, par définition, vraiment à votre taille.
La première option ne vous laisse guère le choix. Généralement, votre constructeur vous a vendu la version sportive et tape-cul de sa selle, en sachant bien que vous viendrez un jour chercher la version confort, moins lookée mais tellement plus gentille pour votre séant. Le problème est qu'à part l'option confort et parfois la hauteur, il n'y a pas grand choix dans son catalogue d'accessoires.
Si vous choisissez la seconde option, vous aurez alors la possibilité de choisir non seulement la hauteur de selle mais aussi le cuir et sa couleur, le style des coutures et leur couleur, le motif brodé, le rembourrage en mousse type Bultex, ou en gel. La plupart des artisans travaillent sur la base de votre selle d'origine, respectant ainsi la forme originelle de la selle mais vous refont rembourrage et revêtement.
Cuir, hauteur, les goûts et couleurs ne se discutent pas. La seule chose qui elle se discute, c'est le rembourrage. Il y a en effet les adeptes de la mousse Bultex et les adorateurs du gel siliconé. Si le gel peut sembler être une innovation technologique intéressante, il souffre à l’usage de 3 principaux défauts. Il se durcit avec le froid de l'hiver, devenant très inconfortable, il chauffe en été, allant jusqu’à brûler votre fessier, et enfin le gel a tendance à s’écraser, formant une bosse là où vos fesses ne sont pas et du coup diminuant la couche moelleuse là où vos fesses sont. Bref, à prix égal, la mousse apporte plus de confort et de sérénité.
Bien sûr, le gel est plus cher. Alors la plupart des vendeurs vous feront le coup classique du "j'ai une selle en gel depuis des années, et je n'ai aucun problème de froid ou de chaud". Mais rien ne vaut au final une bonne mousse bien ferme.
Trouver le bon artisan
C'est sans doute le plus difficile. Il vaut mieux éviter Bagster si vous le pouvez et vous adresser à un bon artisan, ce ne sera pas plus cher et le résultat sera bien meilleur. Encore faut-il s'adresser au bon artisan. Certains travaillent par correspondance. Vous leur envoyez votre selle par colis postal et ils vous la retournent de la même manière. Comme la très réputée sellerie d'Yves Moillo 119 Route de Grenoble (RN6) 69800 Saint Priest, la sellerie Fleury, 49 Route de Nantes, 56860 Séné (Bretagne) ou la sellerie Briant, 530 Rue de Branmafan, 73230 Barby (Savoie). Ou celle d'Ol’Timer, 2050 route d’Uzès 30560 Saint Hilaire de Brethmas (près d'Uzès).
Si vous avez la chance d'avoir un artisan sellier près de chez vous, n'hésitez pas à aller lui rendre visite et voir de plus près sa production. Cela vous aidera à vous décider.
Canon : résoudre l'erreur "err 01 : communications between the camera and lens is faulty"
Je suis équipé d'un Canon 50D (le 7D n'existait pas alors, le 6D n'en parlons pas, et le 5D était beaucoup trop cher pour moi) et d'un objectif Canon alors fournit avec le boîtier. Pour la petite histoire, il s'agit d'un zoom EFS 17-85 mn, qui dispose donc d'un stabilisateur d'image. Il a jusqu'à présent bien marché mais un beau jour, il s'est bloqué et mon boîtier a affiché cet horrible message :
Impossible de prendre la moindre photo : je suis resté bloqué ainsi pendant une bonne demi-journée avant de trouver une solution. Que je vous livre ici.
Ce que signifie ce message
Ce message signifie que la communication entre la puce électronique de l'objectif et la puce électronique de votre boîtier se fait mal. Cela peut évidement provenir de votre objectif ou de votre boîtier. Pour en avoir le coeur net, il suffit de changer d'objectif (à condition d'en avoir un second sous la main) et de tester votre appareil avec ce nouvel objectif. Si l'erreur disparait, c'est que le problème vient de votre objectif. S'il persiste, il vient de votre boîtier.
Les premiers gestes de secours
Canon vous suggère de nettoyer les contacts de votre objectif, ce qu'il faut évidemment faire, mais en général le problème ne vient pas de là. Si votre objectif est un zoom standard, dont la longueur varie avec la valeur du zoom, l'erreur provient probablement d'un petit câble qui permet de s'adapter à cette variation de taille mais qui a tendance du coup à s'user et à créer des pannes.
La vidéo ci-dessous (en anglais) vous présente in-extenso le démontage et remplacement du câble flex contrôlant l'ouverture d'un zoom 24-70 F/2.8 EF USM.
Si la réparation n'est pas à la portée du premier venu, loin s'en faut, elle n'est généralement pas très coûteuse. Ceci étant dit, il est aussi parfois possible de s'en sortir sans intervenir dans les entrailles de votre objectif. Voici les deux méthodes que j'ai recensées et que je vous retranscris ici pour plus de facilité. Vous trouverez également les vidéos (en anglais) associées.
1ère méthode
C'est de loin la méthode la plus simple mais elle ne marche pas à tous les coups.
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Eteignez l'appareil photo
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Rallumez l'appareil photo
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Passez la valeur F/STOP (ouverture du diaphragme) au maximum : F/16 ou F/32 par exemple, la valeur variant en fonction de votre objectif. Il vous faudra passer votre boîtier en mode Av (pour Aperture : priorité à l'ouverture) pour pouvoir modifier cette valeur.
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Prenez une photo
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Passez la valeur F/STOP au minimum (F/1, ou F/2 par exemple)
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Prenez une photo : l'erreur a normalement disparu
2ème méthode
Un peu plus complexe que la première, cette méthode marche généralement bien, en dehors de toute panne irrémédiable de votre objectif.
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Eteignez l'appareil photo
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Retirez l'objectif
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Rallumez l'appareil photo
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Prenez une photo (sans objectif)
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Eteignez l'appareil photo à nouveau
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Passez votre objectif du mode autofocus au mode manuel
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Replacez l'objectif sans l'engager à fond (arrêtez juste avant d'entendre le petit clic du verrouillage)
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Rallumez l'appareil photo (tout en veillant à ne pas faire tomber l'objectif qui n'est pas verrouillé - normalement pas de danger car il est suffisamment bien engagé pour tenir)
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Prenez une photo
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Eteignez l'appareil photo pour la 3ème fois
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Verrouillez l'objectif en tournant à fond jusqu'à entendre le clic
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Rallumez l'appareil photo (pour la 3eme fois également)
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Prenez une photo : l'erreur a normalement disparu
N'hésitez pas à me laisser des commentaires pour me dire si cela a résolu le problème pour vous. Cette erreur survient aussi avec des objectifs Tamron que Canon, et les méthodes exposées ci-dessus fonctionnent pour les deux.